Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}
Montréal : Éditions Stanké, ©1976.
En Anglais -> 1976 -> « As it was!
»
*************************Il revoie à nouveau sa vie; les prédictions justes de l'astrologue du Tibet lorsqu'il avait 7 ans; ses voyages et finalement son transfer dans le corps d'un irlandais (anglais) qui en avait assez de la vie terrestre. Il parle de la controverse qu'il s'ensuivit avec les journalistes et les autorités. Sa mission principale étant de nous parler de la transmigration vers un autre corps déjà occupé et envie, avec la permission de son occupant....L'ex-propriétaire de son présent corps nous parle de sa motivation et de son état actuel [1976] plus de 20 ans après avoir cédé son corps physique à Rampa.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang
Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976.
{N° 1976}{(pages 53 à 56)(Extrait 01)}. L'Horoscope
de Rampa.
- Dieux, démons et hommes se comportent tous de la même façon, aussi le futur peut être prédit, mais il n'est pas immuable. Il peut, dans une certaine mesure, être changé. Ainsi, nous ne pouvons donc prévoir que les probabilités, et ayant prévu le bien et le mal, nous devons en vérité abandonner le reste à ceux dont nous lisons l'horoscope.
- Nous avons ici l'horoscope le plus remarquable que nous ayons jamais calculé. C'est là l'horoscope d'un jeune garçon de six ans. C'est l'horoscope le plus difficile, la vie la plus dure que nous ayons rencontrés.
- Ce garçon doit aller à la lamaserie médicale de Chakpori. Il doit, avant d'y être admis, faire pénitence, et une fois entré, il commencera comme le plus inférieur des inférieurs et travaillera à son ascension. Il devra apprendre tous les arts médicaux du Tibet, et pendant un temps faire ce qui est difficile à mentionner : travailler avec les ordonnateurs de la mort, afin qu'en découpant les cadavres il comprenne la structure du corps humain. C'étant acquité de cette tâche, il retournera à Chakpori et continuera à étudier. On lui montrera les mystères les plus profonds de notre pays, de notre croyance et de la science.
- Viendra alors le temps où il ne lui sera plus possible de rester dans notre pays, et où il devra se rendre en Chine pour étudier la médecine selon l'enseignement occidental, car cette médecine est enseignée dans une école de Chungking.
» Là, il changera
de nom, afin qu'on ne sache pas que l'héritier de Lhalu a
affaire avec les corps. Plus tard, il apprendra quelque chose qui, pour
le moment, nous est incompréhensible - quelque chose qui n'est pas
encore connu et convenablement inventé. Pour nos cerveaux doués
d'expérience, il semble qu'il fera une certaine chose qui entraînera
le fait de voler dans les airs - mais qui n'est pas la lévitation,
accessible à certains d'entre nous ici, à Lhassa. Je ne peux
être plus clair quant à ce point, car il est très obscurs
pour nous trois. Le garçon, qui alors sera un jeune homme, devra
travailler lui-même à ce problème qui sera celui de
voler dans les airs, par un certain moyen. Nos images font apparaître
quelque chose comme le cerf-volant qui lui est familier, mais ce cerf-volant
particulier n'est pas attaché au sol par des cordes et semble, au
contraire, obéir au contrôle de ceux qu'il emporte.
- Il connaîtra une immense souffrance, entrera en guerre contre les forces du mal, et souffrira pendant quelques années comme peu de gens ont souffert - et ces souffrances auront pour but la purification, l'éloignement de la sensualité, et la discipline qui permettra au cerveau d'acquérir le pouvopir d'endurer ce qu'il aura à subir. Plus tard, il s'éloignera après quelque importante explosion qui jettera notre pays, ou tout un monde, dans la confusion. Il voyagera à travers un vaste continent - qu'il ne nous a pas été possible d'identifier - et à la fin de ce voyage, il sera de nouveau incarcéré injustement, et il souffrira au moins autant que lors de son premier emprisonnement. Puis, grâce à l'intervention d'inconnus, il sera finalement libéré et chassé de ce grand continent. Il parcourra plusieurs pays, rencontrera un grand nombre de gens et de cultures, et apprendra beaucoup de choses. Puis il se rendra ensuite en un certain pays où il sera mal accueilli, à cause de ses différences. Les souffrances l'auront tellement changé qu'il aura perdu les caractéristiques de sa race. Et quand les humains se trouvent confrontés à quelqu'un de différent d'eux, ils en ont peur; et comme ils haïssent celui dont ils ont peur, ils essaient de le détruire.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 56 et 57)(Extrait 02)}. L'Astrologue de Rampa + Prophéties.
Des rafraîchissements furent apportés au vieil homme qui observa l'assistance. Assis et regardant autour de lui, il songeait à son enfance, au temps où il escaladait les hauts sommets, au coeur de la nuit, pour admirer le spectacle des étoiles. Que de temps il avait passé à méditer sur ces étoiles, et leur signification sur l'existence des êtres! C'est alors qu'il avait décidé de la découvrir. Et sans doute parce que son destin était d'y parvenir, il était entré à la lamaserie de l'Oracle d'État où l'on reconnut qu'il avait des capacités extraordinaires pour l'astrologie - une astrologie très supérieure à ce qu'elle est en Occident, plus complète et aussi plus précise, et atteignant à une plus grande profondeur. Le jeune homme appelé à devenir le chef astrologue de tout le Tibet fit de rapides progrès, ne cessant d'étudier. Il obtint les textes anciens de l'Inde, de la Chine, et récrivit presque la science de l'astrologie au Tibet. Sa réputation augmentant en même temps que ses capacités, les chefs de toutes les grandes familles de Lhassa et d'autres villes faisaient appel à lui. Bien vite on le chargea de faire des prédictions pour le gouvernement et pour le Grand Treizième lui-même. Son honnêteté était toujours totale. S'il ne savait pas, il l'avouait. Il avait prédit l'invasion anglaise et le départ du Grand Treizième pour un autre pays, ainsi que son retour. Il avait prédit également qu'il n'y aurait plus de réel Dalaï-lama quand le Treizième s'en serait allé en état de transition; il y en aurait un autre, mais choisi comme un expédient politique afin de tenter d'apaiser les ambitions territoriales de la Chine. Il avait fait la prédiction que, dans une soixantaine d'années, ce serait la fin du Tibet, tel qu'on le connaissait; un ordre nouveau serait établi qui amènerait de grandes souffrances, mais qui pourrait peut-être, bien aplliqué, avoir pour effet de balayer un système dépassé et d'être, après une centaine d'années, bénéfique pour le Tibet.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 58 et 59)(Extrait 03)}. L'Horoscope de Rampa(fin).
- Certaines des expériences que va connaître le sujet de cette lecture dépassent tellement votre propre expérience qu'elles ne peuvent être prédites avec assez de précision pour être valables. Il est définitivement connu que cette personne à une grande, très grande tâche à accomplir. C'est une tâche d'une importance suprême pour l'ensemble de l'humanité, et non pas seulement pour le Tibet. Nous savons aussi que des forces malfaisantes travaillent à nier ce qu'il doit faire.
» Il rencontrera la haine et toutes les formes de souffrance; il connaîtra l'approche de la mort et l'épreuve de la transmigration dans un autre corps, pour permettre au travail d'avancer. Mais ici, dans un autre corps, des problèmes nouveaux surgiront. À cause de sa position politique - que j'ai déjà mentionnée - il sera désavoué par ses compatriotes. On considérera comme bénéfique pour sa race de le désavouer. Il ne sera pas soutenu par ceux qui devraient l'aider. Mais j'insiste pour dire que ce n'est là qu'une éventualité, car il se peut qu'on lui donne la chance de parler devant les nations du monde, afin que le Tibet puisse être sauvé et que la grande tâche, dont la nature n'est pas révélée, puisse être accomplie le plus rapidement possible. Mais les gens faibles, doués d'une autorité temporaire, ne seront pas assez forts pour l'assister et il sera donc seul pour lutter contre les forces du mal et contre les indifférents qu'il essaie d'aider.
- Il existe de par le monde une association spéciale [le journalisme] qui donne des informations aux peuples du monde situés au-delà de nos confins. Leurs stature spirituelle n'est pas suffisante pour leur permettre de comprendre la tâche qui doit être accomplie, et leur haine rendra celle-ci incommensurablement plus difficile. De même, des individus isolés, poussés eux aussi par la haine, tenteront l'impossible pour détruire le sujet de cet horoscope et le rendre très malheureux par tous les moyens.
Le vieil s'arrêta, posant la main sur la page pour exprimer qu'il en avait terminé. Se tournant alors vers l'assistance, il s'adressa à elle:
- Riche de mon expérience, je vous dits ceci : quelles que soient la dureté de la lutte et la cruauté de la souffrance, la tâche en vaut la peine. La seule bataille qui compte est la dernière. Peu importe qui perd, ou qui gagne. Mais la dernière bataille est toujours gagnée par les forces du Bien, et ce qui doit être fait sera fait.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 62 et 63)(Extrait 04)}. Consolation!
... Et maintenant, la tâche pour laquelle vous avez été désigné n'est certes pas celle que voulaient vos parents. Ils souhaitaient que vous soyez quelqu'un de brillant dans l'arène politique, un homme lancé dans le monde, et certainement pas un moine qui va devoir lutter toute sa vie, parcourir la terre comme un paria, rejeté par ses semblables parce qu'il dira la vérité, et banni par ceux qui l'entourent, pour la simple raison qu'il essaiera d'accomplir une tâche où les autres ont échoué.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 64 à 66)(Extrait 05)}. Transmigration.
Je me rappelle un moine âgé, je devrais dire un lama, qui au cours de son enseignement attaqua le problème de la transmigration.
- Dans le passé, nous dit-il, en fait longtemps avant que l'histoire n'ait été relatée, des géants marchaient sur la terre. ils étaient les jadiniers de la terre, ceux qui viennent ici pour superviser le développement de la vie sur cette planète, car vous savez que nous ne sommes pas le premier cycle d'existence ici; mais comme le font des jardiniers quand ils nettoient une parcelle de terrain, toute la vie avait été retirée, et nous, les habitants, avions été laissés ici pour accomplir notre propre développement.
- La race des géants n'était pas faite pour la vie terrestre, et c'est pourquoi, grâce à des moyens magiques, la taille de ces êtres diminua jusqu'à rejoindre celle des humains, et ainsi ils furent en mesure de se mêler à eux sans être reconnus comme étant les jardiniers. Mais il arrivait souvent qu'un premier jardinier soit obligé de venir pour accomplir certaines tâches spéciales; il fallait trop de temps pour qu'un garçon naisse d'une femme et arrive à l'odolescence. Aussi la science des jardiniers de la terre avait-elle un autre système; ils développaient certains corps humains et s'assuraient que ceux-ci seraient compatible avec l'esprit destiné à les habiter plus tard.
Soudain, un garçon demanda la parole, et dit:
- Comment un esprit pourrait-il habiter une autre personne?
Le lama sourit et lui répondit:
- Je m'apprêtais à vous l'expliquer. Les jardiniers de la terre permettaient à un certain homme et à une certaine femme de s'accoupler, afin qu'un enfant naisse de cette union, lequel enfant était surveillé avec soin pendant dix, vingt ou trente ans. Puis venait alors un moment où un jardinier haut placé avait besoin de venir sur terre en l'espace de quelques heures. Les aides mettaient alors ce corps entraîné en état de transe, ou, si vous préférez, en état d'animation suspendue. Là les aides du monde astral entraient en action; venant à la fois vers le corps vivant et vers l'entité désirant venir sur terre, ils pouvaient, grâce à leurs connaissances spéciales, détacher la corde d'argent et brancher, à sa place, la corde de l'entité qui était le jardinier venant sur la terre. L'hôte devenait alors le véhicule du jardinier de la terre, et le corps astral de l'hôte partait dans le monde astral, tout comme c'est le cas quand une personne meurt. Ce processus est appelé transmigration, la migration d'une entité dans le corps d'une autre. Le corps accupé est appelé hôte - et cela est connu depuis l'Antiquité, pratiqué amplement en Égypte, et a donné naissance à ce qu'on connaît sous le nom d'embaumement, car à cette époque, en Égypte, de nombreux corps étaient maintenus en état d'animation suspendue. Ils vivaient, mais dépourvus de mouvement, et étaient prêts pour l'occupation par des entités supérieures, tout comme nous gardons des poneys attendant le moine ou le lama qui les montera et s'éloignera.
- Sapristi! s'exclama l'un des garçons, je suppose que les amis de l'hôte devaient avoir une réelle surprise quand le corps s'éveillait et que celui que, dans le passé, ils considéraient comme étant leur ami, était possédé par toute la connaissance. Je n'aimerais pas être un hôte, ce doit être terrible d'avoir quelqu'un d'autre qui vient occuper votre corps.
Le maître rit, puis dit:
- Ce serait certainement une expérience unique. Mais ces choses se passent encore. Des corps sont toujours préparés, entraînés spécialement, afin que si le besoin surgit, une entité différente puisse occuper un corps neuf - si cela devient nécessaire pour le bien de l'humanité.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 67 à 69)(Extrait 06)}. Les chats du passé.
Un des maîtres était tout particulièrement intrigué par mon amour pour les chats et leur visible affection pour moi. Il savait parfaitement que les chats et moi conversions par télépathie. Un jour, les cours terminés, il me vit, étendu sur le sol, avec quatre ou cinq des chats du temple assis sur moi. Ce spectacle l'amusa et il me pria de l'accompagner jusqu'à sa chambre, ce que je fis avec une certaine appréhension, car à cette époque, être appelé dans les appartements d'un lama voulait généralement dire qu'on allait être réprimandé, ou recevoir une tâche supplémentaire. À distance respectueuse, je le suivis donc et, une fois arrivés dans ses appartements, il me pria de m'asseoir.
- Les chats, me dit-il, sont
à présent de petites créatures qui ne peuvent parler
avec les humains que par télépathie. Il y a de cela très,
très longtemps, avant ce cycle particulier d'existence, les chats
peuplaient la terre. Ils étaient beaucoup plus gros, presque aussi
gros que nos poneys; ils parlaient entre eux et pouvaient faire des choses
avec leurs pattes de devant, qu'on appelait alors des mains. Ils s'occupaient
d'horticulture et étaient en majeure partie végétariens.
Ils vivaient dans les arbres et leurs mainsons étaient situées
dans les très grands arbres. Les arbres étaient alors très
différents de ceux que nous connaissons maintenant, ils avaient
d'énormes anfractuosités dont les chats faisaient leurs demeures.
Ils y étaient au chaud, protégés par l'entité
vivante de l'arbre, et ils formaient une communauté sympathique.
Mais on ne peut obtenir la perfection avec aucune espèce, car, à
moins que n'existe la compétition, ou l'aiguillon d'un mécontentement,
les créatures vivant dans une telle euphorie dégénèrent
généralement.
Ayant souri aux chats qui m'avaient suivi et étaient maintenant assis autour de moi, il continua:
- C'est ce qui s'est passé pour nos frères les chats. Ils étaient trop heureux, ne désiraient plus rien, et ne pensaient à rien, si ce n'est à leur contentement. Tout comme ces pauvres gens dépourvus de raison, que nous avons vus récemment, leur bonheur consistait à s'étendre sous les arbres en laissant les choses s'arranger toutes seules. Ils étaient statiques, et être statique, c'est vivre l'échec. Les jardiniers de la terre les délogèrent donc comme on fait des mauvaises herbes, et la terre eut le droit, pour un temps, d'être en jachère. Et la terre, entre-temps, ayant atteint à nouveau un stade de maturité, pouvait être repeuplée avec un type différent d'entité. Mais la faute des chats avait été de ne rien faire, ni en bien ni en mal; ils n'avaient fait qu'exister. Ils furent donc renvoyés sur la terre sous l'espèce de petites créatures comme celles que nous avons ici; ils furent renvoyés pour apprendre une leçon, renvoyés en sachant au fond d'eux qu'ILS avaient été l'espèce dominante - ce qui fit qu'ils devinrent très réservés et prudents dans le don de leur affection. Ils furent envoyés avec une tâche, celle d'observer les humains et de faire rapport de leur progrès ou de leurs échecs, et de ce fait, à l'heure du prochain cycle, une information importante sera fournie par les chats. Les chats peuvent aller partout, peuvent toit voir, tout entendre, et, incapable de dire un mensonge, ils rapportent les choses comme elles se produisent.àà Je sais que j'étais pour le moment absolument effrayé! Que les chats rapportaient-ils, me concernant? Mais, soudain, un vieux matou, champion victorieux dans plus d'une bataille, bondit sur mes épaules pour blottir sa tête contre la mienne; je me sentis tranquille, comprenant que les chats ne rapportaient rien de mal sur moi.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 71 à 77)(Extrait 07)}. Terre-Creuse + Épine dorsale de la Terre + autre race + Soleil Interne.
- Lobsang, au cours de vos voyages, vous allez voir nombre de chose qui vous donneront l'impression d'être magique. En voici un premier exemple.
Il se tourna et, à mon grand ahurissement, il n'était plus là! il avait simplement disparu de ma vie. Puis sa voix me parvint de « quelque part », me priant de m'avancer. Ce que je fis. Je découvris alors que ce qui paraissait être une plaque de mousse, accrochée au rocher, était en fait un ensemble de lianes. J'approchai et le lama écarta ces lianes pour me permettre d'entrer. Je le suivis, regardant tout autour de moi avec crainte et émerveillement. Nous étions dans une espèce de large tunnul et la lumière venait d'un point impossible à situer. Je marchai dans ses pas, effrayé de me perdre, si je ne restais pas tout près de lui.
Nous marchâmes, parfois dans une obscurité si absolue qu'il me fallait chercher les parois avec les mains. Le danger de roches pointant au-dessus de nous ne m'inquiétait pas, car, mon guide étant plus grand que moi, je me disais que s'il passait sans encombre, je passerais moi aussi.
Après quelque 30 minutes de marche, tantôt dans un air suffocant, tantôt dans une vigoureuse brise de montagne, nous arrivâmes à ce qui paraissait être une zone lumineuse. Mon guide s'arrêta. Je m'arrêtai moi aussi en arrivant près de lui. Le souffle coupé par l'étonnement, je dus reprendre ma respiration. Nous étions comme dans une pièce immense, large d'environ vingt mètres, dont les murs étaient couverts d'étranges scultures dont le sens m'échappa. Elles représentaient des gens curieux, vêtus d'habits remarquables qui les couvraient de la tête au pieds, ou, pour être plus précis, du cou aux pieds, car sur leur tête, il y avait la représentation de ce qui semblait être un globe transparent. Levant les yeux, je vis au-dessus de nous comme un immense cube, et à l'extémité de cela, je discernai un nuage moutonneux qui flottait.
Me voyant pensif, mon guide parla:
- Ceci est une région
très étrange, Lobsang. Il y a des milliers et des milliers
d'années, il y avait sur cette terre une civilisation puissante,
connue alors sous le nom d'Atlantide. Certains peuples du monde occidental,
où vous irez plus tard, pensent que l'Atlantide est une légende,
un lieu imaginaire rêvé par quelque grand conteur. Je dois
vous dire, à mon grand regret, que beaucoup de gens penseront que
vous avec inventé vos propres expériences, mais peu importe
que l'on vous croie ou non, car vous connaissez la vérité,
vous vivrez la vérité. Et ici, devant vous, vous avez la
preuve que l'Atlantide a été.
Il se tut et continua à suivre le curieux tunnel, marchant pour un temps dans une obscurité d'encre et dans un air inerte, étouffant. Puis nous retrouvâmes la fraîcheur et, d'un point invisible, une brise agréable nous arriva. Bien vite, nous vîmes une lueur devant nous, et je pus distinguer mon guide qui me précédait. L'air frais emplissant maintenant mes poumons, j'étais en mesure de le rattraper. Il s'arrêta de nouveau dans une vaste chambre.
D'autres choses étranges s'y trouvaient. Quelqu'un avait visiblement creusé de grandes étagères dans le roc, et sur ces étagères se trouvaient des objets qui m'apparurent dépourvus de tout sens. Je regardai et touchai avec précaution quelques-unes de ces choses, qui me parurent être des machines. C'étaient de grands disques avec d'étranges sillons. Certains avaient l'air d'être en pierre, et avaient peut-être deux mètres de diamètre, avec une ondulation sur leur surface et un trou en leur milieu. Leur signification m'échappait. Abandonnant mes spéculations stériles, je me tournai alors vers les peintures et scultures qui ornaient les parois. Curieuses peinture, celles de grands chats marchant sur deux pattes et d'arbres habités à l'intérieur par des chats pelotonnés sur eux-mêmes. Ces choses paraissaient flotter dans l'air. Et, plus bas, sur ce qui semblait être le sol, des humains désignaient ces choses qui donnaient l'impression de flotter. Tout cela me dépassait tellement que j'en avais la migraine.
Mon guide dit alors:
- Ces passages atteignent aux extrémités de la terre. Tout comme nous, Lobsang, la terre a une épine dorsale, mais celle de la terre est faite de roc. Dans notre épine dorsale se trouve un tunnel empli de liquide. Ceci, ici, est l'épine de la terre, et ce tunnel fut fait par la main de l'homme, dans les jours de l'Atlantide, où l'on savait comment, sans s'aider de la chaleur, rendre le roc aussi fluide que l'eau. Regardez ce roc, dit-il en donnant un coup sec sur le mur. Il est parvenu au point de dureté totale. Si vous le frappiez avec une grosse pierre, c'est la pierre, et non la paroi, qui serait endommagée. J'ai infiniment voyagé, et je sais que cette épine rocheuse s'étend du pôle Nord au pôle Sud.
Il me fit signe de m'asseoir
et, jambe croisées sur le sol juste au-dessous du trou, nous pouvions
voir l'obscuritédu ciel.
- Lobsang, me dit mon guide, il y a sur cette terre de nombreuses choses que les gens ne comprennent pas; il y a également des choses à l'intérieur de la terre, car contrairement à la croyance commune, la terre est en fait creuse, et il existe une autre race de gens vivant à l'intérieure de cette terre, ils ont atteint à un plus grand développement que nous, et il arrive que certains d'entre eux sortent de la terre dans des véhicules spéciaux (S'arrêtant, il désigna l'une des étranges choses sur les peintures, puis poursuivit :) Ces véhicules sortent de la terre et volent autour d'elle afin de voir ce que font les gens, et pour s'assurer que leur sécurité n'est pas menacée par ceux qu'ils appellent les concurents.
Le pensai que l'intérieur de la terre était un lieu bien étrange où vivre; il devait y faire affreusement sombre, et j'y aurais eu très peur, moi à qui il faut le réconfort d'une lampe dès que vient l'obscurité. Mon guide sourit et dit, comme s'il avait deviné ma pensée:
- Mais, Lobsang, l'intérieur de la terre n'est pas obscur; ils ont un soleil, un peu comme le nôtre, mais plus petit et beaucoup plus puissant. Ils sont beaucoup plus intelligents que nous. Mais dans le futur, vous apprendrez beaucoup de choses sur les gens de la terre intérieure. Venez, maintenant, Lobsang.
Se levant, il se dirigea à travers un tunnel que je n'avais pas vu, un tunnel partant vers la droite et qui descendait de façon très abrupte. Dans l'obscurité, nous marchâmes très, très longtemps, puis mon guide me pria de m'arrêter net. Je l'entendais qui s'agitait nerveusement, tâtonnant, puis ce fut un bruit comme celui d'un roc qu'on déplacerait, et je vis les étincelles d'un silex contre l'acier. Une faible lueur apparut quand l'amadou fut allumé, et, soufflant dessus, mon guide obtint une faible flamme dont il approcha le bout d'un bâton qui devint une torche brillante.
La tenant à bout de
bras, un peu au-dessus de lui, il m'appela. Je m'avançai et il me
désigna la paroi en face de nous. Le tunnel se terminait là
et, devant nous, s'étendait une surface impénétrable
absolument lisse qui brillait sous la flamme vacillante.
- Ceci, Lobsang, est aussi dur que le diamant. Quelques-uns d'entre nous sont venus ici, il y a des années, et ont essayé de gratter cette surface avec un diamant. C'est le diamant qui a été endommagé. Ceci est un passage conduisant au monde intérieur. Nous pensons afin de préserver leur civilisation lors du déluge qui frappa cette terre. Nous croyons que si ceci était ouvert - je veux dire si nous pouvions l'ouvir -, les gens nous assailleraient et nous écraseraient pour avoir osé violer leur intimité. Nous, lamas de rang supérieur, soummes souvent venus en ce lieu pour essayer, par la télépathie, de communiquer avec eux d'en-dessous. Ils ont reçu nos messages, mais ils se refusent à avoir quoi que ce soit à faire avec nous; ils nous disent que nous aimons la guerre, que nous sommes aussi igorants que des enfants qui essaieraient de faire sauter le monde; ils nous ont dit, par télépathie, qu'ils avaient l'oeil sur nous et qu'ils interviendraient s'ils jugeaient nécessaire de le faire. Nous ne pouvons aller plus loin: ceci est la fin, c'est la ligne de séparation entre deux mondes.
Il éteignit la torche avec soin et nous repartîmes, guidés par la lueur qui venait du ciel à travers le trou dans la roche.
Revenus à nouveau dans la chambre, le lama attira mon attention dans une autre direction en disant:
- Voyez-vous, Lobsang, si nous en avions le temps et la force, nous pourrions arriver tout droit au pôle Sud, en suivant ce tunnel; nous avons parcouru pendant six mois des kilomètres et des kilomètres, emmenant avec nous des masses de nourriture, campat la nuit, et, après toute cette marche, ayant enfin passé un dernier tunnel, nous découvrîmes que nous étions dans un pays étrange; mais nous eûmes peur de nous montrer. Toutes les issues étaient toujours soigneusement camouflées.
Nous prîmes un repas
léger. Nous avions beaucoup marché et, si mon guide ne montrait
pas le moindre signe le plus naturel de fatigue, j'étais, quant
à moi, épuisé.
- Quand je recevais ma formation, comme c'est le cas pour vous maintenant, me dit le lama, on m'apprit de nombreuses choses. On me fit subir la cérémonie de la petite mort et on me montra les archives akashiques. Je vis que notre Tibet avait été une plaisante station balnéaire proche de la mer. Je vis également une civilisation vraiment étonnante. Je vis d'étranges choses dans le ciel, des êtres à la tête en forme de cône, qui marchaient, faisant l'amour et aussi la guerre. J'ai vu également que tout le pays avait tremblé, que le ciel était devenu noir et les nuages aussi sombres que la nuit et leur contour souligné de flammes. La terre s'ouvrit. Il sembla que tout n'était que feu. Puis la mer se précipita dans la terre fraîchement ouverte et de terribles explosions se succédèrent. Le soleil paraissait se tenir immobile et la lune ne se leva plus. Les gens étaient envahis par l'eau et les flammes et, dès qu'elles les touchaient, leur chair se détachait, laissant apparaître le squelette qui s'abattait sur le sol avec un cliquetis. Les jours succédaient aux jours et le bouleversement allait en augmentant - bien qu'on puisse nier qu'une telle chose fût possible.
» Après un temps qu'il ne me serait pas possible d'évaluer, poursuivit-il, l'obscurité diminua et, quand la lumière du jour reparut enfin, je regardai le spectacle avec terreur. C'était un paysage nouveau que je voyais: la mer avait disparu, des montagnes avaient surgi, encerclant ce qui était, auparavant, la cité d'une civilisation très avancée. Je regardais autour de moi comme fasciné par l'horreur. Je compris que nous étions des milliers de pieds plus haut, et bien que voyant les archives akashiques, je sentais aussi que l'air était rare, et qu'il n,existait pas le moindre signe de vie. Et comme je le regardais, le tableau s'évanouit soudain et je me retrouvai au point d'où j'étais parti au niveau le plus bas du Potala, là où j'avais subi la cérémonie de la petite mort et où l'on m'avait informé amplement.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 77 et 78)(Extrait 08)}. Méditation.
« Je vois que vous méditez ou essayez de méditer. Il existe pour cela d'excellents moyens, Lobsang. Vous devez pour cela être contents et tranquille. Vous ne pouvez méditer si vous avez l'esprit troublé, ou êtes entouré de gens. Vous devez être seul ou avec une personne seulement, mais quelqu'un que vous aimez.
« Vous devez toujours regarder quelque chose de noir, ou de blanc. Si vous fixer le sol, votre attention peut être distraite par un petit gravier ou un insecte. Vous ne pouvez méditer sérieusement qu'en regardant une chose ou un objet incapable d'attirer le regard. Vos yeux, qui se lassent de fixer une chose sans intérêt, se dissocient alors du cerveau - ce qui fait que celui-ci, n'ayant rien pour le distraire optiquement, est alors libre d'obéir à ce que requiert votre subconscient; et ainsi, si vous avez instruit votre subconscient que vous allez méditer, vous méditerez. Vous découvrirez que, dans cette méditation, vos sens et toute votre perception sont décuplés, et cette sensation est signe de véritable méditation. Dans les années à venir, vous rencontrerez de nombreux cultes qui enseigneront la méditation si on y met le prix, mais ce n'est pas la méditation comme nous l'entendons, ou comme nous la voulons. C'est une chose avec laquelle les gens d'un culte louent, mais elle n'a aucune vertu.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 114 à 120)(Extrait 09)}.Rencontre en Astral de l'Anglais et transmigration.
- Mon frère, je sais à quoi vous pensez. Vous cherchez à comprendre pourquoi je suis dans cet état. Je vais vous le dire : je me trouvais regardant sur la colline de Fer, quand un officier chinois, qui était non loin de là, m'accusa de le dévisager avec, dans l'esprit, de mauvaises pensées. Ce que je niai, car ce n'était pas vrai. Après avoir dit que tous les prêtres étaient des menteurs, il donna l'ordre à ses hommes de m'attacher avec une corde à l'arrière de la voiture, et ravis, ils me traînèrent au long de la route, face contre terre.
Il souleva sa robe et je vis qu'il n'était plus qu'une masse de chairs déchirées.
- Oui, dit-il, la route m'a emporté le nez, arraché le visage, et aussi bien d'autre chose, et je rejoindrai bientôt l'au-delà; mais avant de connaître cette délivrance, j'ai à accomplir une dernière tâche.
- Cette matière de la transmigration et la possibilité que nous pourrions avoir à l'utiliser sont connues depuis de nombreuses années, et l'étude du projet m'en avait été confiée. J'ai consulté nombre de manuscrits anciens pouvant me fournir des informations. J'ai dû étudier les archives akashiques et amasser tout ce que j'ai pu de connaissances. Les Chinois m'ayant enfin délivré de ma corde, l'officier estima qu'il n'en avait pas fini. Me frappant encore tandis que je gisais dans la poussière, il s'écria : « Vous me fixiez pour attirer sur moi le mauvais oeil, eh bien! de cela vous serez puni. Vous ne fixerez plus personne. » Damassant sur la route une pierre pointue, un de ses hommes me creva les yeux, les arracha de leurs orbites, et tous s'en allèrent en riant.
« Quand les gens, horrifiés,
qui avaient assisté à la scène, purent s'approcher
de moi, ils me soulevèrent et m'emportèrent dans une maison.
Je m'évanouis et, quand je revins à moi, je découvris
que mes yeux avaient été retirés et que j'avais été
très bien soigné avec des emplâtres d'herbes. Puis,
furtivement, de nuit, on me porta dans les montagnes pour y attendre votre
venue. Je dois vous accompagner dans un voyage dans l'astral d'où
je ne reviendrai pas.
Une légère couleur revint sur ses joues et il ajouta :
- Nous devons aller dans l'astral.
Nous reprîmes la route familière - tous deux dans la position du lotus, position que nous, gens de l'Est, n'avons aucune peine à observer et à maintenir. Et après avoir dit les mantra de circonstance, nos vibrations furent si amplifiées que, par le bond presque imperceptible qui accompagne une telle transition, nous quittâmes nos corps, moi temporairement et mon compagnon définitivement.
Nous perdîmes de vue la grisaille de la terre et la blancheur des neiges éternelles. Devant nous apparut un voile, un voile chatoyant blanc bleuâtre qui, en l'approchant, donnait l'impression d'être une barrière impénétrable; mais les initiés pouvaient la traverser en toute liberté. Ce qui était notre cas, et nous nous trouvâmes dans une zone de glorieuse lumière où régnait une impression de joie.
À ce point du monde astral, nous étions sur un gazon vert et sous nos pieds l'herbe était courte et comme élastique.
- Ah! dit le lama dans un soupir, comme c'est bon de vous revoir, bon de ne plus souffrir. Ma tâche sera bientôt remplie, et alors je serai rendu, au moins pour un temps.
Et disant cela, il me précéda au long d'un sentier plaisant.
Le paysage était couvert d'arbres, portant tous des feuilles rouges, vertes et jaunes. Une rivière majestueuse coulait dans laquelle se reflétait le ciel bleu. Des nuages flottaient paresseusement au-dessus de nos têtes et l'atmosphère qui régnait là était pleine de vitalité et de joie sainte.
Dans les arbres chantaient les plus curieux des oiseaux, des oiseaux jamais vus sur terre, au plumage et aux couleurs qui faisaient d'eux des créatures glorieuses.
Après avoir marché parmi les arbres, nous arrivâmes devant un jardin composé de Fleurs également inconnues. Elle semblaient s'abaisser vers nous comme pour nous saluer. Et des gens se promenaient, se baissant de temps à autre pour respirer une fleur. Tous ces êtres donnaient l'impression de bonheur et de paix, et la peur n'existait pas.
Et soudain, devant nous, s'éleva
ce qui semblait être un immense temple. Sa coupole était d'or,
et les murs qui la soutenaient d'une sorte de couleur fauve. D'autres bâtiments
se dressaient, chacun d'une teinte passtel, mais toutes harmonisées;
à la porte du temple, un groupe de gens attendaient. Certains portaient
la robe du Tibet, et un homme était vêtu de quelque chose
de noir. C'était un Occidental - en vêtements de l'Occident.
Les lamas, en nous voyant, tendirent les mains pour nous accueillir. Je reconnus l'un d'eux - mon guide et ami - le lama Mingyar Donduf, et je sus que tout serait bien pour cet homme si bon et si parfait.
Les salutations une fois échangées, nous pénétrâmes dans le corps du grand temple, traversant le hall central, puis nous entrâmes dans une petite pièce dont l'existence n'était pas facile à discerner - ses murs s'écartant pour nous admettre, puis se refermant hermétiquement derrière nous.
Mon guide, qui était visiblement le porte-parole, se tourna vers moi en disant :
- Mon frère,voici le jeune homme dont vous allez habiter le corps.
Comme frappé de stupeur, je dévisageai le jeune homme. Nous nous ressemblions si peu. Riant, le lama leva le doigt en disant :
- Doucement, Lobsang, ne soyez pas trop rapide dans vos jugements. Tout ceci a été soigneusement projeté. Je vais d'abord vous montrer quelques images des archives akashiques.
Comme nous achevions de les regarder, il s'adressa au jeune homme :
- Je pense qu'il est temps que vous nous parliez un peu de vous, car il importe que celui qui est sur le point d'habiter votre corps sache ce à quoi il sera confronté.
Le jeune homme semblait en fait assez rude, et dit d'une voix lugubre :
- Je n'ai vraiment rien à dire sur mon passé, et si j'en parlais, ce que je dirais ne serait utilisé qu'à mon désavantage.
Le regardant d'un air triste, mon guide répondit :
- Jeune homme, notre expérience fait que nous ne jugeons pas un homme par ce qu'est sa naissance, mais par ce qu'il est. Vous songiez au suicide, un péché mortel qui eût pu vous coûter de nombreuses vies de dureté et de souffrances. Nous vous offrons la paix, la paix de l'astral, afin de vous aider à comprendre quelques-unes des choses qui vous ont troublé durant votre vie. Plus vous coopérerez, et mieux nous pourrons vous aider, et aider à la tâche que nous avons à accomplir.
Le jeune homme secoua la tête :
- Non, dit-il, l'arrangement était que je voulais laisser mon corps et que vous vouliez le faire habiter par quelqu'un d'autre; c'était là tout notre arrangement, et je le tiens.
Il y eut un éclair soudain, et le jeune homme disparut. Le vieux lama qui était avec moi, et qui était maintenant un jeune homme plein de santé, s'exclama :
- Oh! la la! avec des idées
si féroces, il ne pouvait pas demeurer avec nous ici sur ce plan
astral. Nous le laisserons dormir pour cette nuit. Nous ne voulons pas
que le corps soit abîmé ou endommagé, aussi il me faudra
trouver le moyen de repartir avec vous pour Lhassa jusqu'à la nuit
prochaine.
Le temps passait, et me rendant compte que le vieux lama s'affaiblissait rapidement, je dus lui dire :
Il est temps que nous allions dans l'astral.
- Oui, répliqua-t-il, je ne reverrai plus ce corps qui est mien. Il nous faut partir, car si je mourais avant d'arriver dans l'astral, cela nous retarderait.
Nous nous élevâmes, non dans l'astral que nous avions déjà visité, mais vers une maison d'Angleterre. Nous vîmes le visage de l'homme rencontré antérieurement dans l'astral. Il semblait très triste et malheureux, mais dormait d'un sommeil profond. Le vieux lama murmura : « Venez-vous? » Je murmurai moi aussi : « Venez-vous? » Et, comme en rechignant, la forme astrale de cet homme émergea de son corps physique. Lentement elle s'échappa, et ensuite se reforma au-dessus de lui dans la forme exacte de son corps, puis renversa sa position, la tête du corps astral prenant la place des pieds. La forme vacilla, puis se mit debout. Il semblait vraiment féroce, et je vis qu'il ne se rappelait pas nous avoir jamais vus. J'en fus étonné, mais mon compagnon m'expliqua qu'il s'était retiré avec une violence qui avait oblitéré tous ses souvenirs.
- Ainsi, vous voulez quitter votre corps? Demandai-je.
- Certainement, répondit-il hargneusement. Je détesse être ici.
Je le regardai plein d'appréhension, et même avec frayeur. Comment allais-je prendre le corps d'un tel homme, si féroce? Il rit et dit :
- Ainsi, VOUS voulez mon corps? Peu importe ce que vous voulez ou qui vous êtes en Angleterre. Tout ce qui compte, c'est qui vous connaissez.
Lui ayant parlé pendant un moment, il se calma et je lui dis alors :
- Il vous faudra porter la barbe. Je ne peux pas me raser, car les Japonais m'ont abîmé les mâchoires. Pouvez-vous faire pousser votre barbe?
Oui, monsieur, répliqua-t-il, je le peux et je le ferai.
- En un mois, elle devrait avoir poussé. À ce moment, je reviendrai vous voir pour prendre possession de votre corps et vous serez capable de rejoindre le monde astral, d'y trouver la tranquillité et de découvrir qu'on peut être heureux de vivre. Mais vous nous aiderez beaucoup en nous parlant de votre vie.
- Non! Non! répondit-il
farouchement. Je ne peux pas suporter d'en parler.
Mais faisons maintenant un bond dans le temps. Le jeune homme, depuis plusieurs années à présent dans l'astral, a mûri, s'est adouci et, dans une certaine mesure, a conscience des difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Et il a enfin accepté de nous conter l"histoire de sa vie. Lui, sur le monde astral, et moi, Lobsang Rampa, ici sur le monde terrestre, essayant de consigner ces choses par écrit, comme elles sont dites par le jeune homme. Nous aurons bientôt son histoire, les noms en seront tus pour ne peiner personne. Cela n'est pas une histoire de vengeance, mais d'amertume. C'est en fait une histoire de triomphe sur des obstacles en apparences insurmontables. Nombres de tentatives ont été faites pour stopper mes livres. Mais je me suis toujours souvenu que, même entouré de moucherons et de mouches à viande bourdonnant autour de lui, un homme peut continuer son travail. Je dis donc que je n'ai aucun besoin d'être amer, car ce que je veux faire est maintenant possible.
Je répète avec la plus extrême sincérité que tous mes livres sont vrais - et ne contiennent que la vérité.
Je peux faire toutes les choses dont je parle, mais pas pour une démonstration publique, pour la simple raison que je ne suis ni un charlatan ni un acteur de foire. Ces choses ne servent qu'à la réalisation de ma tâche.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 121 à 132)(Extrait 10)}. Histoire de l'Hôte.
Voici donc l'histoire de la vie de l'hôte - une histoire dont le récit est difficile, vu que le conteur est sur le plan astral, et que celui qui doit transcrire ce récit est, lui, dans la ville de Calgary (Alberta) au Canada. Cette histoire est hors de propos et crée une coupure entre ce qui a été déjà écrit et ce qui suivra; mais quand on traite des problèmes d'astral, la chronologie n'a pas d'importance et on doit, pour ce qui est de la question temps, faire certaines concessions, le temps sur le plan astral n'étant pas ce qu'il est sur le plans terrestre. Et si je n'ai pas livré plus tôt cette histoire, c'était pour éviter le monceau de lettres qui m'auraient posé toutes sortes de questions. Je dirai donc qu'à partir de cet instant, tout est dicté par celui que nous appellerons l'« hôte. »
Grand-père était, à la vérité, un homme très important, du moins dans le district rural de Plympton qui, pour autant qu'il m'en souvienne, incluait Plympton St. Mary, Plympton St. Maurice, Underwood et Colebrook, et quelques autres petites localités.
Grand père était le chef du Service des Eaux de Plympton. Chaque jour, partant à dos de poney, il se dirigeait à travers les collines jusqu'à une petite hutte où se tenait le réservoir. Il était armé d'un bâton d'environ un mètre de long, dont l'une des extrémités était en forme de godet et l'autre, arrondie. Il marchait, l'oreille collée à l'extrémité en forme de godet, tandis que l'autre reposait sur le sol. Cela lui permettait d'entendre l'eau se précipiter à travers les tuyaux pour s'en aller alimenter les robinets de Plympton et autres districts.
Les affaires de grand-père étaient florissantes et faisaient vivre plusieurs hommes et quelques apprentis. Il leur enseignait la plomberie - d'où les racontars injurieux qui devaient naître plus tard - la ferblanterie et la construction mécanique. À cette époque - tout au début du siècle - les gens ne se précipitaient pas dans le supermarché quand ils avaient besoin d'une casserole ou autre instrument de cuisine : ces choses étaient faites è la main, par des ouvriers comme ceux de grand-père.
Il habitait Mayoralty house, à Plympton St. Maurice. Cette maison avait été celle du maire et était située juste en face de l'hôtel de ville et du poste de police.
Mayoralty House consistait en 4 ou 5 acres de terre, divisées en 3 sections. La première, aboutissait à la maison de 4 étages, formait un jardin muré d'à peine un acre de surface; et dans ce jardin proche de la maison se trouvait une sorte de grotte érigée à l'aide de gros cailloux, et dont les fenêtres étaient faites de vitraux de couleurs variées. À l'extérieur...
Plus loin, vers le bas du jardin, était la serre, joie de mon grand-père, et derrière la serre s'étendait le verger.
À l'extérieur de ce jardin, clos de murs, passait une route privée qui, s'écartant de la route principale, menait à une autre partie de Mayoralty House. Et, au bas de cette route, on voyait les bâtiments de la malterie qui, pour des raisons économiques, avaient cessé d'être utilisés. Près de cette malterie était le poste d'incendie. Grand-père assurait ce service public, n'exigeant aucune rétribution s'il s'agissait d'un incendie survenant chez de pauvres gens. Tous...
Sous la maison étaient
les ateliers où travaillaient ferblantiers et chaudronniers.
Grand-père avait deux fils et une fille. Sans leur demander leur avis, les fils avaient été lancés dans l'apprentissage, apprenant toutes les branches du métier - et la plomberie que l'on retrouve partout -, et cela tout en poursuivant les études qui leur permettraient d'obtenir le certificat nécessaire.
Mon père était un très bon ingénieur, mais, supportant difficilement le caractère dominateur de grand-père, il le quitta et s'installa à St. Maurice dans une maison qu'on appelait « Brick-House », car c'était la seule maison de brique rouge de la rue. Père se maria et vécut pour un temps à St. Maurice. Un fils naquit, mourant bien vite, puis une fille, et, assez longtemps après, je vins au monde, ne parvenant jamais à chasser l'idée que je fus l'enfant non désiré, mais un simple accident. Je ne fus pas aimé et n'eus jamais le droit d'avoir des amis. Je ne faisais jamais rien de bien; j'avais toujours tort, alors que ma soeur était toujours l'objet de privilèges.
Mes parents déménagèrent et s'installèrent à Ridgeway, dans la commune de St.Mary. Ils montèrent une affaire de plomberie et d'électricité, laquelle commençait juste à entrer dans l'usage courant. Mère venait d'une excellente famille du Devonshire qui avait connu de gros revers d'argent.
Mes parents ne s'entendaient pas. Mère avait un caractère trop dominateur... La ruine de sa famille l'avait terriblement affecté, et elle semblait reporter son amertume sur mon père.
Grand-père avait un frère, peintre de talent et membre de l'Académie royale. J'admirais beaucoup une de ses toiles, le départ de Mayflower pour l 'Amérique, un tableau merveilleux qui, avait dit « oncle Richard », irait plus tard à l'un de nous. Il revint à ma soeur, et Dieu sait qu'il n'était rie que je convoitais autant que cette toile. On me cosola en me promettant un train que je n'eus jamais, sous prétexte que ma soeur voulait un piano et qu'on allait le lui acheter.
Mais toutes ces amertumes ne
sont pas l'objet de ce récit, et si je dis toutes ces choses, c'est
parce qu'elles ont compté dans ma décision de consentir à
ce qu'on prenne possession de mon corps. De toute façon, j'en avais
assez de lui.
J'étais né souffreteux, et ma naissance rendit ma mère très malade - l'empoisonnant plus ou moins - et de cela je fus tenu pour responsable. Que pouvais-je faire?...
Ma première école était ce qu'on appellerait une « école de dames ». ... ce n'était pas à proprement parler une école, mais une garderie où les parents envoyaient leurs enfants pour ne pas les avoir sur le dos. La marche était longue depuis Ridgeway et représentait pour moi, enfant peu robuste, une épreuve assez pénible. Mais de ma santé, il n'était pas tenu compte. Je devais aller à l'école. J'y restai peu de temps, étant jugé trop âgé, et fus placé dans une école préparatoire qu'on appelait « Beard School ». ...
... Ce fut la première école où je commençai à apprendre un petit quelque chose, et si je n'appris pas davantage, la faute n'en était pas imputable à Mr Beard, mais à moi....
... Je fus l'un des premiers élèves à y être inscrit. Je n'ai jamais aimé cette école, dont la plupart des maîtres, gens récemment démobilisés, traitaient les écoliers comme des troupiers : ... des gestes brutaux...
La récréation - c'était ainsi qu'on l'appelait - consistait en un bon kilomètre de marche à travers les terrains de jeux de l'ancienne école secondaire.
... mes parents, sans prendre la peine de savoir ce qui pourrait m'intéresser, décidèrent que je ferais mon apprentissage d'ingénieur dans une firme de Plymouth. ... Cette firme était en fait l'agent, pour le Devon du Sud, des motos Douglas. Autre endroit antipatique où les conditions de vie et de travail étaient presque inhumaines. Nous, les apprentis, étions quelquefois envoyés à des kilomètres, afin d'aller y chercher une moto et la ramener. Nous y allions avec le bus, mais il fallait ramener - comme ce fut le cas pour moi, un certain jour - une énorme Harley Davidson que je ne savais pas monter. Ce qui me valut d'être arrêté par deux policiers de la route, jeté à l'arrière de leur voiture spéciale, amené au poste et mis dans une cellule.
Huit heures plus tard, un des
hommes de la firme venait m'identifier et me délivrer. Je crois
que je suis en droit de ne pas aimer la police car, ma vie durant, je n'ai
cessé d'avoir des ennuis avec elle, soit parce qu'elle ne me permettait
pas de m'expliquer, soit pour toute autre raison toujours injuste.
J'étais dans un état de santé qui eût dû inquiéter ma famille, mais, même fiévreux, ma mère m'arrachait du lit, me conduisant parfois jusqu'au bus, pour m'envoyer travailler. Un jour, cependant, comme je ne parvenais pas à me lever, elle téléphona au Dr Stamp, qui finit par venir me voir 12 heures plus tard. « L'hôpital » immédiatement, dit-il. ...
Je passai 11 semaines à l'hôpital, soigné pour de graves accidents pulmonaires ...
Je restai donc à la maison, ne recouvrant pas vraiment la santé, etcontraint de faire de fréquents séjours à l'hôpital. Puis ma vue, soudain, donna des ennuis....
Mon père était passionné par la radio et possédait un petit poste qui me semblait la chose la plus merveilleuse du monde. Il s'était mis à en construire lui-même et avait monté un petit commerce de vente de ces postes et de réparations électriques.
Comme on venait de décider que j'avais besoin, pour ma santé, de changer d'air, et bien que très malade encore, on m'installa sur une vieille bicyclette et, en compagnie d'un ouvrier, je partis pour Lydford où j'avais une tante. J'ai souvent souhaité qu'elle fût ma mère, car elle était bonne et je l'aimais comme je n'ai jamais aimé ma mère. Elle me soigna, me traitant comme si j'étais son fils. Et quand il me fallut refaire, dans l'autre sens, les quelques 30 km qui me séparaient de la maison, ma respiration était beaucoup moins pénible, et l'air me parut revigorant, en traversant les landes du Devonshire.
De retour à Plympton,
je commençai à prendre des cours par correspondance, mais
les études furent interrompues par ma mère qui décida
que je devais travailler. Comme mon père avait un stock de poste
de radio et de matériel électrique à vendre, on me
chargea d'aller placer ces articles chez les petits revendeurs. Je circulais
beaucoup et, bien vite, cette existence se révéla trop harassante
pour ma santé qui, de nouveau, lâcha. Pris soudain de cécité
alors que j'étais au volant, car le travail exigeait que je conduise,
je parvins à arrêter la voiture. Je bloquai la circulation
et j'eus beaucoup de peine à convaincre les gens que j'étais
malade. Ils appelèrent une ambulance qui m'emmena à l'hôpital,
et la première pensée de mes parents, quand on les informa,
fut pour la voiture. Tout ce qui était à l'intérieur
avait été volé durant mon transfert à l'hôpital,
ce qui acheva de me rendre un peu plus haïssable à leurs yeux.
L'hôpital, heureusement, me remit d'aplomb, et je rentrai au foyer.
Mes parents insistèrent alors pour que je reçoive une formation d'opérateur radio. Comme il existait dans les faubourgs de Southampton un école spéciale formant les opérateurs radio d'aviation, je partis donc pour Southampton. J'y étudiai pendant un certain temps, passai mes examens et obtins un diplôme d'opérateur de première classe. Je devais, en même temps, aller passer un examen à Croydon - examen que je passai avec succès. De même, j'appris le pilotage et obtins ma licence. Mais, recalé à l'examen médical - qui m'aurait permis de piloter les avions de ligne -, je fus relégué comme rampant, avant même d'avoir débuté dans la carrière.
Blâmé dès mon retour à la maison pour ma mauvaise santé - ce dont je n'étais pas responsable - qui me valait d'avoir échoué dans cette nouvelle voie dont les études avaient coûté de l'argent à ma famille, celle-ci se réunit, discuta longuement, décidée à ce que je tente autre chose, afin de ne pas gaspiller ma vie.
À ce moment précis, se présenta une possibilité inattendue, sous les espèces de l'inspecteur sanitaire local qui était très lié avec mes parents. L'écologie commençant à préoccuper les gens, particulièrement dans les grandes villes où la pollution causée par les fumées d'usines devenait inquiétante; on venait de créer de nouveaux emplois d'inspecteurs des fumées. C'était, dit l'homme, un bon job, bien payé, mais j'aurais besoin de prendre quelques cours. En 3 mois, j'étais prêt pour l'examen auquel j'étais reçu. Mais j'avais l'obligation d'aller à Londres pour étudier au Royal Sanitary Institue. De mauvaise grâce, mes parents avancèrent l'argent et je partis. Je travaillai très sérieusement et gagnai mon diplôme.
Portant fièrement mon
certificat, et me croyant enfin prêt, je rentrai à Plympton.
Appelé à Birmingham pour un entretien concernant un poste
auquel j'avais postulé, je me le vis refusé pour la raison
que je ne résidais pas dans le comté. Il en fut de même
à Plymouth, mais là, ce n'était plus une histoire
de comté, mais de ville. Après des années où
j'acceptai n'importe quel travail pour gagner de quoi vivre et me vêtir,
mon père mourut. Il était malade depuis des années
et ne quittait pratiquement plus son lit.
Ma mère était partie vivre avec ma soeur, et j'avais finalement trouvé un emploi dans une firme d'équipement chirurgicaux du Middlesex, en Angleterre - où j'assumais plusieurs responsabilités et rédigeais la publicité. Je pris quelques cours et acquis une telle capacité dans l'installation des équipements chirurgicaux que je fus nommé consultant et déplacé a Londres.
Mais entre-temps, la guerre avait éclaté - et je m'était marié. Mais sur cet événement de ma vie, je me tairai, car la presse en a déjà trop parlé - et de façon presque toujours mensongère. On m'a demandé de parler de ma vie, je m'en tiendrai donc à ma vie.
Nous finîmes par trouver un appartement dans le secteur de Kinightsbride, et je bénis le ciel de pouvoir me rendre à mon bureau par le métro. La guerre commençait à rendre tout très difficile - rationnement et autres inconvénients. Le bombardement sur Londres allait s'accentuant.
Une nuit, au cours d'un effroyable raid, l'endroit où nous vivons fut bombardé et nous dûmes sortir, en pleine nuit, dans la tenue où nous étions. Dans l'obscurité où nous errions comme tant d'autres gens, les bombes tombaient et le ciel était rouge des flammes de l'incendie d'East End. La cathédrale Saint Paul se silhouettait contre les flammes tandis que vers le ciel montaient de grands nuages de fumée.
L'aube vint enfin. Je téléphonai à mon employeur que j'avais été sinistré - ce à quoi il me répondit que ce n'était pas une raisin pour ne pas travailler. À peine vêtu et n'ayant pas mangé, je partis pour le bureau.
L'eau ruisselait de partout. L'immeuble avait été bombardé et toute l'installation d'eau détruite. Le chaos était total.
Considérant qu'il était
inutile d'essayer de sauver quoi que ce soit, mon employeur me dit qu'il
abandonnait tout et partit s'installer à la campagne, et il m'invita
à l'accompagner. Sans argent, ce qui était mon cas, comment
songer à m'installer à nouveau? Incapable de le suivre, je
perdis mon job en pleine guerre.
Comment trouver un autre emploi? En désespoir de cause, j'allai rendre visite aux gens qui dirigeaient le bureau de cours par correspondance que j'avais suivis.
Ils avaient besoin d'un homme, le salaire serait de 5 livres par semaine et je devrais vivre dans le Surrey, à Weybridge. Mais il me fallait encore subir l'entretien avec le directeur. Je l'attendis et tout se passa bien. j'avais le poste - et débutai le lendemain, comme employé affecté à la correspondance.
Il semble toujours que ce soit un crime que d'être d'une certaine catégorie. On m'a toujours dit que mon père était plombier. Il ne l'était pas, en fait, mais quel mal y aurait-il eu à ce qu'il l'ait été? Et que dire de ce Mr Crapper - le gentelman qui inventa le water-closet que nous connaissons actuellement? Crapper - vous vous souvenez - était un plombier, et un très bon plombier, et cette merveilleuse invention le rendit très cher au roi Édouard qui le traita comme un ami personnel. Ce qui nous montre qu'un plombier peut, tout comme un épicier, être l'ami d'un roi. Témoin le cas de Thomas Lipton, ami du roi George V. Et en quoi le fait que Jésus ait été le fils d'un charpentier serait-il une disgrâce?
Tout cela m'a considérablement éloigné de mon histoire; mais je tiens à affirmer que je préférerais de beaucoup être fils d'un plombier que fils de ces pauvres types qui s'appellent eux-mêmes journalistes et qui, au contraire des plombiers, couvrent les gens de saletés, alors que les premiers les en débarrassent.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 132 à 135)(Extrait 11)}. La transmission de son corps à Rampa.
La vie à Weybridge n'était pas très drôle. Outre mon activité de bureau, je fus de plus chargé de la garde à exercer au cours des raids, ce qui m'attira des ennuis d'un autre gardien, jaloux de moi. Les difficultés d'approvisionnement augmentaient de jour en jour.
Puis je reçus mes papiers m'informant que j'étais appelé et devais me présenter au conseil de révision. Une foule d'hommes attendaient, dans un grand hall, d'être examinés. Quand vint mon tour, je dis que j'avais eu la T.B.
- Vous savez...
- Je vous envoie à Kingston Hospital. On vous y examinera et on saura si oui ou non vous êtes tuberculeux. ...
Le lendemain, quand j'informai mon employeur que je devais m'absenter pour aller à l'hôpital me faire examiner, il sembla excédé par mes histoires de santé. ... Trois semaines plus tard, j'étais appelé à la clinique de Weybridge où le médecin... confirmait que, si j'étais incorporé dans l'état où étaient mes poumons, je serais loin d'être utile à l'armée.
Un jour que je me promenais, mon travail achevé, et le crépuscule approchant, je butai contre une racine dénudée et m'étalai de tout mon long.
Je me relevai - mais que Dieu bénisse mon âme! - pour découvrir que « je » n'étais pas « moi », car je me tenais debout et mon corps était étalé face contre terre. Je regardai autour de moi avec plus que de l'étonnement, et vis des gens étrangers m'entourant. Des moines , pensai-je, mais que diable des moines pouvaient-ils bien faire ici? Je les regardai, puis regardai ensuite ce que je supposais être mon corps sur le sol. J'entendis alors une voix dans ma tête. J'eus d'abord l'impression d'un jargon étranger, mais en écoutant, j'eus la surprise de découvrir que je le comprenais.
« Jeune homme, dit la voix, vous pensez à vous tuer. Quelle qu'en soit la raison ou l'excuse, le suicide est toujours une erreur.
« C'est facile à
vous de parler ainsi, pensai-je, vous ne connaissez pas tous mes problèmes.
»
Mais je ne dis rien, sachant que, si je le voulais, je pouvais être délivré de ce que je considérais comme les tortures de la terre. Je savais que mon corps pouvait être disponible à quelque esprit désirant l'habiter. Ils avaient d'abord dit que je devais changer mon nom - ce que je confiai à ma femme qui me crut dément. Mais je changeai de nom, légalement.
Puis, soudain, toute ma dentition me causa de terribles souffrances. Je connus à nouveau des jours effroyables, vivant pratiquement chez les dentistes; puis d'autres interminables ennuis nous amenèrent à déménager et à venir habiter une banlieue de Londres, Thames Ditton. J'essayai de trouver un travail, mais la guerre venait de finir et, avec les hommes démobilisés, le marché du travail se trouvait saturé.
Et un soir, je fus approché par un groupe d'hommes qui me demandèrent si j'étais toujours d'accord pour quitter mon corps et aller dans ce que je pensais être alors le paradis. Ils ne dirent pas paradis, mais « monde astral ». Leur ayant répondu que j'en avais plus que jamais le désir, ils me dirent de rester chez moi le lendemain. Un homme vêtu d'une robe jaune me dit :
- Vous voyez cet arbre, eh bien! vous vous accrocherez à cette arbre là-bas et vous vous laisserez filer vers le haut.
L'heure à laquelle le faire me fut indiquée. Je devrais, sous peine de souffrances pour moi et pour d'autres, suivre toutes les instructions à la lettre. Et si je ne le faisais pas, je resterais sur la terre.
Le lendemain, me voyant rester à la maison, ma femme trouva mon comportement étrange. Mais une minute avant l'heure dite, je me rendis vers le fameux arbre. Je m'y accrochai, ainsi qu'on me l'avait ordonné, et retombai comme frappé par la foudre. Je recommençai et je vis une corde d'argent qui sortait de moi. Je cherchai à m'en saisir, mais mes mains en étaient doucement tenues à distance. J'étais étendu sur le sol, ayant très peur, car deux personnes faisaient quelque chose à cette corde, et une troisième était là, avec dans sa main une autre corde, et - horreur! - je voyais à travers les trois personnes comme si elles étaient transparentes. Je me demandai si je voyais vraiment tout cela ou si mon cerveau m'avait quitté.
Il y eut enfin une sorte de bruit et je découvris - ô joie suprême! - que je flottais dans un monde merveilleux. Ayant rempli la partie de mon contrat traitant de ma vie passée, je vais maintenant revenir à la partie concernant le monde astral...
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 135 à 140)(Extrait 12)}. Le Transfert de corps.
Son corps était sur le sol, se tortillant légèrement, le mien aussi, mais dans mon cas - et je n'ai pas honte de le dire -, c'était de peur. L'aspect du corps étendu là devant moi n'avait rien de bien plaisant à voir, mais comme un lama du Tibet obéit aux ordres, je me tins près du corps tandis que deux de mes frères lamas se débattaient avec la corde d'argent de l'homme. Il leur fallait attacher la mienne avant que la sienne ne soit débranchée complètement. Le pauvre type était, fort heureusement, complètement étourdi et ne bougeait pas.
Ma corde - après un temps qui me parut interminable, mais qui en fait ne dura qu'une fraction de seconde - était attachée, et la sienne détachée. Il fut rapidement emmené. Je regardai ce corps, auquel j'étais maintenant fixé, et frissonnai. Mais, obéissant aux ordres, je laissai ma forme astrale s'enfoncer sur ce corps qui allait être le mien. Le premier contact fut terrible - froid et visqueux; effrayé, je me levai à nouveau. Deux lamas s'avancèrent pour m'immobiliser et, lentement, je m'enfonçai à nouveau.
Le contact était toujours aussi horrible - une expérience que je ne veux plus jamais connaître.
Je me faisais l'impression d'être trop large, ou que le corps était trop étroit pour moi. Et l'odeur! Mon vieux corps se mourait, mais, au moins, c'était le mien.
Je ne saurais expliquer clairement ce que je fis ensuite, sinon que je tâtonnai gauchement pour essayer de saisir les nerfs moteurs du cerveau. Comment parvins-je à faire marcher cette chose en désordre? Pendant un moment, je restai étendu, impuissant et comme paralysé. Le corps se refusait à fonctionner. Mais avec l'aide de mes frères de l'astral, je conquis le contrôle de moi-même. Me secouant, je me mis debout, et je hurlai presque d'horreur en découvrant que je marchais à reculons. Je me demandais, horrifié, si je pourrais réussir à maîtriser l'expérience.
J'étais incapable de me mouvoir, et, du coin de l'oeil, je vis que les deux lamas paraissaient inquiets. Soudain l'un d'eux s'écria :
- Lobsang, vos doigts ont bougé, essayez maintenant de faire bouger vos pieds.
Ce que je fis. Je compris que je devais tout réapprendre.
Avec un immense effort, j'essayai de me lever, mais retombai, puis parvins enfin à me mettre debout et à presser mon dos contre cet arbre amical.
Un bruit, puis une porte s'ouvrit et une femme accourut en s'écriant :
- Oh! qu'avez-vous fait? Entrez et venez vous étendre.
J'eus un choc. Je pensais aus
deux lamas qui étaient avec moi et je craignais que la femme ne
se fâchât contre eux, mais elle était incapable de les
voir, puisqu'ils étaient invisibles, et cela fut encore pour moi
une chose surprenante.
La femme vint vers moi et, en me regardant, son visage eut une expression étrange, comme si elle allait être prise d'hystérie, mais, parvenant à se contrôler, elle posa ses bras autour de mes épaules.
Silencieusement, je réfléchis à la manière de contrôler mon corps et, lentement, calculant mes pas, j'arrivai à entrer dans la maison, à monter à l'étage et à m'écraser sur ce qui, visiblement, était un lit.
Trois jours durant, je restai là, prétextant une indisposition, mais travaillant à actionner mon corps et à le faire m'obéir.
Je songeai à ce qui m'avait été enseigné, il y avait tant d'années : « Lobsang, dans le lointain passé, les Grands Êtres situés bien au-delà de ce système, et les Êtres qui n'avaient pas de forme humaine, ont dû, pour des fins spéciales, se rendre sur cette terre. Pour ne pas attirer l'attention - ce qui se serait inévitablement produit s'ils était venus sous leur propre apparence -, on tenait toujours des corps disponibles prêts à les recevoir, ce qui leur permettait de se mêler aux habitants du lieu. »
Je dirai certaines choses, susceptibles d'aider ceux qui sont honnêtement intéressés par la transmigration. Je les dirai dans mon prochain livre. Mais pensez que ce que je vous présente est décidément une possibilité; l'humanité a envoyé un messager sur la Lune, mais l'humanité ignore le moyen de voyager dans l'espace profond. À l'échelle des distance de l'univers, le voyage vers la Lune est tout simplement insignifiant. Il faudrait des millions d'années à un vaisseau de l'espace pour atteindre d'autres étoiles, et cependant, il existe un moyen tellement plus simple de le faire. Le voyage astral peut être la réponse. Cela a déjà été réalisé par des créatures, n'ayant pas forme humaine, venant d'une galaxie complètement différente.
Si les humains savaient...
ils pourraient envoyer n'importe où des voyagers de l'astral - transcendant
le temps et l'espace. Ce voyage est aussi rapide que la pensée.
Une fraction de seconde suffit pour se trouver sur Mars, grâce au
voyage astral. Les explorateurs, dans l'avenir, seront à même,
par la transmigration, d'entrer dans le corps d'un habitant du pays visité
et y auront ainsi une expérience directe, dont ils pourront nous
faire profiter. Cela n'est pas de la science-fiction. C'est la vérité.
Cette possibilité appartient aux habitants de la terre, tout comme
aux habitants d'un autre monde qui, eux, ont déjà réalisé
l'expérience.
Mais quand on occupe un corps, on se heurte, malheureusement, à des graves inaptitudes, qui toutes ont à voir avec le contrôle musculaire. Un être, même très cultivé, mais qui n'est pas anglais, peut connaître cette langue à la perfection; mais il sera toutefois incapable de « faire tourner sa langue autour » des sons. Il ne pourra jamais les prononcer correctement.
Beaucoup de choses doivent être considérées quand il s'agit d'obtenir le véhicule, le corps convenable. Il importe de trouver un corps qui soit en harmonie avec le vôtre. Il s'agit d'un problème de « fréquence de vibrations ».
Ce que je cherche à vous dire ici, c'est que la transmission est possible si vous en connaissez le processus. Elle sera d'ailleurs une chose courante dans un avenir proche.
Mais revenons à Thames Ditton. C'était, en vérité, un charmant petit endroit de la banlieu de Londres, qu'on appelait l'un des dortoirs de la capitale. C'était un endroit verdoyant et tout planté d'arbres. Beaucoup de ces hommes qui prenaient le train chaque matin pour se rendre à Londres étaient des banquiers, agents d'assurances, courtiers, et autres.
Thames Ditton était habité par des gens de la « meilleure classe », et j'aimais la façon dont ils parlaient.
Mais l'élocution, pour moi, était chose difficile. Je devais penser avant que de parler, moi Oriental dans le corps d'un Occidental, et mon débit était souvent hésitant.
Pour un an ou deux, le corps
que l'on prend est fondamentalement le corps de l'hôte. Mais, petit
à petit, la fréquence du corps change, devenant finalement
la même que celle de son corps premier. C'est, je vous l'ai dit précédemment,
comme la galvanoplastie. Cela ne devrait pas être trop difficile
à croire, car c'est un remplacement des molécules, comme
dans la cicatrisation d'une coupure. C'est un peu ce qui se passe dans
la transmigration. Le corps cesse d'être le corps étranger
qui a été occupé et, molécule par molécule,
devient « son » propre corps, le corps que l'on a développé
et fait vivre.
Encore une chose au sujet de
la transmigration. Elle vous fait « différent ». Si
une personne ayant subi la transmigration touche accidentellement une autre
personne, celle-ci peut s,écrier : « Oh! vous me donnez la
chair de poule! » Vous devez donc, si vous songez à la transmigration,
mettre en bslsnce ses aventages et ses inconvénients. Vous avez
été témoin de la façon dont se reniflent des
chiens étrangers? C'est ce que j'ai connu à mon égard
dans le monde occidental. Les gens me trouvent différent, ne me
comprennent pas. Ils ne peuvent décider comment se comporter à
mon égard. Ce qui crée parfois des situations compliquées,
entre autres avec les policiers toujours soupçonneux, les gens de
la douane toujours prêts à croire le pire, etc. La transmigration
vous rend, en fait, inacceptable aux habitants du lieu où vous vivez.
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C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 153 à 156)(Extrait 13)}. Transmigration.
La nuit dernière, je m'éveillai après un sommeil peu reposant, pour me trouver entouré d'un groupe d'hommes, des lamas du Tibet,. Ils étaient dans l'astral, s'agitant pour me faire sortir du corps, afin que je vienne discuter de certaines choses avec eux. « Que vous arrive-t-il à vous tous? leur demandai-je. Je ne me sens pas bien, mais si je devais me sentir un peu plus mal encore, je ne tarderais pas à être là-bas de façon permanente. » Le lama Mingyar Donduf eut un sourire et dit : « C'est jutement ce dont nous avons peur. Nous voulons que vous fassiez quelque chose avant cela. »
Quand on est, comme je le suis, un habitué du voyage astral, ce n'est plus rien que de quitter son corps. Tout comme on sort de son lit, je m'extirpai de mon corps et partis pour l'astral. Nous marchâmes au bord d'un lac sur lequel jouaient des oiseaux aquatiques. Dans l'astral, les créatures n'ont aucune peur de l'homme. Nous asseyant sur la rive recouverte de mousse, mon guide me dit alors : « Vous savez, Lobsang, que vous n'avez pas parlé de façon assez détaillée de la transmigration. Nous tenions à ce que vous parliez des gens qui ont utilisé la transmigration. » Ne voulant pas gâcher, en faisant le grincheux, un moment si plaisant, je promis de me remettre à écrire le lendemain.
Je me sentais bien dans l'astral, libéré de toutes peines physiques, de tous soucis. Mais, comme on me le rappela, les gens n'étaient pas sur terre pour y vivre une partie de plaisir, mais parce qu'ils avaient quelque chose à apprendre, ou à enseigner.
Aujourd'hui, je dois donc écrire encore sur la transmigration.
Au temps de l'Atlantide - oh! mais oui, l'Atlantide a existé! - il y avait une civilisation très avancée. Les gens « marchaient avec les dieux ». Les jardiniers de la terre ne cessaient d'observer les développements en Atlantide. Mais comme ceux qu'on observe sont prudents à l'égard des observateurs, les jardiniers de la terre, conscients de cela, utilisèrent la transmigration pour se livrer à une observation plus subtile.
Les esprits des jardiniers de la terre se servirent de corps dont les vibrations convenaient et purent ainsi se mêler aux humains et savoir ce qu'ils pensaient d'eux.
Ceux des jardiniers de la terre
qui s'occupaient de cette mystérieuse civilisation dite «
sumérienne » avaient également des précepteurs
venant sur la terre par transmigration, grâce à un voyage
de quelques secondes.
Les Égyptiens, eux aussi, étaient contrôlés et entièrement instruit par les Entités supérieures qui utilisaient des corps spécialement cultivés, et quand ces corps n'étaient pas employés par les Entités, ils étaient nettoyés avec soin, puis enveloppés et placés dans des boîtes de pierre. Les Égyptiens, ceux qui étaient ignorants, croyaient, ayant épié ces cérémonies, que les jardiniers préservaient les corps, et ils se précipitèrent vers leurs prêtres pour les informer de ce qu'ils avaient vu.
Les prêtres, alors, songèrent à imiter la chose, et quand une personne d'assez haut rang mourait, ils l'enveloppaient alors de bandelettes, la recouvraient avec des épices; mais, s'apercevaient que le corps se décomposait, ils pensèrent à en retirer les organes tels que coeur, foie, intestins et poumons, qu'ils placèrent dans des vases séparés.
L'embaumement, bien sûr, était utilisé dans le cas où, un homme ou une femme de l'espace étant malades, on les plongeait en état d'animation suspendue, afin de pouvoir les retirer du vaisseau de l'espace et les emmener ailleurs pour y être traités.
Nombre de chefs fameux sur cette terre étaient des Entités ayant subi la transmigration - Abraham, Moïse, Lincoln, le Christ, et ce génie d'entre les génies, Léonard de Vinci, qui par ses inventions a aidé à accroître la connaissance de ce monde. Ses capacités et sa science dépassaient de très loin celles des gens de la terre. Celui qui fut connu sous le nom de Léonard de Vinci était un enfant illégitime ne jouissant pas d'avantages particuliers. Qui sait? Il aurait très bien pu être le fils d'un plombier! Le corps de la personne qui devint Léonard de Vinci était d'une telle intensité de vibration qu'une Entité très supérieure pouvait l'occuper, et faire toutes les choses qu'aucun humain ne pouvait faire.
J'insiste, et je dis que si les gens de ce monde voulaient seulement écouter ceux qui ont, en fait, pratiqué la transmigration, ce serait une chance extraordinaire d'explorer l'espace. Pensez à tous les mondes existants, et où l'on peut se rendre en quelques secondes. Certains de ces mondes ne seront peut-être jamais accessibles aux humains, soit pour des rasons d'atmosphère, de climat ou de gravitation.
Ceux qui sont versés
dans la science de la transmigration pourraient entrer dans le corps d'un
animal afin de l'étudier de façon efficiente. La chose a
été faite, et bien souvent, et à cause d'une mémoire
raciale, est née la croyance erronée qui veut que les humains
renaissent sous une forme animale. C'est inexact. De même, les animaux
ne reviennent pas sous une forme humaine. Les animaux ne sont pas inférieurs
aux humains. Mais, à cause de ce souvenir des jardiniers de la terre
empruntant le corps de certains animaux, la connaissance de ce fait a persisté
sous une forme dénaturée. C'est ainsi que les bonnes religions
sont dénaturées.
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