1. Rapport d'enquête, par Yves (conseiller général + équipe "SCI")
2. Commentaires de Chris Miller concernant le rapport d'enquête
3. Description des séquences vidéo + extraits AVI (Indeo Video 5.04)
3' Rapport de l'équipe ADV (Analyses de Documents Visuels), par Alain (Coord. ADV)
4. Digression : les lumières de Phoenix, 13 mars 97, par Thierry (Coord.Gén.)
5. Conclusions générales
6. Gallerie d'images
http://www.finart.be/UfocomHq/miller06.htm
{archive d'images à télécharger} 1.4 Mo
*********************************************
LE CAS "CHRIS MILLER"
Des O.V.N.I. observés régulièrement par un citoyen américain
Des militaires concluent à un phénomène inconnu.
Par Yves, Ufocom, Conseiller Général, Equipe scientifique, Octobre 1998 - Février 1999
http://www.finart.be/UfocomHq/miller01.htm
1. Rapport d'enquête, par Yves (conseiller général + équipe "SCI")
PARTIE 1
1 Récit des faits
1.1 L’incident de Tucson
En août 1998, l’Ufocom a reçu un
courrier des Etats-Unis. L’émetteur s’appelle Chris Miller. Il nous
a rapporté les curieux
incidents qui suivent et qui se sont produits
aux environs de Tucson (Arizona), entre janvier et mars 1998.
"Je m'appelle Chris Miller. [...] Je suis dans
une étrange situation. [...] Tout a commencé le 14 janvier
de cette année (1998
NdT), à 15:30, à Tucson. Pas un
nuage dans le ciel. J'ai regardé vers le haut et j'ai vu un cercle
formé de lumières ensemble
(5). Tout à coup, elles ont quitté
le cercle en ligne droite, vers le bas du cercle, se suivant à une
certaine distance l'une de
l'autre. [...] Ensuite j'ai pensé courir
cherche le caméscope. Quand je suis revenu (après environ
20 secondes), elles s'étaient
déjà déplacées vers
la ville (à peu près à 40 miles - 65 km - d'où
je les avaient vues la première fois). Elles continuaient à
se
déplacer à vive allure alors que
j'essayais de zoomer sur elles. Cependant, je n'ai pu les filmer que 3
minutes avant qu'elles ne
deviennent définitivement hors de vue.
Je les ai prises en train de manœuvrer, de changer constamment de position."
Chris Miller
Shanon Larriviere, la journaliste de Channel 13
Chris Miller nous dit aussi : "J'ai apporté
ma cassette vidéo à une chaîne d'informations locales,
KOLD. Ils ont été [...]
intrigués, et ont dit qu'ils souhaiteraient
l'envoyer à l'université afin qu'elle soit étudiée
un peu plus profondément. J'ai accepté.
Trois semaines plus tard, j'ai reçu un
appel de la journaliste. Elle m'a dit qu'elle devait trouver quelqu'un
pour contrôler ce film.
Je lui ai demandé ce qu'avait dit l'université.
Elle m'a répondu qu'ils ne savaient pas ce que c'était. Trop
discutable, m'a-t-elle
dit. Cela l'avait rendue plus intéressée."
"Deux semaines plus tard, elle m'a appelé
en disant qu'elle voulait que je sois chez M. Robert Deans à 14:30
ce même
après-midi. Elle a dit qu'il était
mondialement connu pour ses enquêtes sur les ovnis. [...] Je me suis
donc rendu à cette
interview..."
Bob Dean
Pendant ce temps, la journaliste de KOLD poursuivait
son enquête; Chris Miller nous donne deux détails intéressants
: " [...]
elle s'est empressée d'aller à
Phoenix pour interviewer M. Jim Dilettosa de Village Labs. Elle a obtenu
aussi une interview à la
base de l'air force de Davis-Monthan".
Finalement, la cassette enregistrée par
Chris Miller fut diffusée par la station de télévision
locale KOLD, le 4 mars 1998 à
22:00. Une copie de cette diffusion est disponible
ci-dessous.
L’histoire, ci-dessus, semble être similaire
à des douzaines d’observations de phénomènes non-identifiés.
Mais, ce que nous
déclare Chris Miller ci-dessous la rend
encore plus intéressante. En fait, le même jour, la cassette
a été diffusée ("aired" NdT),
et pendant 3 autres jours, M. Miller a enregistré
des observations supplémentaires de ce qu’il décrit comme
étant un
phénomène non-identifié
: "Les 4,7,8 et 9 mars, j’ai aussi capturé en vidéo des objets
volant directement au dessus de la ville
(exactement comme mes observations du 24 janvier)."
1.2 Les observations de Fallon
Le rapport ci-dessus nous montre un certain nombre
de faits inhabituels. Cependant, cette histoire ne s’arrête pas là.
Pour des
raisons professionnelles, Chris et sa femme ont
déménagé pour Fallon (Nevada). Deux semaines après
leur arrivée dans le
Nevada, M. Miller a été témoin
d’un autre phénomène non identifié. Voici la suite
de son histoire : "Le 17 avril, j’étais dehors
[...] et j’ai vu un autre objet. J’ai couru chercher
mon caméscope. J’ai zoomé, et j’ai enregistré exactement
la même chose."
Mais il y a plus : "Le 2 mai, je pense que c'est
ma plus belle prise. Un objet planait à côté de la
base. En haut, dans un nuage.
[...] J'ai couru prendre la caméra, j'ai
zoomé jusqu'à 60 fois, et il était simplement posé
là. Il a bougé vers l'arrière et l'avant, est
resté en place pendant une seconde, et
soudain, des lumières rouges et brillantes se sont mises à
scintiller !"
Chris Miller nous a aussi rapporté une
autre observation, le 7 septembre 1998. Un peu choqué par toutes
ces observations, il a
montré la cassette à plusieurs
de ses voisins. A une occasion, l'observation a été d'abord
faite par un de ses voisins. Voici les
prétendus faits, relatés par Chris
Miller : "les voisins, à qui j'avais montré [ma cassette]
ont accourus à la maison. Il était 17:30.
Ils m'ont dit de sortir et de regarder vers le
haut, et devinez quoi ? Quatre objets volant à haute altitude au
dessus de la ville.
Ces objets sont les mêmes que ceux que
j'avais déjà en vidéo. Malheureusement, je n'ai pas
pu filmer ce groupe-ci.
Voici les données originales qui nous ont
été fournies par Chris Miller. En dépit du haut degré
d'étrangeté de ces faits, et en
particulier la très faible probabilité
d'être témoin d'un phénomène aérien autant
de fois, l'Ufocom a cependant décidé d'enquêter
sur ce cas. En voici les raisons :
Les phénomènes
relatés sont "identiques" selon le témoin
Un "document objectif"
est disponible : la cassette vidéo
Les deux environnements
(Arizona et Nevada) partagent au moins une caractéristique commune
(voir plus bas)
Plusieurs sont présentés
permettant les recoupements
D'une certaine manière,
le phénomène a aussi été observé par
d'autres témoins
2. L’enquête de l’UFOCOM
Bien-sûr, une histoire aussi étrange
que celle rapportée par M. Miller est difficile à croire
parce que la plupart d’entre nous
n’ont jamais vu d’ovnis... Et ceux qui en ont
vu, ne les ont bien souvent vu qu’une fois, et rarement deux ! En tout
cas, jamais 6
ou 10 fois... Donc, en dehors de l’analyse du
document vidéo, il est crucial de déterminer si les affirmations
de Chris Miller
peuvent être vérifiées...
Ce travail a été réalisé
durant une période de trois mois. D'abord parce que, nous, à
l'Ufocom, nous ne sommes pas des
enquêteurs professionnels, vouant tout
notre temps aux enquêtes. Aussi parce que c'est très difficile
d'enquêter sur un tel cas,
habitant et travaillant à 10 000 km de
là. Malgré tout, Internet, le téléphone, et
le fax ont été des outils magnifiques et très
efficaces pour ce sujet !
Cette enquête est divisée en deux
parties. La première traite des observations réalisées
en Arizona, et la seconde de celles au
Nevada.
2.1 L'incident de Tucson
2.1.1 Vérification basique des faits relatés
La première partie de notre enquête
traite de l'incident de Tucson. Chris Miller m'a fourni de nombreuses informations,
mais il
en manque pour obtenir une meilleure compréhension
du rapport du témoin. Vous trouverez ci-dessous un extrait de la
liste des
questions que j'ai posé à Chris
Miller, ainsi que ses réponses :
Yves (Ufocom) : Où vous trouviez-vous au
moment de l'observation du 24 janvier (dans votre maison, dehors, dans
votre
garage, dans le jardin, etc.) ?
Chris Miller (C.M.) : Je venais juste de mettre
notre enfant au lit pour la sieste, je marchais dehors, j'ai regardé
en l'air et j'ai
vu un cercle de lumières.
Ufocom : Comment avez-vous remarqué le phénomène (bruit, "sentiments" étranges, lumière, autre) ?
C.M. : Je regarde toujours en l'air, pas de bruit ou quelque chose de ce type.
Ufocom : Où est votre lieu d'observation,
par rapport à Tucson. Selon votre récit, je comprends que
vous vous situez à peu
près à 40 miles (65 kms) ? Donc,
quel est le nom de la ville depuis laquelle vous avez observé le
phénomène ?
C.M. : Je résidais dans les contreforts
de Tucson, pas à 40 miles. J'ai remarqué que les objets étaient
à peu près à cette
distance de la ville. A l'ouest de la ville.
Volant vers l'est. J'ai couru pour chercher le caméscope. A mon
retour, ils étaient
directement au dessus de la ville. Cela ne m'a
pas pris plus de 20 secondes. C'est à dire approximativement 40
miles en 20
secondes.
[Note: Si l'estimation ci-dessus est correcte,
la "vitesse" du phénomène observé est d'à peu
près 7 000 mph, soit au dessus de
11 000 km/h]
Ufocom : Je comprends de votre courrier que vous
avez rencontré Robert Dean, comme vous l'avez proposé la
journaliste.
Que pouvez-vous nous dire de cette rencontre
?
C.M. : Cette rencontre/interview a durée
environ 45 minutes. Il savait exactement ce que j'avais sur la vidéo,
et il essayait de
l'expliquer à la reporter, laquelle était
sceptique [...]. Bob Dean a un riche passé concernat les investigations
sur les ovnis. Il
était le chef de la sécurité
de l'OTAN, au SHAPE et a occupé d'autres hautes positions. Il a
70 ans, et essaie d'obtenir du
gouvernement la vérité à
propos de ce qu'ils savent. Il a aussi dit que ma prise de vue était
une des meilleures, parce qu'il y en 5
en train d'effectuer des manœuvres, juste devant
soi. "C'est fantastique", a-t-il dit. Mais ce n'est rien comparé
à ce qu'il connaît
déjà à propos de ces 40
ans de secrets. Il m'a tout expliqué.
Ufocom : Qu'a dit la journaliste de KOLD à propos de l'interview qu'elle a effectué ?
C.M. : Qu'elle n'a pu obtenir aucun commentaire
officiel de la base, mais qu'un haut officier a vu la vidéo. Et
que ce qu'il avait
vu ne ressemblait à aucun avion militaire,
à aucun ballon, et qu'il ne savait pas ce que c'est.
Ufocom : Y a-t-il un autre témoin direct du phénomène que vous avez filmé ?
C.M. : Non ! Cela m'a troublé car il y
a près d'un million d'habitants dans la métropole de Tucson,
et pour une raison
quelconque, je suis le seul qui non seulement
l'a vu, mais en plus l'a capturé en vidéo.
Comme M. Miller nous a donné les noms des
quelques personnes qu'il a rencontré, j'ai décidé
de tirer avantage de ces
informations afin de vérifier la validité
de son témoignage. J'ai d'abord essayé d'entrer en contact
avec la journaliste de KOLD.
J'ai décidé de l'appeler, de lui
envoyer un fax, de lui écrire afin d'avoir un autre point de vue
que celui de M. Miller sur ces
événements.
Comme je n'avais pas reçu de répons
à mon fax après deux semaines, je lui ai directement téléphoné.
A cause de son emploi
du temps et du décalage horaire entre
l'Europe et l'Arizona, je n'ai réussi à l'avoir, et j'ai
donc laissé deux messages sur son
répondeur. J'ai finalement reçu
une lettre d'elle. Bien que je ne sois pas autorisé à reproduire
le contenu de cette lettre, je peux
dire qu'il n'y a pas de contradiction entre son
témoignage et celui de Chris Miller.
Pendant cette période, j'ai aussi essayé
d'entrer en contact avec M. Dean, de Stargate International. Leur site
Internet est :
http://www.stargate-intl.com/news.htm. Quand
j'ai essayé d'appeler M. Dean, celui-ci n'était pas là,
mais j'ai eu le loisir de
parler avec une dame très aimable qui
s'avéra être Mme Dean (elle et M. Dean ont récemment
divorcé). Au téléphone, elle a
confirmé que son mari a rencontré
la journaliste de KOLD ainsi que Chris Miller. Elle se souvient aussi de
l'histoire.
Malheureusement, mes tentatives pour parler directement
avec Robert Dean sont restées infructueuses. Je n'ai par conséquent
pas appris ce que M. Dean a dit à M. Miller
à propos de ce qui a été filmé, et qu'il a
reconnu. En tout cas, j'ai eu une
confirmation indirecte que Chris Miller et la
journaliste de KOLD ont effectivement rendu visite à M. Dean. Et
puis, cette
histoire que nous avons nommé "l'incident
de Tucson" a été en tout cas confirmée par deux sources
indépendantes.
Selon mon opinion, il était maintenant
temps de prêter une attention plus proche aux gens impliquées
dans cette affaire, et en
particulier au principal témoin : Chris
Miller.
2.1.2 Les personnes impliquées
Quand on enquête sur ce genre de dossier,
il est toujours intéressant de s'intéresser aux personnages
impliqués, ainsi qu'à leur
personnalité. Le témoin clé
ici est Chris Miller. En tout cas, je lui ai posé quelques questions...
Ci-dessous sont retranscrites simplement une partie
des questions et réponses. J'ai retiré celles qui pourraient
contenir des
informations sans intérêt pour l'enquête.
Certaines questions traitent délibérément de critères
physiques, et ceci afin d'évaluer la
qualité des observations, d'autres sur
des critères intellectuels, afin d'obtenir une meilleure image de
la personnalité de notre
témoin.
Ufocom : Possédez-vous une vision correcte ?
C.M. : Une vision parfaite, oui.
Ufocom : Souffrez-vous du cerveau, du foie ou d'une maladie des reins ?
C.M. : Rien de tout cela.
Ufocom : Suiviez-vous à cette période un traitement quelconque (en particulier à base de neurotropes) ?
C.M. : Non, aucun.
Ufocom : Avez-vous discuté de ce sujet avec votre femme et ou avec vos enfants ? Quelle est leur opinion ?
C.M. : Ma femme sait que j'ai quelque chose sur ma vidéo que personne ne peut expliquer. Elle n'a rien dit de plus.
Ufocom : Est-ce que le phénomène
que vous avez observé a d'une manière ou d'une autre changé
votre vie ? Si la réponse est
oui, développez votre point de vue.
C.M. : Pas vraiment... Mon grand-père était
un éminent archéologue. Il est mort en 1980. J'avais 15 ans
à cette époque. Il m'a
tout laissé, et en particulier ses notes
sur Erich Von Daniken... Elles m'ont conduit sur ses traces. J'ai toujours
vu ces étranges
objets dans le ciel, depuis que je suis un petit
garçon. Ma grand-mère, qui est toujours en vie, m'a parlé
des "Crop Circles" qui
sont passés à la télé
il y a peu de temps. Elle en avait déjà vu quand elle était
un petite fille (...) dans sa ferme en Virginie. Donc
la réponse à votre question est
non, j'ai juste la preuve en vidéo que le sujet tout entier doit
être abordé d'un point de vue
international. Oui, mais je n'ai pas capturé
ces objets en vidéo avant 1995, l'année où j'ai pour
la première fois acheté un
caméscope. En 1995, j'ai été
stupéfait de prendre vraiment quelque chose en vidéo que
personne ne pouvait identifier.
Ufocom : Quelle est votre opinion à propos des phénomènes aériens non identifiés (PAN) ?
C.M. : Cela prendrai des semaines pour tout vous
dire, et probablement la même chose pour vous. Nous ne somme pas
seuls.
Il sont peut être déjà là,
ou peut-être qu'ils ne sont jamais partis. J'ai quelque chose sur
mes vidéos dont personne ne m'a
jamais dit savoir ce que c'était exactement.
Je pense que notre société est à l'arrêt sur
ce sujet, que ça sonne trop
mythologique. L'histoire de beaucoup de nos planètes
mettent en scène le supranaturel. La religion elle-même nous
mystifie
totalement. A quoi servent mes convictions si
elles restent isolées ?
--------------------------------------------------------------------------------
De part ses réponses, il est clair que
la condition physique de M. Miller ne laisse pas de doute sur sa capacité
à observer ce
qu'il nous a rapporté. De plus, et sauf
si nous sommes en présence d'un canular majeur, le phénomène
observé n'est pas une
hallucination du témoin, car il a laissé
des traces sur la cassette vidéo.
La dernière question soulevée par
Chris Miller est assez intéressante, d'abord du point de vue philosophique,
mais aussi au
regard du dossier. Manifestement, le témoin
a été élevé par une famille et un environnement
dans lequel les "ovnis" et les
phénomènes paranormaux sont présents.
Il est convaincu que "nous ne sommes pas seuls. Il sont peut être
déjà là, ou peut-être
qu'ils ne sont jamais partis (...) L'histoire
de beaucoup de nos planètes mettent en scène le supranaturel".
En mettant des
guillemets sur ce que je cite, je veux qu'il
soit clair que je ne juge pas, ni ne défie ou me moque des conviction
d'un Etre
Humain, ni de l'existence ou de la non-existence
du phénomène rapporté. Ce que je fais ici c'est simplement
mettre l'accent sur
ce que sait le témoin des ovnis avant
l'observation. Il est aussi convaincu que nous avons été
en contact avec des civilisations
extraterrestres et que nous ne somme pas les
seuls êtres dans l'univers. Cette affirmation est présente
dans un autre courrier qui
lui a été envoyé. Miller
nous a dit "ce que je veux dire c'est que je pense que j'ai la preuve...
Que nous ne somme pas seuls."
Un autre point des affirmations de Chris Miller
reste obscur. Il nous dit que son grand-père (son nom nous a été
donné, mais
n'est pas reproduit) a travaillé avec
Erich Von Daniken, l'auteur bien connu des "Chariots de Dieu" et d'autres
best-sellers. Si
vous n'êtes pas familier de ce livre, vous
trouverez ici une analyse critique par Glenn Campbell
(http://www.ufomind.com/catalog/pub/425/07481/).
"C'est le livre qui a rendu populaire le terme d'"Anciens Astronautes".
Von
Daniken soutient que des hommes de l'espace ont
visité la Terre et ont aidé des anciennes civilisations à
construire leurs plus
grands monuments, citant une liste semblant sans
fin d'anomalies archéologiques : les pyramides, les lignes de Nasca,
les dessins
sur les rochers en Amérique Centrale,
etc. (...) Bien que la plupart des preuves citées par Von Daniken
ont depuis été
discréditées, ce livre nous fournit
la meilleure introduction à cette théorie". Quelque soit
la validité des théories de Von Daniken,
L'Ufocom est entré en contact avec lui.
Intéressé, Von Daniken ne se souvient plus avoir travaillé
avec le grand-père de Miller.
Mais bien sûr, c'était il y a longtemps,
et nous ne pouvons pas retenir ce témoignage contre Miller, en particulier
parce que Von
Daniken nous a dit qu'il ne se souvenait plus
du nom de la personne, mais n'a pas pus non plus nous certifier qu'il n'a
pas
travaillé avec lui.
Il y a tellement de canulars et de faux rapports
d'ovnis que tout enquêteur est quelquefois forcé d'être
sceptique, et
spécialement devant des récits
comme celui analysé ici. Et je dois dire que les informations ci-dessus
ne renforcent pas la
version du témoin...
Cependant, je dois en vérité dire
que le témoignage de Miller nous montre deux autres traits intéressants.
D'abord, Chris Miller
semble être vraiment excité à
propos de ce qu'il a enregistré. Dans plusieurs de ses messages,
il a écrit : "J'étais maintenant
excité. Je savais que j'avais quelque
chose qui intéressait tout le monde. J'étais impressionné...".
ou "C’était fantastique, je
pensais que quelque chose s’était produit,
et je l’avais filmé." "J’étais émerveillé"
"J'étais sous le choc". Et souvenez-vous des
mots de sa lettre originale "Monsieur, je sais
que je possède quelque chose qui est spectaculaire et j'aimerai
que le monde
entier le voie". Cet enthousiasme naïf est
bien loin des caractéristiques d'un professionnel du canular. De
plus, Chris Miller est
aussi innocent et candide lorsqu'il demande fréquemment
pourquoi l'UFOCOM essaie de vérifier son rapport et ne se
concentre pas sur la vidéo… Le second
trait intéressant résulte d'une vérification croisée
triple du témoignage de Miller. Je
n'entrerai pas dans le détail de la procédure,
car je ne veux pas rendre vulnérables les prochaines vérifications
dans le cadre
d'autres dossiers. Disons simplement qu'il n'y
a aucune preuve pour croire que Chris Miller nous a menti. En d'autres
mots, si
cette histoire a été montée
de toutes pièces, c'est extrêmement bien fait, et réalisé
avec des moyens qui sont supérieurs à ceux
d'un homme unique est isolé…
A ce point de notre enquête, il peut être
intéressant de vérifier qui est qui dans ce dossier. Les
autres personnages sont la
journaliste de KOLD. Je lui ai promis que je
ne révèlerai pas les informations qu'elle m'a confiées.
Il y a aussi Jim Dilletoso. C'est une personne
très intéressante. C'est un spécialiste des effets
spéciaux qui a travaillé à la fois
pour le cinéma et l'industrie musicale.
Mais, si on en croit Michael Kiefer (New Times, 1993) : "La vie de Jim
Dilettoso est
comme un circuit électronique enchevêtré
entre réalité et fiction, avec des extrémités
incertaines, des inventions et des
connexions qui ne peuvent pas être documentées,
et d'autres à propos desquelles il ne veut pas parler. Il dit avoir
un Ph.D en
ingénierie biomédicale de l'université
Mc Gills à Montréal, mais on n'en trouve aucune trace au
bureau des archives. Il dit aussi
avoir été étudiant à
l'université d'Hartford, mais les archives montrent qu'il y a suivi
un simple cursus de mathématiques. " Donc
est-il fiable ? Clairement, la réponse
est non ! Citons Michael Malin, un scientifique de la Nasa que Dilettoso
a consulté alors
qu'il analysait des photographies d'ovnis ( cité
précédemment par Michael Kieffer) : [Dilettoso] "n'est pas
complètement fou,
mais la moitié de ce qu'il dit ne vaut
rien, et l'autre n'est probablement pas loin de la vérité.
Le problème est de déterminer ce
qui est censé de ce qui ne l'est pas."
On ne peut pas avoir une opinion plus claire. Vous trouverez de plus amples
informations à
: http://www.ufomind.com/misc/1997/jan/d25-001.shtml.
Etant donné les opinions ci-dessus, nous n'avons pas cherché
à
joindre Jim Dilletoso pour connaître son
avis sur la cassette de Miller !
Il nous reste maintenant Robert Dean. C'est un
personnage très connu du monde de l'ufologie. Il a eu une carrière
incroyable. Il
a passé 25 ans dans l'armée des
Etats-Unis où il a servi comme commandant d'unité d'infanterie
et dans l'intelligence des
opérations sur le terrain, au Cambodge
et au Vietnam. Durant la guerre froide, Dean a travaillé pour le
SHAPE (Supreme
Headquarters Allied Powers Europe – quartiers
généraux suprêmes des forces alliées en Europe,
près de Paris, France), avec
un niveau d'autorisation top secret cosmique
(!!! NdT). Il dit qu'il a accès à de nombreux documents ayant
un lien avec des
études militaires à propos des
ovnis. Son évaluation s'appelle "Un possible traité militaire
pour les puissances alliées en Europe."
Il illustre ses dires de photos, de rapports
d'autopsie, d'informations sur des crash de disques et sur 4 espèces
extraterrestres
supposées interagir ave notre planète.
Dean est à la retraite, et consacre beaucoup de temps à l'étude
du phénomène ovni. Si
on se fie aux informations publiées sur
Stargate International, son site, "il a, depuis la lecture de "The Assessment
(l'évaluation)",
dédié sa vie à un seul but
: faire la lumière sur les faits réels entourant le phénomène
ovni et les contacts avec des intelligences
extraterrestres". Si vous souhaitez de plus amples
informations, vous pouvez visiter les sites suivant :
http://www.stargate-intl.com/robert.htm ou http://www.dnai.com/~planmyst/hieronimus/bobdean.html
.
Inutile de dire qu'une conversation avec M. Dean
doit être une expérience fantastique. Malheureusement, nous
n'avons pas pu
le joindre directement, malgré de nombreuses
tentatives.
Ceci devient suffisamment intéressant,
car, si on en croit la base de donnée "Mothership (vaisseau mère
NdT)", Dean a eu plus
que probablement des contacts avec Stephen Basset,
qui a été impliqué avec Frances Barwood, responsable
d'une association
féminine à Phoenix, dans la promotion
pour l'étude du phénomène ovni. C'est là qu'une
histoire dans l'histoire démarre : ce fait
est connu comme l'observation des lumières
de Phoenix, et vous sera présenté par Thierry, dans la 4ème
partie de ce rapport.
2.1.3 Et à propos de la base de l'Air Force de Davis-Monthan?
Ce phénomène répétitif
ayant apparemment été vu et filmé aux alentours de
Tucson, il devient difficile d'imaginer qu'il n'ait pas
attiré l'attention des autorités
militaires. Plus intéressant, il existe, près de Tucson,
une grande base de l'Air Force, nommée
Davis-Monthan. Une visite de cette installation
pourra fournir des éléments additionnels pour évaluer
le dossier Miller (voir
http://www.dm.af.mil/).
La base de l'Air Force de Davis-Monthan est située
au Sud Est de Phoenix, et est bien connue sous le nom de "cimetière
du
désert", où les avions "dorment
en paix". Des visites publiques y sont régulièrement organisées.
"Base de l'Air Force de
Davis-Monthan – Visitez cette base et vous verrez
des centaines d'avions qui volaient et qui maintenant se reposent. Certains
disent qu'il pourraient reprendre l'air en quelques
semaines. Beaucoup appellent ce site "Le cimetière des avions" parce
que ça
ressemble exactement à cela. Cette base
a aussi un golf 18 trous, un centre commercial et un restaurant. " Joli
centre de loisirs,
n'est-ce pas ! Mais est-ce la seule mission de
cette base ? Clairement, non ! L'autre mission de cette base est l'entraînement
et
la préparation au combat des pilotes sur
A/OA-10A, d'escadrons, de contrôleurs aériens, d'officiers
de liaison ; au
commandement sur EC-130H et au pilotage centralisé
des contre-mesures de communication sur EC-130E. Fournit
l'entraînement initial de tous les pilotes
de A-10A…"
Il pourrait être intéressant de jeter
un œil sur le matériel mis en œuvre dans cette base. Une recherche
sur le Web, indique que
les A/OA-10A et EC-130 sont des avions, et que
la base de Monthan n'est pas uniquement un cimetère d'avions. Les
avions
A/OA-10A sont utilisés par la 355ème
flottille (à Davis-Monthan) et sont placés sous le contrôle
du commandement des
combats aériens (ACC). Plus intéressant,
le A/OA-10A Warthog n'est pas un appareil récent, mais c'est un
avion à décollage
et à atterrissage sur une courte distance,
ceci voulant dire qu'il peut voler à faible altitude et à
faible vitesse. Vous trouverez sur
ces sites, des renseignements intéressants
:
http://www.geocities.com/Pentagon/1979/a10era.html
http://members.xoom.com/twilky/A10_Warthog.html
http://pa111fw.ang.af.mil/111info/a10specs.html
Le EC-130 est un appareil dérivé
du C-130 Hercules. Le EC-130 "Rivet Rider" est un membre d'une large famille
développée
à partir du "Hercy Bird" original. Le
EC-130E joue un rôle original lors des conflits modernes. Il est
le seul avion conçu pour
diffuser des émissions de télévision
ou de radio sur toutes les fréquences afin de persuader l'ennemi
de ne pas combattre, ou
quelque soit l'objectif spécifique de
la mission. N'est-ce pas un jouet amusant ? De plus, il apparaît
qu'une autre version du
même EC-130 peut être utilisée
dans le cadre d'un combat électronique, comme brouilleur de communications.
http://www.arunet.co.uk/jmlgorb/aircraft/fixmanu/lockheed/ec130.htm
Une autre unité située à
la base de Davis-Monthan est la 305ème escadron de sauvetage, sous
l'autorité du commandement de
réserve de l'Air Force (AFRC).
Finalement, la base de Davis-Monthan abrite aussi
la 12ème flotte. Sa mission ? "Commander, administrer et superviser
l'entraînement des forces assignées
et attachées et assurer l'opérationalité des unités
de commandement de combat aérien de la
réserve de l'Air Force et la garde nationale
aérienne avant mobilisation."
http://cis-server.mit.edu/usmil/documents/usaf/12thaf.html
Donc, plus largement, tout ceci fait que Davis-Monthan
est un lieu très intéressant à visiter, car, comme
vous avez pu le
constater déjà en lisant nos différentes
enquêtes, les ovnis ont une tendance incroyable à être
observés dans les environs des
installations militaires. Le dossier Miller obéit
aussi à cette règle !
2.1.4 Les conclusions de l'enquête
A la fin de notre enquête sur l'incident de Tucson, on peut raisonnablement être certain que :
Une personne nommée
Chris Miller possède effectivement une cassette sur laquelle est
enregistré un possible
phénomène
aérien (voir les réserves plus bas)
La cassette nous est
parvenue avec un témoignage détaillé. Le maillon faible
du témoignage de Miller trahit son désir de
prouver que nous ne
sommes pas seuls dans l'univers. Bien sûr, jusqu'à présent
il n'y aucune preuve que l'événement
filmé ait une
origine extraterrestre. Cependant, le témoignage de M. Miller a
été doublement et triplement vérifié sans
preuve de falsification,
hormis à propos de la contribution du grand père de Miller
aux recherches de Von Daniken, qui
ne peut être vérifiée.
La cassette a été
diffusée sur une chaîne de TV locale
La cassette a été
vue par deux "ufologues", un plutôt diable, l'autre non
Il est possible que
l'événement ait eu lieu dans une région où
se trouvent des installations militaires et que ces installations
aient à voir
avec la guerre électronique, et les contre-mesures de communication.
Il nous reste donc deux vérifications.
D'abord, l'analyse de la cassette vidéo. Est-ce un contrefaçon
ou non ? Est-ce que cela a
été réellement filmé
dans la région de Tucson ? Que peut-on dire à propos du phénomène
rapporté par Chris Miller ?
Quelques réponses vous seront données
dans la partie 3 de l'enquête de l'Ufocom.
Le second point qu'il reste à vérifier
est : Est-ce que les autorités de la base de l'Air Force de Davis-Monthan
ont réellement vu
la Cassette de Chris Miller, et qu'en ont ils
dit ? Ici, autorisez-nous, pour des raisons évidentes, de garder
la source de
l'information confidentielle. Laissez-moi simplement
vous dire que nous avons une preuve très forte qu'au moins un officier
supérieur de la base de Davis-Monthan
a visionné cette cassette, qu'il a confirmé le haut degré
d'étrangeté, a déclaré que
l'objet filmé n'était pas un de
leurs avions et n'a pas pu l'identifier !
Fascinant, n'est-ce pas ? Si ces événements
ont eu lieu à proximité de Tucson, ne trouvez-vous pas bizarre
qu'aucune personne
travaillant sur la plus grosse base des environs,
spécialisée dans les contre-mesures et les communications
électroniques, n'ait
rien remarqué, et que personne ne soit
capable d'expliquer ces évènements. Mais en vérité
: personne n'a-t'il réellement rien
remarqué ? Et personne est-il réellement
incapable d'expliquer ces évènements?
Nous, à l'UFOCOM, n'avons aucune réponse à ces questions.
Yves, Conseiller Général de l'UFOCOM
Traduction de l'anglais: Fabien J.
PARTIE 2
2.2 Les observations de Fallon
2.2.1. Vérification basique des faits relatés
Dans la première partie de ce dossier,
j'ai expliqué que Chris Miller et sa famille ont déménagés
de l'Arizona pour Fallon, au
Nevada, pour des raisons professionnelles. Deux
semaines après être arrivé au Nevada, M. Miller fut
le témoin d'un autre
phénomène non identifié.
Ainsi continue son rapport : " Le 17 avril, je me trouvais dehors […] et
je vis un autre objet. J'ai
couru chercher mon caméscope. J'ai fait
un zoom, et [j'ai enregistré] exactement la même chose. "
Comme il l'a été rapporté
dans la première partie de cette étude,
Chris Miller a également fait d'autres observations, comme par exemple
le 7 septembre
1998. Plutôt " choqué " par toutes
ces observations, il a montré la cassette à plusieurs voisins.
Plus intéressant, à une occasion,
l'observation a d'abord été faite
par un de ses voisins. Les faits se sont déroulés, comme
ils nous l'ont été présentés par Chris
Miller : " Les voisins, à qui j'ai montré
[ma cassette], coururent chez moi. Il était 17h30. [Ils] m'ont dit
de venir dehors, lever les
yeux, et devinez quoi ? Quatre objets qui volaient
à grande vitesse au-dessus de la ville. Ces objets étaient
exactement les
mêmes que ceux que j'ai sur la vidéo,
malheureusement, je n'ai pas filmé cette observation de groupe.
"
Téléchargement d'un article écrit dans un journal local (voir annexes en fin de rapport)
Ces données sont de précieuses informations
pour commencer la vérification basique du rapport ci-dessus. J'ai
donc écrit à
Chris Miller afin de lui demander plus de détails
dont les noms des personnes qui ont vu sa cassette et qui étaient
témoins "
dans le ciel " du même phénomène
non identifié enregistré. Voilà sa réponse
: " M. & Mme Smith (le nom a été changé pour
des raisons de confidentialité) sont mes
voisins […] Il est retraité de l'Air Force… J'ai pensé qu'il
voudrait voir la séquence
vidéo, et lorsqu'il l'a vu, il était
perplexe, et il voulait vraiment savoir ce que sont ces objets. Alors il
a contacté quelques uns de
ses amis, qui sont également des voisins.
" L'un d'entre eux est un témoin très précieux. Il
travaille pour le Département de la
Défense. Mais retournons à la lettre
de Chris Miller : " Le nom de cet homme est Doe (le nom a été
changé pour des raisons de
confidentialité)… J'ai montré la
séquence vidéo à [sa famille], et [ils étaient]
également perplexes. Le jour suivant, quelle
coïncidence, leur plus jeune fils courut
dans la maison (le 7 septembre à 17h30) chercher tout le monde.
Il hurlait " il y a quatre
objets ". Doe courut jusqu'à chez moi
pour me chercher. Je l'ai vu sortit en courant, j'ai marché dehors
tranquillement, il y avait
quatre objets à haute altitude qui volaient
juste au-dessus de la ville. Exactement comme les objets de ma séquence
vidéo du
24 janvier. Juste quatre cette fois. Ils formaient
d'abord une ligne droite, et puis se divisèrent en deux, un groupe
devant l'autre.
Ouais, je leur ai dit, ils sont là… Maintenant
vous pouvez les voir… Sa femme rentra en courant pour chercher leur caméra,
seulement un zoom 12x. Ils ne pouvaient pas les
trouver avec ce petit zoom. Elle essaya pendant dix minutes. Mon caméscope
était avec ma femme, qui était
partie ce jour-là ".
Comme j'ai eu les noms de plusieurs témoins,
j'ai d'abord décidé de vérifier s'ils sont bien des
voisins de Chris Miller. J'ai utilisé
conjointement les adresses que j'ai obtenues
de Chris Miller, de France-Telecom et du répertoire téléphonique
du web avec
divers systèmes de cartographie disponibles
sur Internet. Il ne persiste pas le moindre doute : Ces gens habitent dans
le même
voisinage. Ensuite, j'ai essayé d'écrire
à M. et Mme Smith. Malheureusement, ils ne m'ont jamais répondu.
J'ai tenté de leur
téléphoner à plusieurs reprises,
mais cela resta vain à chaque fois.
Ensuite, j'ai décidé d'appeler M.
Doe, ou son fils. J'ai réussi à joindre M. Doe dès
mon premier essai. Je me suis présenté et je
lui ai expliqué pourquoi je l'ai appelé.
M. Doe semblait être quelque peu " surpris " au début de notre
conversation. Je peux
comprendre pourquoi : Je pense que les gens n'ont
pas l'habitude de recevoir un coup de téléphone à
9h du matin de quelqu'un
qui se présente comme étant un
scientifique qui enquête sur un cas de rapport d'OVNI, et qui appelle
de plusieurs milliers de
kilomètres ! Toutefois, M. Doe était
plutôt sympathique et notre conversation devint très intéressante.
D'abord, M. Doe m'a
donné une agréable information.
Elle concerne le principal témoin du dossier, Chris Miller. D'après
M. Doe, Chris Miller est
honnête et de bonne réputation.
Il est également apprécié de ses voisins (ah oui,
au passage, M. Doe m'a confirmé que la
femme de C. Miller est Docteur en médecine
: une autre pièce du puzzle qui rentre !). Après quoi, M.
Doe m'a confirmé qu'il a
vu la cassette de Miller et que son plus jeune
enfant a en effet appelé la police de Fallon ou le shérif
parce qu'il a observé les
mêmes objets dans le ciel que ceux filmés
par Chris Miller. M. Doe a aussi vu ces objets. Et, à mon avis,
voilà ce qu'il y a de
spécialement intéressant dans ce
rapport. D'abord, laissez-moi vous rappeller que M. Doe travaillait pour
l'armée, à Fallon. Il a
l'habitude de voir des avions de la base de la
Navy de Fallon et d'autres types d'avions (voir ci-dessous). Il m'a confirmé
ce
fait. Mais il a également dit que ce qu'il
a vu et ce qui a été filmé par Chris Miller ne ressemble
en rien à ce qu'il a l'habitude de
voir voler. A moins que je l'ai mal compris,
cela vaut autant pour ce qui est de l'apparence que de la manière
de voler. Si cette
affirmation m'avait été faite par
un menuisier, un boucher ou un biologiste (comme moi !), j'aurais maintenu
une certaine réserve.
Mais dans ce cas, je pense que ces mots viennent
vraiment d'une personne sérieuse, qui a le droit d'avoir cette opinion
en
raison de sa profession… De plus, M. Doe n'est
pas un " mordu des OVNI ". Il m'a dit (citation approximative) " Je ne
crois
pas vraiment en ces " histoires d'OVNI " et je
ne le croirai jamais à moins que je sois le témoin de l'atterrissage
de l'un d'entre
eux juste en face de moi… " mais il admit être
perplexe face à cet événement. A mes yeux, ceci rend
son témoignage d'autant
plus précieux. Pour expliquer cela, je
vais citer un ecclésiastique catholique avec qui j'ai discuté.
Cet homme d'église m'a dit un
jour " Je chéris la foi du paroissien
qui doute ". Par ces mots, ce Père fit simplement remarquer que
ce qui fait la " valeur " de la
foi, c'est le doute. Bien que la religion et
la science ne doivent pas être comparées, la valeur d'un rapport
scientifique demeure
dans le doute perpétuel qui devrait (ou
doit) habiter l'enquêteur. Cette caractéristique s'applique
également dans le rapport
ci-dessus de M. Doe. Depuis le début,
il est raisonnable de dire que le témoignage de Chris Miller est
soutenu par celui de M.
Doe.
Mais l'histoire ne se termine pas là, et à mon avis, le meilleur reste à venir…
2.2.2. " Nous n'en avons aucune idée "
Dans une des lettres adressées à
Ufocom, Chris Miller a écrit : " De plus, lorsque j'ai commencé
à rencontrer mes voisins, j'ai
découvert qu'il s'agissait de militaires,
certains retraités, d'autres non. Je leur ai montré ma séquence
vidéo, et ils étaient tout
autant intimidés. Ils ont téléphoné
au bureau des affaires publiques de la base, et ont arrangé un rendez-vous
pour moi. Ceci, je
m'en souviendrai jusqu'à ma mort. Il y
avait cinq officiers de haut rang y compris le comité de la défense
criminelle (ils ont dit
que c'était juste pour se protéger
eux-mêmes, au cas où j'aurais filmé un projet top secret
que personne ne devait voir). Aucun
d'entre eux ne parlait, ils surveillaient, ils
chuchotaient quelque peu, et demandaient où, quand, l'heure, etc.
Ils étaient bien sûr
plus intéressés par les objets
filmés au-dessus de leur base. Ils faisaient des commentaires du
style " ils n'en avaient aucune idée
" "… Ils n'en avaient aucune idée… Toutefois,
ils semblaient très intéressés par le document de
M. Miller, comme le suggère
les propos du principal témoin : " Ils
ont demandés s'ils pouvaient envoyer cette copie à l'Intelligence.
Je leur ai dit je vous en
prie, faites. Ils ont affirmé qu'il me
contacteraient dans environ 3-4 semaines. Cela fait quatre mois maintenant.
Ils ont dit qu'ils
n'avaient pas la moindre idée de quoi
il s'agissait… "
Ceci est remarquable. D'abord, si elle est vérifiée,
l'attitude des officiers de la station aéronavale de Fallon ressemble
fortement
à celle des gens de la base de l'Air Force
de Davis-Montham (voir partie 1). Ils sont assez intéressés
par le document, mais "
ils n'ont aucune idée " de ce qui a été
filmé. Mais cette fois, c'est même plus intriguant parce que
la cassette a été regardée par
l'Intelligence Service(s) et le même commentaire
en est sorti : " ils ont dit qu'ils n'avaient pas la moindre idée
de quoi il s'agissait
". Fascinant, n'est-ce pas ? Cependant avant
d'arriver à des conclusions partielles, vérifions si l'armée
a effectivement vu la
cassette…
J'ai eu confirmation que des officiers de la station
aéronavale de Fallon ont vu la cassette de deux sources. La première
est un
article publié dans un journal local de
Fallon, the Lahontan Valley News, par un journaliste nommé Steve
F. Lyon. Steve Lyon
a écrit : " [Chris Miller] amena une copie
de la cassette à la base aéronavale de Fallon, où
il rencontra ce qu'il [Miller] décrit
comme des officiers de haut rang pour revoir
la séquence vidéo. Ils en ont envoyé une copie à
la Naval Intelligence,
prétendit-il. Ils ne savaient pas de quoi
il s'agissait. " C'est entendu, nous allons rester sceptique quant à
la valeur de la
confirmation du reportage de Steve Lyon car les
citations reposent essentiellement sur les dires de Miller. Mais lisez
ce qui suit.
Steve Lyon a écrit aussi que la cassette
de Miller a également été vue par des militaires retraités
du voisinage et qu'ils
conclurent que " les objets ronds ne ressemble
en rien à quoique ce soit de lié à l'armée
". Mais la partie la plus intéressante de
l'article de Steve Lyon se trouve ici : " Anne
McMillin, officier des affaires publiques à la station aéronavale
de Fallon, avoua
que Miller lui demanda si la Navy pouvait éclairer
d'une quelconque manière les objets qu'il avait filmés. Une
copie de la
cassette fut expédiée aux responsables
de l'Intelligence du département naval et centre de la guerre aérienne,
où les
fonctionnaires répondirent qu'ils ne savaient
pas ce que c'étaient et la renvoyèrent ".
Une deuxième confirmation de l'implication
des officiers de la Navy dans l'examen de la Cassette de Miller est venue
de M.
Doe : Il a confirmé que Mme McMillin est
la haute secrétaire du département des affaires publiques
de la station aéronavale à
Fallon et qu'elle a organisé la projection
de la cassette par des officiers de l'Intelligence.
Donc, indubitablement, des officiers de la Navy
ont vu la cassette de Chris Miller et ont conclu à un phénomène
inconnu. En
d'autres termes - des termes que nous avons déjà
entendu à maintes reprises - " ils n'en ont aucune idée "
!
2.2.3. Les demandes de données de la part de l'Ufocom à la station aéronavale de Fallon :
L'une des séquence vidéo de Chris
Miller est remarquable. Sur les images, on peut distinguer des chasseurs
pratiquement au
même moment que le " phénomène
inconnu " observé. Puisque les avions viennent de la station aéronavale
de Fallon, il semblait
logique pour Ufocom de demander des données
supplémentaires à l'autorité militaire responsable
de cette base. Car ici, il n'y a
pas trop de choix. Soit :
1°) les avions ou autres radars militaires n'ont pas " aperçu " le phénomène, ou
2°) ils l'ont aperçu.
Mais avant de poursuivre le sujet, regardons l'information qui a été demandée.
Le 19 janvier 1999, Thierry (coord. général
d'Ufocom) a envoyé un fax au bureau des affaires publiques de la
base aéronavale
de Fallon, demandant les données radar
concernant l'observation du premier décembre 1998 où trois
avions militaires étaient
impliqués.
Voici une copie des propos échangés :
" Cher Monsieur,
Mon nom est Thierry W et je suis le coordinateur
général d'un groupe non officiel de recherches appelé
UFOCOM.
Nous essayons d'évaluer le problème
OVNI d'une méthode scientifique.
Vous pouvez obtenir plus d'informations à
notre sujet (nos buts, nos méthodes, etc.) sur Internet à
:
http://www.finart.be/UfocomHq/usufocom.htm.
Par exemple, nous enquêtons sur le cas d'un
habitant de Fallon, Chris Miller (33 ans). Cette personne a filmé
plusieurs
objets lumineux dans le ciel de Fallon mais aussi
à Tucson, Arizona, où elle a vécu précédemment.
Nous avons reçu des copies de la première
génération de sa séquence vidéo ainsi que son
témoignage. L'on peut
également distinguer trois avions à
réaction sur la cassette. Nous pouvons entendre le bruit des réacteurs
et M. Miller
fait un zoom sur les avions qui volent en formation
" verticale ". Quelques secondes après, il filmait l'objet. A ce
moment, nous entendons toujours les avions. L'objet
vole " silencieusement " et semble être à une plus haute altitude
que les jets. La vidéo est très
claire. La première évaluation de nos analystes vidéo
est la suivante : pas de canular
apparent. Toutefois, nous y travaillons encore.
Serait-il possible, s'il vous plaît, de
savoir si vos avions ont enregistré quelque chose sur leurs systèmes
radars de bord
et si le contrôleur au sol a enregistré
quelque chose d'inhabituel ce jour-là ?
Notre enquête tire vers sa fin et votre
opinion pourrait nous être très utile. J'espère que
vous pourrez nous aider dans
notre tâche.
Sincères respects,
Thierry W. "
Etonnement, trois heures plus tard, Ufocom reçut
une réponse par e-mail de la station aéronavale de Fallon
(le bureau des
affaires publiques). Le courrier a été
écrit par Mme Anne McMillin (voir ci-dessus) :
" Cher M. W
Nous vous remercions pour votre fax nous demandant
des informations sur les vols près de la station aéronavale
de
Fallon le premier décembre 1998, concernant
votre recherche sur le objets volants non identifiés observés
ce même
jour.
Malheureusement, je ne puis vérifier aucune
information du contrôle au sol au sujet des vols de ce jour car les
enregistrements radars ne sont gardés
sur fichier que pendant une durée d'environ deux semaines avant
d'être effacés
et réutilisés.
Merci pour votre intérêt pour la Navy de Fallon.
Sincèrement,
Anne McMillin, APR
Officier des affaires publiques "
Pour un Européen, il est fantastique de
constater la vitesse à laquelle la Navy américaine répond
par rapport à la plupart des
institutions civiles en Europe, surtout en France.
Bien que la réponse fût courte. Mais c'est intéressant.
Pourquoi ? Parce que
cela nous a donné un certain nombre d'informations
et a retenu quelques autres. Premièrement, le message nous a été
envoyé
sans demande d'informations complémentaires.
Nous supposons donc que le Département des Affaires Publiques (DAP)
à
Fallon connaissait ce cas. Ceci nous donne la
confirmation de nos données amassées au sujet du rôle
du DAP dans l'examen
de la vidéo par des officiers de la Navy
et de l'Intelligence. Le fax précise également que les enregistrements
du radar au sol
sont effacés après quinze jours.
Il n'y a pas de raisons de ne pas croire en ces affirmations, mais nous
avons le droit de
présumer que cela n'aurait pas été
le cas si des informations précieuses ou inhabituelles y étaient
enregistrées. Finalement, le
DAP ne nous a pas répondu au sujet des
données collectées par les radars de bord des avions…
Nous pensons qu'il est suffisamment évident
d'établir - " au-delà d'un doute raisonnable " - que la cassette
de Miller a bien été
visionnée par des officiers de l'Intelligence
à Fallon. Il serait par conséquent intéressant d'obtenir
un double ou un résumé des
conclusions de ce service au sujet de la cassette.
C'est pourquoi, Ufocom a écrit au commandant de la base. Bien sûr,
nous
vous tiendrons informés des progrès
de cette demande.
2.2.4. Mais que se passe-t-il à la station aéronavale de Fallon ?
Finalement, afin de conclure cette enquête,
il vaut à nouveau la peine de jeter un œil aux activités
de la station aéronavale de
Fallon. Ici aussi, Internet a prouvé qu'il
est un puissant outil. Une recherche rapide basée sur des mots clés
m'a fourni les
données suivantes sur la station aéronavale
de Fallon.
" La station aéronavale de Fallon (NAS),
située près de Fallon au Nevada, est une installation militaire
grandissante qui permet
l'entraînement des pilotes de la Navy à
la fois au sol et en l'air. La NAS est constituée de cinq zones
de sécurité distinctes
situées à moins de 100 kilomètres
les unes des autres. " (remarque : voir la carte partielle) " Le bâtiment
principal est la base
centrale, où vivent et travaillent la
plupart des 2 300 personnes de la NAS (environ 1 100 militaires et 1 200
employés civils).
Les 3 300 hectares de la base abritent une piste
d'envol et d'atterrissage de 4 300 mètres et un gros bloc le long
de celle-ci
pour recevoir les centaines d'avions qui viennent
à Fallon chaque année pour s'entraîner.
Les autres secteurs, Bravo 16, Bravo 17, Bravo
19 et Bravo 20 sont des champs de tirs utilisés pour des bombardements
et
des mitraillages au sol, sur des cibles réelles
et factices, ainsi que pour des missions d'entraînement de guerres
électroniques. En
tout, les champs font environ 40 000 hectares.
Il y a un " complexe industriel " à l'échelle 3/4 à
Bravo 17, utilisé pour des
missions d'entraînement. "
Ces données sont confirmées par
l'examen de la liste des sites militaires du Nevada. Les secteurs de bombardement
16, 17, 19
et 20 sont décrits comme suit :
Nom du site : zones de
bombardement Bravo XX
Lieu : X kilomètres
au SE de Reno, Y kilomètres de Fallon
Etat : NV
Catégorie d'utilisation
du terrain : sites militaires
Description du site
: C'est une des cinq zones d'entraînement utilisée par la
station aéronavale de Fallon avec quelques
autres installations
aéronavales. Il y a des véhicules et autres cibles dans la
zone.
Toutefois, un des sites est plus intéressant !
Nom du site : zone de
guerre électronique Wilson
Lieu : 145 kilomètres
à l'E de Reno, 10 kilomètres au NE de Frenchman
Etat : NV
Catégorie d'utilisation
du terrain : sites militaires
Description du site
: C'est une zone de guerre électronique utilisée par des
aviateurs militaires, principalement de la base
aéronavale de
Fallon. La direction technique est contrôlée par le centre
de jugement de la guerre navale à Fallon, qui a
une liaison avec cette
zone à l'aide d'une électronique en temps réel. C'est
une des cinq zones d'entraînement utilisée par
la station aéronavale
de Fallon, avec quelques autres installations aéronavales.
Les information ci-dessus sont confirmées
par d'autres données récoltées sur le net concernant
la station aéronavale de Fallon: "
Le centre des raids de guerre navale à
Fallon est un centre d'entraînement important pour les pilotes de
la Navy. Le bâtiment a
son propre périmètre de sécurité
à l'intérieur d'une base de la Navy déjà sécurisée.
Des salles de classe sont reliées par
électronique aux terrains, permettant
le contrôle en temps réel des entraînements sur le terrain.
La NAS accueille des activités de la Navy
qui sont déplacées en raison de la récente fermeture
du tour de la base. Des
constructions sont en cours pour un nouvel habitat
pour l'académie Top Gun, qui déménage de la NAS de
Miramar, à
l'extérieur de San Diego, à la
NAS de Fallon ".
D'une manière intéressante, la station
aéronavale de Fallon n'est de ce fait pas une simple station de
la Navy mais il semblerait
qu'il y ai de " chaudes " activités autour
de la base. Pas seulement à cause de l'emménagement de l'académie
Top Gun ! Mais
parce que, ici encore, nous avons affaire à
un centre très sécurisé (voir les citations ci-dessus
de la Navy elle-même) impliquée,
comme la base de l'Air Force à Davis-Montham
(voir première partie), dans la guerre électronique. J'ai
écrit que les OVNI
semblent être attirés par ce genre
d'installations. Cela valait pour l'Arizona ; cela vaut pour le Nevada
!
2.2.5. Les conclusions de l'enquête sur les observations de Fallon :
D'une manière intéressante, l'enquête
ci-dessus nous permet de confirmer toutes les prétentions de Chris
Miller. Les points les
plus intéressants sont les suivants :
1.Chris Miller possède une
vidéo sur laquelle des phénomènes inhabituels sont
enregistrés
2.Un phénomène similaire
a été observé à une occasion par un voisin
et non pas par Chris Miller
3.La cassette à été
montrée à des officiers de haut rang d'une station de la
Navy des environs, dont des officiers de
l'Intelligence
4.La station n'est pas seulement
une station d'entraînement, mais une station haute sécurité
de la guerre électronique,
habitat de l'académie
Top Gun
5.La conclusion des militaires qui
ont vu cette cassette est officiellement " nous n'en avons aucune idée
"…
3. Les conclusions d'Ufocom
A la fin de mon enquête, tout ce que je
peux affirmer avec certitude, est que toute l'histoire n'est pas un canular.
Ou, si c'en est
un, il a été réalisé
par plusieurs personnes utilisant un équipement monstrueux et appréciant
un accès multiple aux médias. Si
c'est le cas, ce qu'on peut douter, il faut se
demander " pourquoi " ! Pourquoi mettre en scène une telle histoire
? Afin de
démontrer que les organisations de recherche
sur les OVNI ne sont pas sérieuses ? Afin de discréditer
toute recherche sur les
OVNI ? Cela n'a pratiquement pas de sens…
J'ai écrit au-dessus que cette histoire
a un " haut degré d'étrangeté "… D'abord, il y a le
témoin principal de l'histoire ! Chris
Miller. Son cas est très intriguant. Il
a tellement d'observations sur cassette effectuées dans des régions
distantes de plus de
1500 km. Il a eu de multiples contacts avec les
médias, il désire prouver que " nous ne sommes pas seul ",
etc. Toutefois, des
gens qui ont discuté avec lui prétendent
qu'il est une personne respectable et sensée. Et plus important,
j'ai été capable de
contrôler deux ou trois fois ou même
plus les données qu'il m'a fournies. Par conséquent, je crois
que son témoignage est
précieux et qu'il doit être examiné
avec l'attention qu'il mérite.
Il y a un autre fait intriguant dans ce dossier
: la présence constante de l'armée. Ils sont en Arizona,
ils sont au Nevada. Et à
chaque fois, les installations militaires à
proximité des endroits où les phénomènes ont
été filmés n'étaient pas de simples
casernes ! Ils utilisent des armes électroniques,
avec des équipements de guerre ultra modernes, sécurisés,
high-tech…
Il y a aussi ce commentaire uniforme, monolithique
des autorités militaires : " Nous n'en avons aucune idée
"… Comme je l'ai
écrit, nous avons entendu cette phrase
à plusieurs reprises ! Mais là, c'est moins compréhensible.
Pouvons-nous facilement
imaginer que l'armée n'ait pas la moindre
idée de ce qui a été enregistré ? Au sujet
de ce qui s'est déroulé à quelques kilomètres
de la station aéronavale de Fallon, au
milieu de terrains de bombardement, Ou à quelques kilomètres
de la base de l'Air Force
de Davis-Montham ?
Comme je l'ai dit ci-dessus, pour les observations
de Fallon, il n'y a que deux possibilités : soit les avions et autres
radars
militaires à Fallon n'ont pas vu le phénomène,
soit ils l'ont vu. Dans ce dernier cas, ou l'armée a une idée
de la cause du
phénomène, et ils sont en contradiction
avec ce qu'ils ont déclaré aux journalistes du Lahontan Valley
News, ou alors ils n'en
ont en effet aucune idée, mais ils sont
au moins au courant de la matérialité du phénomène
(par d'autres moyens que la cassette
de Miller)…
Avec tout le respect qui se doit pour la première
possibilité, souvenez-vous de ceci - si nous croyons le département
des
affaires publiques de la station aéronavale
de Fallon - il n'y a pas de moyens de contrôler les enregistrements
des radars car
l'enregistrement concerné a été
effacé. A moins que le département des affaires publiques
ne nous ait menti, même s'il manquait
des données (une possibilité que
nous refusons de croire), on peut supposer qu'il n'y avait rien d'intéressant
sur les
enregistrements concernés… En conséquence,
nous pouvons supposer que la Navy n'a rien vu.
D'une certaine manière, cette explication
tardive est quelque peu effrayante, car elle implique que les meilleures
armées, l'Air
Force et la Navy, n'ont pas de moyens pour contrôler
ce qu'il se passe " au-dessus de chez eux "… Et au même moment, on
parle de " systèmes d'armement de précision
" comme des bombes à guidage laser ayant une précision de
deux mètres, ou de "
satellites espions " avec une résolution
" officielle " de un mètre (d'où une résolution probablement
plutôt de 10-20 cm !). Ainsi,
comment pouvons-nous croire que des installations
militaires des plus sécurisées - et strictement contrôlées
- des Etats-Unis
peuvent donner lieu à des phénomènes
étranges, pour lesquels l'Air Force, la Navy ainsi que des spécialistes
de l'Intelligence
n'ont pas d'explications du tout ? Comment pouvons-nous
imaginer que ces phénomènes n'ont officiellement été
aperçus ni par
des pilotes aguerris, ni par des équipements
sophistiqués de l'armée… Mais seulement par un amateur vidéo
local équipé d'une
arme terrifiante et mortelle : un caméscope
avec un zoom 60x !!! Je dois admettre que j'ai trouvé cette histoire
un peu dure à
avaler ! Autant que je trouve difficile à
croire que la Navy, d'une certaine manière, n'a " rien à
déclarer " au sujet de ces
observations… Même après avoir organisé
une rencontre avec de hauts officiers de l'Intelligence afin d'examiner
le document ?
Alors qu'est-ce qui a été filmé
par Chris Miller ? Nous, à Ufocom, n'avons pas de réponses…
Peut-être que cette phrase vous rappelle
" nous n'en avons aucune idée " ? Dans ce cas, sachez que nous avons
partagé avec
vous toutes les données que nous avons
collectées, toute l'enquête que nous avons menée, tous
nos indices ! Et rappelez-vous
que nous n'avons aucun message à faire
passer, rien à masquer, cacher ou vendre… En d'autres termes, en
publiant ces
données, nous n'essayons pas de tricher
à vos dépends. C'est ça qui fait la différence
!
Yves, conseiller général, équipe sci.
Traduction de la seconde partie : Stephan Dasen
**************
2. Commentaires de Chris Miller concernant le rapport d'enquête
Commentaires sur le rapport de
l'Ufocom
http://www.finart.be/UfocomHq/miller02.htm
par Chris Miller, Nevada
Le rapport présenté ci-avant
(cliquez ici!) a été envoyé au principal témoin
du phénomène qui nous a été rapporté,
Chris Miller,
avant qu'il ne soit placé sur le site
d'Ufocom. Voici les commentaires de Chris Miller.
Les commentaires sont fournis à nos
lecteurs afin d'assurer qu'Ufocom a enquêté sur le cas Miller
avec la neutralité la plus
complète envers les événements
rapportés, avec comme seul but d'assurer que les faits allégués
peuvent être vérifiés. Pour
éviter toutes sortes de controverses
stériles, Ufocom ne commentera pas la lettre ci-dessous. Après
tout, Chris Miller ainsi que
nous-mêmes nous posons les mêmes
questions : " L'armée nous dit-elle la vérité et qu'est-ce
qui a été filmé "?
Début de la lettre :
" Yves et Thierry,
Pour commencer je voudrais dire que le rapport est parfait, mis à part quelques fautes d'orthographe.
J'ai juste quelques questions.
La première - Si votre enquête
vous révèle que ces objets étaient sans doutes réels,
qu'ils ont été examinés par deux
branches de notre armée et que ces
dernières ont publiquement déclaré qu'ils " ne savaient
pas ce que ces objets sont
", pourquoi hésitez-vous à affirmer
que ces objets ne sont pas de notre planète. Laissant l'enquête
grande ouverte en
prétendant qu'elle est terminée
alors qu'elle a à peine commencé.
Votre enquête ne m'as rien appris que je ne savais déjà. ainsi qu'à toutes les autres personnes qui ont vu la séquence.
J'ai envoyé ce rapport à quelques
personnes afin de le commenter et nous l'avons tous constaté. La
question que je me
pose à moi-même est pourquoi
j'ai laissé votre organisation étudier ma séquence
vidéo alors que tout ce que vous
faites consiste à nous raconter ce
que nous savons déjà.
Je n'essaye pas d'être un "smart ass"
(NdT: expression triviale signifiant "petit malin") ou quoi que ce soit,
c'est juste
que maintenant je me retrouve au point de
départ. J'avais espéré que votre organisation aurait
découvert ce que ces
objets ne sont " PAS ", et m'aurait aidé
à dire au monde ce qu'ils " SONT ". Bien sûr, personne ne
le sait vraiment,
mais s'ils n'ont été construits
par aucun de nos gouvernements " PAR QUOI D'AUTRE ONT-ILS PU L'ETRE ? "
Il
n'existe que deux réponses à
ces questions :
1. Ces objets sont des projets secrets de nos gouvernements ;
2. Ils ne sont pas confectionné sur notre planète.
Il doit y figurer l'une ou l'autre des réponses. Elle ne doit pas être laissée à l'imagination des lecteurs du rapport. "
[Les commentaires de l'un des amis de Chris Miller ont été effacées sur demande]
Aussi impliqués que semblent l'être
les Etats-Unis au sujet de la "sécurité nationale". Si ces
gens n'avaient vraiment
pas la moindre idée, Je pense qu'ils
tiendraient leurs jets les plus rapides prêts en attendant une autre
observation et
puis montraient en trombe jusque là-haut
et regarderaient ce que ces satanés objets sont. Même si ces
objets "
s'échappaient ", l'armée pourrait
confirmer la nature intelligente de ceux-ci et exclure certains types de
phénomènes.
D'accord ?
[fautes de frappe indiquées par C. Miller supprimées]
Je l'ai lu en totalité. Vous savez comment
le reporter critique les militaires n'ayant rien d'autre à dire
que "nous n'en
avons aucune idée". Pourquoi cela devrait-il
être une surprise pour quiconque ? S'il y a un secret, il y a un
secret.
L'armée ne commente rien, pourquoi
? Simplement parce que. ils n'ONT pas à le faire. Pour autant que
je le sache,
aucune de ces institutions n'est obligée
de dévoiler quoique ce soit. Le président. A-t-il de QUELCONQUES
obligations
? Ou peut-il dissimuler ou cacher quelque
chose (Watergate) qui peut être dénoncer vingt ans plus tard
?
Admettons que les objets que vous avez filmez
soient en effet d'origine extra-terrestre et que l'armée EST au
courant.
Vous pensez qu'ils vont dire " Oh oui ! Super
! Vous avez filmé notre avion le plus top secret, qu'on a récemment
obtenu du crash d'un OVNI dans le Nouveau-Mexique.
Ouais, on l'utilise tout le temps ; c'est génial pour aller aux
commissions et on a plus besoin d'attendre
pour les livraisons de pizzas - Il vole à plus 11 000 km/h. Ça
alors, n'en
parlez à personne s'il vous plaît.
Bonne journée " ? Certainement pas. Tous ce qu'ils ont à
faire, c'est d'être informé
suffisamment tôt pour pouvoir dire "aucune
idée" et que se passera-t-il d'autre ? Une poignée de journalistes
et de
photographes amateurs poursuivront la dispute
qui dure depuis 40 ans. Ainsi [finalement] la conclusion ? Pourquoi
l'armée serait-elle intéressée
à ce que nous passions nos vies à nous disputer alors qu'à
chaque fois qu'une preuve
arrive sur notre planète, elle est
balayée par les men in black ? On ne peut rien y faire, vous voyez
? Nous, le peuple,
sommes contrôlés par les pouvoirs
en place. Le système a été conçu ainsi et nous
devons simplement nous contenter
des informations que l'on veut bien nous donner.
Il n'y a pas moyen d'infliger une "conséquence" à la CIA
ou à autre
institution.
Vous souvenez-vous de l'émission sur
les OVNI à la TV il y a plusieurs semaines ? La partie où
un renseignement a été
demandé à la tour de contrôle
du trafic aérien proclamant l'acte de la liberté d'informations
? Vous rappelez vous ce
que la tour a fait ? Ils ont simplement ignoré
la demande. C'est tout, fin de l'histoire. Et pourquoi ? PARCE QU'ILS LE
PEUVENT. Je ne peux pas le dire plus simplement.
Ils peuvent CACHER des informations. Vous pensez que les
organisations gouvernementales ne sont pas
en contact direct avec tout les contrôleurs du trafic aérien
opérationnels
au monde et qu'il ne les contrôles pas
? Vous ne pensez pas que ces contrôleurs aériens ont reçus
l'ordre de garder ce
genre de phénomène "sous silence"
?
Ce qui m'embête le plus et me fait jamais
"demander" une information aux organisations gouvernementales, c'est
qu'ils peuvent décider ce qu'ils veulent
bien me donner et ce qu'ils ne veulent pas. Avec un tel pouvoir, les seuls
informations que je n'ai JAMAIS reçu
d'eux n'est pas toute la vérité, nécessairement, mais
plutôt juste ce qu'ils
voulaient bien me laisser voire. Vous rappelez-vous
de tout ces documents demandés par ce gamin et qui a découvert
la plus grande partie du texte "effacée"
? Parfois, il y avait des pages complètes noircies. Vous en souvenez-vous
? Ils
ont dit que c'était une question de
sécurité nationale qu'ils devaient protéger les parties
noircies de ces documents, c'est
pas vrai ? Bref, il semblerait que c'est de
première importance pour eux. la sécurité nationale.
Ils tiennent leur
misérable derrière prêt
pour la prochaine observation de cette nature au Nevada ou ailleurs. Il
semble qu'il ne faudrait
pas beaucoup de temps ou de moyens pour le
faire parce que j'ai l'impression que vous avez vu ce genre de chose
"souvent", au moins au point que, s'il se
préparent à réagir rapidement à une observation,
ils pourraient investir pour
avoir des avions prêts afin de protéger
leur vitale. sécurité nationale.
Voilà, Yves et Thierry, comme vous pouvez
le constater, il y a toujours autant de questions sans réponses
à mon
enquête, je ne sais pas quels commentaires
vous voulez que je fasse encore.
Je dirai ceci, vous avez intrigué mes
autres amis qui scrutent le ciel et qui ont aussi beaucoup de vidéos
d'observations
et ils veulent maintenant que votre groupe
enquête sur leurs cas individuellement. Tom King sera la plus longue
enquête que vous essaierez probablement
jamais de résoudre en raison de la quantité de séquences
vidéo qu'il a
personnellement. Approximativement dix heures
d'observations. Mike Hawkins est une autre personne qui a
récemment filmé ces très
petites boules de lumière à moins de 16 mètres de
son caméscope. Ces objets diffèrent de ma
séquence vidéo sur plusieurs
points. Premièrement, ils sont tout petits, et deuxièmement
le film a été fait de très prêt.
de quelque chose qui ne doit pas être
de ce monde.
Dernièrement, j'ai regardé la
TV et il y avait une émission spéciale dans laquelle notre
gouvernement mettait en avant
notre technologie avec de petits véhicules
aériens essentiellement conçu pour la vidéographie
pour le secteur de
guerre, ainsi que pour la surveillance électroniques
de malfaiteurs par la CIA ou le FBI. Ces objets sont appelés "
MAV'S " (Miniature Arial Vehicles). MAIS aucun
avancement de notre technologie ne ressemble ou n'agit de quelques
manière que ce soit comme les objets
sur la vidéo.
Pour moi, notre gouvernement a au moins 500
ans de retard par rapport à la technologie du film. Ainsi, que peut
faire
Ufocom de plus avec les informations disponibles.
?
Vous pouvez par exemple révéler
au public que quelqu'un a filmé des extra-terrestres dans notre
espace aérien, et que
la course pour Mars peut se TERMINER parce
que nous sommes déjà visité par d'autres mondes. Et
attirer l'attention
entièrement sur ce phénomène.
Si notre gouvernement apprend que vous avez
terminé votre enquête et que vous avez constaté que
ces objet que j'ai
sur le film ne sont pas de notre planète,
ils vont certainement aller à l'encontre de votre opinion et recommencer
l'enquête et ainsi de suite. Surtout
si le public sait qu'il y a eu une enquête et que le rapport final
spécifie que le
gouvernement des Etats-Unis a déclaré,
sans le moindre doute, "qu'ils ne savent pas ce que sont ces objets" ou
qu'il ne
savaient simplement pas qu'ils étaient
là à ce moment, mais qu'ils en avaient la connaissance depuis
cinquante années.
Ceci, je le pense, serait le début d'une
enquête mondiale, pas juste de petites organisations tentant de découvrir
la
vérité chacune de son côté.
Ufocom a écrit un rapport qui relève
ce qui est déjà connu sur ma vidéo mais d'une façon
si détaillée qu'il maintiendra
l'intérêt du public.
Le public désire savoir ce qu'ils sont exactement. pas ce qu'ils ne sont pas.
Je veux vous remercier pour tout le temps que
vous avez passé sur mon enquête. Je pense que vous avez achevé
un
travail formidable, mais j'espère juste
que vous pourrez mettre votre réputation en jeu (comme je l'ai fait)
et déclarer
que ces objets ne peuvent être que des
inventions d'autres mondes parce que nous ne pouvons posséder la
technologie
montrée sur ma cassette vidéo.
J'espère que vous allez au moins informer les médias de vos découvertes.
Salutations,
Christopher Miller "
Traduction : Stephan D.
******************
3. Description des séquences vidéo
+ extraits AVI (Indeo Video 5.04)
Description sommaire des scènes
filmées par
Chris Miller
http://www.finart.be/UfocomHq/miller03.htm
A. 24 janvier 1998, matinée, Tucson (Arizona, USA) : miller980124.avi
Mr Miller filme 7 " objets " (points lumineux)
qui semblent être indépendants les uns des autres. En effet,
chaque point effectue
un mouvement qui lui est propre et qui ne correspond
pas à un déplacement causé par le vent : certains
suivent une trajectoire
suivant l’axe " x ", d’autres selon un axe "
y ". Il est difficile, voire impossible, de préjuger de l’altitude
et de la vitesse. L’un des
objets, toutefois, semble effectuer un déplacement
rapide vers le haut. Mr Miller, par la suite, affirme qu’il a pris 500
mètres
d’altitude en l’espace d’une seconde. Le temps
est clair et donc l’observation n’est en rien gênée par la
météo.
Cette séquence fut l’objet d’une diffusion
sur les ondes de Channel 13, une station de télévision à
Tucson. Elle fut également
analysée par Jim Dilettoso, spécialiste
du traitement analytique des images. La conclusion de Dilettosa est qu’il
ne peut en
aucun cas s’agir de ballons ou d’étoiles
visibles de jour.
Un officier de la base aérienne de Davis-Monthan
a visionné cette séquence suite à la demande des journalistes
de Channel 13
et affirme qu’il ne peut s’agir d’avions ou de
flares (fusées éclairantes pouvant servir également
de leurres aux avions
pourchassés par des missiles air-to-air
guidés par infrarouges). Toutefois, il faut préciser que,
selon le commentaire de la
journaliste Shannon Larrivière, la base
de Davis-Monthan n’a pas tenu à s’exprimer officiellement.
L’enregistrement se poursuit et Mr Miller zoom
sur l’un des objets. Sa caméra (SONY hi-8) est dotée d’un
zoom optique 30x
et d’un zoom digital 60x. Ce dernier est évidemment
moins fiable pour les analyses. Mr Miller filme souvent en zoom maximal,
ce qui entraîne une instabilité
maximale de l’image due aux mouvements du cameraman qui travaille sans
trépied.
Toutefois, des éléments défocalisés
(avant-plan flou), pouvant éventuellement servir de repères
(branches d’arbre, feuille, etc.),
militent en faveur d’images originales, non générées
par informatique. En un mot, il ne peut y avoir de trucage et ceci vaut
pour
toutes les séquences enregistrées
par Mr Christopher Miller.
Il sera difficile de conclure et d’identifier
ce qui, pour nous, ne l’est pas à ce jour. D’aucuns nous accuseront
d’être tel le chien
courant après sa queue mais, logiquement,
il m’est impossible de faire autrement.
B. 7 mars 1998 (Tucson) : miller980307.avi
Mr Miller filme un objet lumineux (bien que sur
certaines images, celui-ci pourrait donner l’impression d’être constitué
de trois
éléments sphériques dont
deux d’entre-eux auraient une taille réduite), similaire à
ceux du 24 janvier 98. Le ciel présente
quelques légers cumulus (voir: http://www.fse.ulaval.ca/fac/ten/courstic/ete98bes/nua/).
L’objet va d’ailleurs passer derrière l’un de
ses nuages. Le cumulus se développent
sur un plan vertical et peut donc occuper plusieurs niveaux, plusieurs
" étages " du ciel.
Une évaluation exacte de l’altitude est
donc des plus difficiles à réaliser. Aucun bruit de propulsion
n’est perceptible. La
trajectoire semble être rectiligne et la
vitesse angulaire est constante.
L’objet ne réapparaît pas après avoir disparu derrière le nuage et Mr Miller arrête là son enregistrement.
Le déplacement de l’objet me semble être
un peu rapide pour correspondre à celui d’un ballon, à moins
que celui-ci ne soit
tracté au sol. Mais dès lors, cela
impliquerait que le véhicule au sol se déplace à une
vitesse considérable sur une trajectoire
rectiligne. Et, sans vouloir faire de jeu de
mot, cela ne tient pas la route. Cet objet reste donc non-identifié.
C. 8 mars 1998, aux environs de 14h05 (Tucson, Arizona) : miller980308.avi + miller980308b.avi
Mr Miller observe et filme un objet brillant composés
de plusieurs éléments sphériques. L’un de ses éléments,
le plus " mat ",
appelons le P1, est situé en dessous d’une
grappe de deux ou trois " boules " plus grosses et plus brillantes que
nous
appellerons P2. P1 et P2 délimitent un
axe dont l’inclinaison doit valoir entre 5 et 10°. Il est difficile
d’évaluer le déplacement
de l’objet car Mr Miller filme en plan serré,
zoom maximum, et ce la plupart du temps.
Quelques zooms arrières avec éléments
du paysage (environnement, maison, ville de Tucson) peuvent indiquer que
l’objet filmé
est assez haut dans le ciel qui est clair et
limpide.
Le film est mis en pause 3 fois ce qui entraîne une coupure franche délimitant les séquences.
A noter le passage d’un avion (tourisme ?), non
visible à l’écran mais dont on peut entendre le moteur sur
la bande son de la
vidéo.
Dans les séquences 2 et 3, on note la disparition
de P1. Ceci a une certaine importance car si je n’avais visionné
que la
première séquence, j’aurais sans
doute conclu à un ballon emportant des instruments météo.
P1 en aurait été la nacelle et P2 le
train de ballons à hélium.
Sans sa " nacelle ", les " ballons " forment un
objet similaire à celui filmé la veille. Toutefois, rien
ne permet d’assurer qu’il s’agit
d’une nacelle ou de ballons. Aucun lien reliant
P1 à P2 n’est visible mais cela peut être dû à
la distance importante
" témoin-objet ". Mes connaissances en
technique d’aérostat météo sont plus que parcellaires.
L’avis d’un spécialiste serait le
bienvenu.
En conclusion, l’hypothèse d’un ballon, dans ce cas, est plausible mais non avérée.
D. 9 mars 1998, aux environs de 10h00 (Tucson, Arizona) : miller980309.avi
La séquence démarre sur le même
objet (P1 + P2) que celui vu le 8 mars. Mais cette fois, P1 va décrire
des mouvements
totalement indépendants de ceux de P2
jusqu’à remonter sur un même plan horizontal. La distance
entre P1 et P2 varie tout au
long de la séquence. On entend d’ailleurs
Mr Miller expliquer que P1 était très éloigné
de P2 et qu’il s’en est approché ,
jusqu’à le rejoindre puis reprendre, lentement,
de la distance et disparaître du champ de la caméra.
L’explication du ballon, du moins pour P1, ne
peut donc être retenue. La similarité entre les observations
des 7, 8 et 9 mars me
fait penser qu’il pourrait s’agir du même
objet ou groupe d’objets.
E. 17 avril 1998, 10h45 (Tucson, Arizona) : miller980417.avi
Mr Miller filme un point lumineux, très
haut dans le ciel, qui se déplace très lentement selon une
trajectoire qui semble être
rectiligne. Les images sont tournées en
zoom maximal (digital 60x) avec un réglage de focal bloqué
sur l’objet. Des branches
d’arbres défocalisées passant à
l’avant-plan en témoignent.
Mr Miller effectuera, en fin de séquence,
un zoom arrière (jusqu’à zoom 0) qui nous montrera une partie
de son habitation. Le
ciel est on ne peut plus clair et dégagé.
A cette distance et vu l’instabilité des images, il est impossible
de préjuger de la nature
de l’objet. Cela peut être tout et n’importe
quoi. Un satellite, peut-être ? L’objet ne ressemble en rien à
ce qui a été filmé
jusque là. C’est de loin, à mon
humble avis, la séquence la moins intéressante.
F. 2 mai 1998 (Fallon, Nevada) : miller980502.avi + miller980502b.avi
Cette séquence est particulièrement
claire et de bonne qualité. Mr Miller filme un objet de type P2,
en un rien plus sombre et
plus " compact ", semblant émettre un
léger halo rougeâtre sur sa base et devant lui. Sa vitesse
est constante et sa trajectoire
(droite à gauche de l’écran) est
rectiligne et s’oppose à celle des nuages. L’objet avance contre
le vent.
L’objet semble passer derrière la couche
nuageuse. Le ciel semble différent et un rien plus encombré.
La luminosité est
également différente mais les conditions
de prises de vue sont très bonnes. Mr Miller le perd de vue.
L’objet sort de la couche nuageuse et continue
sa trajectoire un moment avant de marquer une pause (vol stationnaire)
et de
reculer pour finalement reprendre sa trajectoire
initiale. Comme d’habitude, aucun bruit de propulsion n’est perceptible.
Le
comportement de l’objet n’est pas celui d’un
ballon ni même d’un avion.
La séquence se termine par manque de bande vidéo. C’est la fin de la cassette.
G. 1er décembre 1998, 16h10 (Fallon, Nevada) : miller981201a.avi + miller981201b.avi
La séquence de Mr Miller commence sur un
close-up de trois avions militaires (F-18, F-15 ?) en formation serrée.
Lentement,
il va pointer sa caméra vers un point
lumineux brillant, situé très haut dans le ciel, certainement
au-delà de 2000 pieds , bien
au-dessus des trois avions qui mettront plusieurs
secondes à quitter la scène.
Très souvent, Mr Miller fera des zooms
arrière et cela nous permet de voir un élément de
la portière de sa voiture sur laquelle il
s’appuie vraisemblablement pour filmer.
Pendant plus de 15 minutes, l’objet reste stationnaire
ou semble bouger très peu et très lentement d’après
Mr Miller. Les
nuages défilent assez rapidement devant
le point lumineux, ce qui tend à indiquer que le vent est relativement
fort à cette altitude
et à cet endroit.
Encore une fois, l’objet n’est pas identifiable
au premier coup d’œil et son degré d’étrangeté me
semnle faible. Toutefois, cette
observation a donné lieu à un contact
entre l’UFOCOM et la base aérienne de la NAVY, la Naval Air Station
de Fallon (voir
enquête) dont rien n’est ressorti.
*****************
3' Rapport de l'équipe ADV (Analyses
de Documents Visuels), par Alain (Coord. ADV)
Note interne sur le rapport de l’analyse des documents vidéo de Chris Miller
Ce document se veut être la suite du rapport administratif. Ce dernier est censé décrire les lieux et circonstances de chaque prise de vues, qui ne seront pas rappelés ici.
Observations de Chris Miller
Rapport d’analyse des séquence vidéo
par
L'équipe ADV (Analyse des Documents Visuels) de l'UFOCOM.
Alain H., Alain D.H., Jean, Jean-Noël.
Introduction
http://www.finart.be/UfocomHq/millerADV.html
L’américain Christopher Miller a réalisé
- et réalise encore - de nombreuses prises de vues d’objets insolites
dans le ciel de
l’Arizona et du Nevada. Quelques séquences
ont été confiées à l’équipe ADV afin
d’essayer de déterminer la validité et le
degré d’étrangeté des documents.
Le présent rapport est le résultat de cette étude.
Fiche technique des documents
L’essentiel des séquences nous ont été
fournies par M. Miller sous la forme de deux cassettes VHS au format NTSC.
Ces
cassettes sont réputées être
une première génération de copies de la bande HI-8
originale.
Les séquences les plus récentes sont tirées du site Web de M. Miller (http://www.ufofootage.com).
Dans tous les cas, la qualité des images
est très mauvaise. Techniquement, les cassette VHS ont une définition
médiocre (et ce
sont des copies) et les fichiers AVI du site
sont encore pires. Les prises de vues laissent aussi à désirer
: M. Miller emploie une
bonnette pour pousser à 40x le zoom optique
de sa caméra et aussi un zoom numérique. Malgré le
grossissement important
que cela lui apporte, le vidéaste s’obstine
à filmer sans pied photo. Cela nous donne des images bougées
et tremblantes bien
difficiles à analyser.
Bref descriptif des séquences
La première cassette comprend six séquences,
référencées de A à F dans le présent
document. La seconde cassette ne
contient qu’une séquence, référencée
G. Deux documents extraits du site Miller sont référencés
H.
Séquence A
Il s’agit d’un reportage sur Chris Miller diffusé
par la télévision américaine (Channel 13, Tucson).
Un " ufologue " spécialiste du
traitement analytique des images, Jim Dilettosa,
analyse la séquence B et conclut que les objets ne peuvent être
des ballons ou
des étoiles visibles en plein jour. Nous
verrons si nous arrivons aux mêmes conclusions...
Séquence B, le 24 janvier 1998 en matinée (?). Lieu : Tucson, Arizona. Durée : 2 min 39 s
La séquence se compose de deux scènes distinctes.
On voit dans la première 7 objets, sortes
de sphères blanches vaguement disposés en demi-cercle, dans
le ciel de Tucson. Les
objets ont un faible diamètre apparent
mais sont très brillants, voire saturés à l’image.
L’ensemble de la formation ne semble
pas animé d’un mouvement apparent mais
les " sphères " se meuvent légèrement les unes par
rapport aux autres. A certains
moments de cette scène, on a l’impression
de distinguer des traces de " fils " reliant les objets ; cependant une
analyse fine des
images n’a pu confirmer cette impression.
Pour cette première scène, on a
pu noter une ressemblance frappante avec certaines séquences vidéo
prises lors de la vague de
Mexico, en 1991.
Exemple d’image de la séquence B1
La deuxième scène est assez différente.
Un objet unique, blanc, sphérique se déplace vivement derrière
des branchages qui
apparaissent flous à l’image (alors que
l’objet est net ou au moins saturé). La trajectoire de l’objet semble
pendulaire, " comme
suspendu à un fil d’araignée ".
Fragment de la séquence B2.
On pourrait croire, sur l’image 3, que
la sphère se retrouve brièvement devant la branche. Il n’en
est rien si l’on considère que le branchage est de dimension comparable
au diamètre de l’objectif de la caméra.
L’analyse du mouvement de l’objet, pendant un
court laps de temps pour s’affranchir du mouvement propre de la branche
qui
oscille doucement sous le vent, paraît
confirmer le mouvement pendulaire.
Cette image
est le résultat
de la somme
des photos
d’une courte
séquence
vidéo.
La branche
servant de
référence, la
position de
l’objet a été
marquée d’une
croix à chaque
photo.
On voit bien
que la
trajectoire de
l’objet est
quasi circulaire
(matérialisée
par l’ellipse
jaune) et
monotone.
Un fil de liaison, invisible à l’écran, fixé au dessus du champ de prise de vues peut expliquer ce genre de trajectoire
Séquence C, Le 7 mars 1998 à une heure indéterminée. Lieu : Tucson, Arizona. Durée : 2 min 29 s
Un chapelet d’objets en rotation sur eux-mêmes
se baladent dans le ciel. L’ensemble ressemble assez à une grappe
de ballons.
La trajectoire de l’ensemble est monotone, comme
au gré du vent. L’objet se perd dans les nuages en fin de séquence.
La séquence est
intéressante car
l’on continue à
suivre le
déplacement de
l’objet alors
qu’il " rentre "
dans le nuage.
Cela implique
nécessairement
qu’il navigue
sous le nuage.
Ce détail aura
son importance
quand nous
évaluerons les
dimensions des
objets
Séquence D, le 8 mars 1998 vers 14 heures. Lieu : Tucson, Arizona. Durée : 4 min 48 s
On retrouve le même genre de chapelet d’objets
de la séquence C. Cependant, un objet unique, le genre de sphère
de la
séquence B, s’écarte du chapelet
et ceci de plus en plus au cours de la séquence.
Au cours de la
séquence D
une sphère (y)
s’écarte d’un
chapelet (X).
Séquence E, le 9 mars 1998 vers 10heures. Lieu : Tucson, Arizona. Durée : 6 min 23 s
La séquence se divise en deux scènes.
Exemple d’image de la séquence E1.
La première ressemble à la séquence
D à ceci près que l’objet unique voit son orientation changer
de plus de 90° pendant la
scène.
Exemple d’image de la séquence E2.
La seconde scène présente un objet
en mouvement derrière des branches en un mouvement qui semble pendulaire
puis
oscillant. Cette scène est comparable
au deuxième plan de la séquence B.
Cette scène, qui traîne pourtant
en longueur, est curieusement amputée : l’horodatage visible à
l’écran passe, entre 2 images, de
10:45:04 à 10:48:55. Nous ne connaissons
pas la raison de cette coupure, d’ailleurs fort bien faite.
Séquence F, le 2 mai 1998 à une heure indéterminée. Lieu : Fallon, Nevada. Durée : 4 min 54 s
On a ici encore deux scènes.
D’abord un objet unique se déplace dans un ciel peu nuageux. L’objet est devant les nuages.
Ensuite l’on voit un chapelet flotter au gré
des vents, semble-t-il, mais dans la direction opposée aux nuages.
Sa trajectoire est
désordonnée et on ne perçoit
aucun bruit de propulsion ou autre.
Séquence G, le 1 décembre 1998 à une heure indéterminée. Lieu : Fallon, Nevada. Durée : 17 min 08 s
Séquence
où l’on voit
ce qui
serait une
suspente de
l’objet A.
L’objet C
passe
rapidement,
le temps de
2 images
successives
(1/30e de
s).
La séquence débute par le passage
de jets militaires. Ces derniers, grâce au zoom performant de la
caméra, présentent une
taille apparente notable à l’écran.
Alors que l’on entend encore le bruit des avions
dans le lointain, un travelling nous permet de découvrir un objet
seul, blanc et
vaguement sphérique comme nous y sommes
maintenant habitués. L’objet a un petit diamètre apparent,
le ciel est bleu, il n’y a
aucun point de repère permettant de se
faire une idée de son altitude et le bougé de la caméra
est important. De petits nuages
arrivent dans le champ et l’on constate un net
mouvement entre l’objet et les nuages. A plusieurs reprises, on distingue
nettement un reflet sur une sorte de fil qui
relie l’objet avec quelque chose plus bas, hors champ.
Un objet distinct passe très rapidement
dans le champ de la caméra, entre 2 images (soit 33 ms). Ce peut
être n’importe quoi,
insecte, oiseau, vaisseau spatial ou traîneau
du Père Noël (c’est la saison). Les images dont vous avez une
représentation
ci-contre ne permettront pas de statuer...
Séquence H, du 27 juin 1999 à une heure et en un lieu indéterminé. Durée : 9 s
La qualité des séquences MPEG est
épouvantable ! La scène ne présente rien de nouveau
: on est en présence d’objets
similaires à ceux des séquences
C et D.
Résumé du contenu des images vidéo
Malgré le nombre de séquences vidéo, on peut classifier les observations en seulement deux types principaux :
Les objets " sphériques
" apparaissant seuls (séquences B2, E2, F1 et G) ou en groupe (séquence
B1).
Les objets " en chapelet
" (séquences C, D, E1, F2 et H).
Nous noterons que cette classification n’est pas rigide : dans D et E1, sphère et chapelet apparaissent ensemble.
Analyse
Problèmes liés à la mauvaise qualité des documents
L’étude de ce genre de vidéo est
très problématique. La résolution d’une cassette VHS
est, au mieux, de 250 points par
ligne (trois fois moins que le plus banal écran
d’ordinateur) et chaque copie de cassette dégrade l’image. De plus,
la
numérisation des images avec le matériel
à notre disposition n’a pas arrangé les choses
Quant aux prises de vues de M. Miller, elles sont
très mauvaises : le zoom employé au maximum et toujours sans
pied
photo induit un fort bougé de certaines
images. A ce sujet, M. Miller nous a déclaré, je cite, "
Les objets sont à une telle haute
altitude qu’il est littéralement impossible
d’utiliser un trépied " (The Objects are at such a High Altitude
That it is literally
impossible to use a Tripod). On a du mal à
comprendre pourquoi cela empêcherait d’utiliser un pied. Mais, au
fait, que penser
des assertions de M. Miller sur la hauteur des
objets ? C’est ce que nous allons voir au paragraphe suivant...
Considération sur les dimensions et vitesses des objets
Chris Miller n’hésite pas, sur son site
Web, à donner des valeurs précises aux dimensions et altitudes
des objets qu’il filme.
Ainsi, il estime à plus de 7 m (25 pieds)
la largeur d’un objet. Ailleurs, il annonce une hauteur de plus de 9 km
(30.000 pieds)
pour un autre objet...
Mais il faut garder à l’esprit, et M. Miller
semble l’ignorer, qu’une caméra - et plus
généralement l’essentiel des dispositifs
optiques de prises de vues - ne
fournissent que des informations
angulaires. Ainsi la sphère de la séquence
G, par exemple, en impressionnant un
certain nombre de pixels sur le capteur
CCD de la caméra et compte tenu de la
focale de l’objectif nous indique son
angle apparent. Et rien d’autre. Sans
information supplémentaire, impossible
de décider si le sujet est proche ou lointain, petit ou grand.
Dans le même ordre d’idées, on rencontre
la même incertitude à évaluer la vitesse d’un objet.
C’est même pis : dans le cas
d’une vitesse ascensionnelle le capteur CCD risque,
à cause du faible angle apparent et de la quantification des pixels,
de ne
pas détecter les faibles variations angulaires
qui caractérisent alors le déplacement de l’objet !
Ceci posé, il faut essayer de trouver des
repères dans le paysage permettant d’évaluer au mieux la
distance à l’objet. A cet
égard, les deux séquences B et
C sont intéressantes.
En B, on voit une sphère qui se promène
derrière des branchages (et pas devant, malgré ce qu’une
image peut laisser penser).
Ces branches sont certainement distantes d’une
dizaine de mètres de l’objectif. Voici notre premier jalon.
En C, un chapelet passe sous les nuages. Ces derniers
évoluent à deux ou trois mille mètres d’altitude et
le chapelet est plus
bas, disons à partir de mille mètres.
C’est le deuxième jalon.
On peut conclure que les objets circulent dans
une fourchette de 10 à 1000 m d’altitude. On ne peut préciser
mieux, mais cela
suffit pour se lancer dans une estimation de
la dimension d’un objet. (Voir encadré.)
Chris Miller déclare
utiliser une caméra Sony TR7000 avec un zoom optique 40x (l’usage
d’un éventuel zoom
électronique
n’influe pas dans notre estimation).
Sur cette caméra,
le capteur CCD mesure _ de pouce de diagonale et comprend 1024x768 pixels
de 5µm de côté. Le
zoom est de focale 3,6
- 72 mm (144 mm avec une bonnette x2).
La sphère de la
séquence B2 semble avoir un diamètre d’environ 10 pixels
- au grand maximum - compte tenu du
grossissement électronique.
Son angle apparent est donc approximativement de :arctan (10 * 5µm / 144 mm) = 71,6 secondes d’arc
C’est un très petit angle (0,020°).
Si l’objet se trouve à 10 m, son diamètre est de : tan (71,6 s) * 10 = 3,5 mm.
De même, si l’objet se trouve à 1000 m, son diamètre est de : tan (71,6 s) * 1000 = 347 mm.
NB : une autre estimation
utilisant une méthode de calcul différente fournit un même
ordre de grandeur dans les
dimensions... On en
conclut que cette évaluation est assez fiable.
Notre estimation est, certes, grossière
mais elle a le mérite de fournir un ordre de grandeur. Et de remettre
les choses en place :
dans tous les cas l’objet est petit, de 3,5 mm
à 35 cm, soit quelque chose entre un grain de sable et un ballon
d’enfant (non,
pas une coccinelle).
Forts de ces résultats, nous sommes maintenant
en mesure d’émettre quelques hypothèses pas trop idiotes
- souhaitons-le - sur
la nature des objets.
Ce que ne sont pas les objets filmés par Chris Miller
En procédant par élimination, on peut déjà rejeter un certain nombre d’explications.
Satellites
Si certains ont une magnitude suffisante pour
être visibles de jour (voir, par exemple, des photos de la navette
spatiale faites
avec un télescope), ils doivent être
animés d’un mouvement rectiligne uniforme. Ce n’est jamais le cas
dans les séquences.
Appareils volants : avions, hélicoptères, fusées (éclairantes)...
La forme et la dimension des objets ne correspondent
pas. Et aucun bruit suspect n’est perceptible sur les enregistrements,
quoiqu’il aurait été assez aisé
de les faire disparaître au montage...
Etoiles ou planètes
L’observation de jour d’étoiles ou planètes
brillantes est rare et il est douteux que l’on voie quelque chose avec
un caméscope.
De toutes façons, de tels objets célestes
ne peuvent être visibles devant un fond nuageux.
Phénomènes météorologiques
La forme quasi ponctuelle des objets ne plaide
pas en faveur de cette hypothèse. Ils ne suivent pas le trajet des
nuages
puisqu’ils sont en mouvement par rapport à
eux et donc ne sont pas sensibles au vent, en tout cas pas de la même
manière que
les nébulosités.
Phénomènes de rentrées atmosphériques
Les trajectoires et les dimensions ne correspondent
pas avec un engin spatial en train de retomber. Car manifestement, les
objets filmés ne tombent pas !
Manipulations informatique
Certaines séquences montrant un avant plan
flou ne peuvent être le fruit d’une " incrustation ". En revanche
cela n’exclue pas
certains traitements d'images et, a ce sujet,
il faut préciser que M. Miller se flatte, sur son site Internet,
d’être un expert en
montages vidéo. Néanmoins, nous
n’avons pas mis en évidence de telles manipulations lors de notre
étude.
Engins militaires
Il faudrait qu’ils aient de bien petites dimensions,
comme par exemple ces micro avions sur lesquels les avionneurs planchent.
Pour quel usage ?
Ce que pourraient être les objets
Ballons ou cerfs volants
La séquence G montre une sphère
nettement reliée à quelque chose. Si l’objet ne ressemble
pas vraiment à un cerf volant, on
peut très bien l’assimiler à un
ballon captif avec son filin d’attache qui brillerait au soleil.
RODS
Les objets qui pendulent au voisinage de feuillages
pourraient être ce genre d’insectes, invisibles, semble-t-il, à
l’œil nu mais
bien distincts sur les vidéos. Mais sans
doute certaines séquences ne cadrent pas avec cette explication.
OVNI
Il faut bien évoquer cette hypothèse,
puisque c’est la raison d’être du présent rapport. Reconnaissons
toutefois que, si l’on ne
peut écarter complètement cette
hypothèse, il ne paraît guère nécessaire d’avoir
recours à cette explication ultime.
Conclusion
Il faut admettre qu’aucune conclusion définitive
ne peut être tirée de cette étude. Car si l’on a bien
montré que - ponctuellement
- certaines observations n’avaient rien d’extraordinaire,
l’on n’est pas capable d’expliquer précisément le - ou les
-
phénomènes dans leur entier.
Il n’est pas dans nos intentions d’accuser Chris
Miller d’un quelconque trucage. Nous n’avons pas vraiment mis en évidence
une telle chose dans les vidéos étudiées.
Il faut simplement souligner qu’il se trompe lourdement quand il se croit
en mesure de
fournir les caractéristiques dimensionnelles
de " ses objets " !
Nous-mêmes avons pratiqué nos estimations
de dimensions et de distances à partir de deux séquences
seulement. Avons-nous
le droit d’interpoler ces résultats à
l’ensemble des séquences ? Peut-être bien, car il y a une
forte ressemblance entre les objets
filmés dans les différentes scènes.
Mais si cette interpolation est erronée...
Oui, nous pouvons nous tromper en affirmant que
ces documents sont bien peu étranges, ou plutôt qu’ils sont
étranges
simplement par manque d’informations. A notre
décharge, rappelons que les séquences vidéo sont de
mauvaise qualité ; mais
peut-être que s’il en avait été
autrement, il n’y aurait jamais eu " d’affaire Miller "...
Remerciements
Je tiens à remercier les membres de l’équipe
ADV, bien sûr, qui ont fourni un travail d’investigation et d’analyse
remarquable
mais aussi l’Ufocom, et en particulier Thierry
et Yves qui nous ont soutenu activement dans la réalisation de cette
analyse.
UFOCOM - ADV. Novembre 1999.
Alain DH (Coordinateur ADV)
Alain.DH@iname.com
*****************
5. Conclusions générales
CONCLUSIONS GENERALES
par Thierry (UFOCOM CG)
http://www.finart.be/UfocomHq/miller05.htm
Lorsque nous avons reçu le témoignage
de M. Miller, en août 98, je dois avouer que cette histoire m'a paru
un peu
"abracadabrante". Voilà un citoyen américain
qui filme des OVNI et ceci à de nombreuses reprises. Il en filme
même
énormément! Trop?
Un peu plus tard, à ma demande, nous recevions
une cassette vidéo VHS (codée en NTSC) contenant la plupart
des objets
observés. Même si je sais qu'étudier
un support VHS (1ère génération de copie d'une cassette
Hi-8 enregistrée sur camcorder
SONY) est très difficile, même si
je suis conscient qu'il est de plus en plus ardu de faire la part de l'authentique
et du trucage, il
nous fallait au moins essayer de savoir si ces
séquences révélaient des détails "simples"
(nous n'avons pas la capacité de
traitement d'images d'une société
professionnelle comme Fleximage de François Louange) pouvant mener
à un début
d'explication.
Les membres de l'équipe ADV (Analyse de
Documents Visuels) ont donc été chargés de ce travail
afin d'évaluer le degré
d'authenticité de ces documents. Trucage
informatique? Trucage "mécanique"? Erreur d'interprêtation
(avions, ballons, etc.)?
Le responsable de cette partie du travail est
Alain DH, coordinateur de l'équipe ADV. La mise en oeuvre ne fut
pas simple, loin
de là. Je tiens à saluer l'assiduité
de l'équipe ADV qui, malgré un manque évident de moyens,
n'a pas baissé les bras.
Dans un même temps, je confiais la direction
de l'enquête "administrative" à Yves, notre conseiller général
mais aussi membre
éminent de l'équipe "Sciences".
Yves est bio-géniticien, pas ufologue. Il fallait le préciser.
Le but de son investigation : vérifier
chaque assertion de Chris Miller car, en dehors
des images, il y a aussi un récit intéressant qui implique
d'autres personnes dont
des militaires, des enquêteurs et des journalistes.
Le travail fut rondement mené et c'est sans doute l'une de nos "meilleures"
enquêtes. Yves a fait tout ce qu'il était
possible de faire! Il n'a pu mettre en défaut le discours et la
cohérence de M. Miller.
Bien entendu, au point de vue de son interprétation
des observations, nous restons très prudents. Chris Miller pense
que ces
objets sont extraterrestres car ils ne correspondent
en rien à ce qu'il a pu observer jusqu'ici. Précisons également
que Chris a
toujours habité à proximité
d'une zone militaire.
L'équipe ADV, elle, est interloquée.
Certains éléments rencontrés lors du visionnage de
l'une des séquences pourraient indiquer
que l'objet filmé est relié au
sol via un câble. Mais rien n'est moins certain! L'équipe
n'a pu mettre aucun "trucage" en évidence.
L'hypothèse d'avions conventionnels est
aussi à écarter. Le comportement cinétique des objets
ne correspondent pas vraiment
à celui d'un ballon ou d'un train de ballons.
Toutefois, il est impossible d'infirmer cette hypothèse pour certaines
séquences.
Donc, il est délicat de tirer quelque
chose de concluant en travaillant les images, pour les raisons que Alain
DH mentionne dans
son rapport.
Nous nous retrouvons donc avec des certitudes
quant au témoignage de Chris Miller et avec des doutes si l'on considère
uniquement les séquences vidéo.
En bref, nous n'avons pas réussi à identifier les objets.
Pas plus que ne l'a pu un officier de la
base de Montham. Village Labs Inc. n'y est pas
parvenu ni aucun journaliste qui s'est intéressé à
l'affaire. Il aurait vraiment été
intéressant d'avoir l'avis d'autres personnes
compétentes, et reconnues comme telles, comme François Louange
(Fleximage -
France) ou le Professeur Marc Acheroy de l'Ecole
Royale Militaire, à Bruxelles (Belgique).
L'affaire Miller est intéressante, au même
titre que tous les autres cas non-élucidés. S'il s'agit d'une
manipulation, les moyens mis
en oeuvre ne sont pas minimes. D'un autre côté,
s'il ne s'agit pas d'une manipulation, il ne reste pas grand chose comme
hypothèses... Elles sont classiques :
objets fabriqués chez nous ou non. Les images n'ont pu créditer
l'une ou l'autre de ces
hypothèses. Mais ceci est déjà
une information en soi. Bref, actuellement, pour l'UFOCOM, les objets filmés
restent non
identifiés.
Thierry, le 22 août 99
******************