http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr01.htm
{Voir l'article}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr01.htm
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr02.htm
{Voir l'article}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr02.htm
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr03.htm
{Voir l'article}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr03.htm
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa6.html {suite à corr01} {correspond au N° 4}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr04.htm {correspond au N° 5}
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa02.htm {Voir l'article}
****************************************
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa01.htm
Rapport Français sur les OVNIS
et la Défense
Une courte présentation par Gildas Bourdais.
Il faut souligner qu'il s'agit d'un rapport indépendant,
écrit par une association privée : COMETA. C'est un résumé
réalisé avec
l'approbation des auteurs.
Pour traduire ou publier le rapport tel quel,
en partie ou dans son intégralité, une permission doit être
demandée par écrit à
l'administrateur de l'association COMETA:
Maître Michel Algrin
25 Boulevard Saint-Germain
75005 Paris
France
Vendredi 16 juillet 1999 un document remarquable
a été publié en France. Son titre: "Les Ovnis et la
Défense. A quoi doit-on
se préparer ?".
Ce rapport de 90 pages est le résultat
d'une étude approfondie sur les Ovnis qui couvrent une multitude
d'aspects dans ce
domaine, et spécialement les questions
de la Défense.
L'étude a été menée
pendant plusieurs jours par un groupe indépendant constitué
d'anciens "auditeurs" du très sérieux Institut
des Hautes Etudes de la Défense Nationale
(IHEDN) et d'experts qualifiés dans divers domaines. Avant sa publication
libre, il
a été envoyé au Président
de la République Jacques Chirac et au Premier Ministre Lionel Jospin.
Ce rapport est préfacé par le Général
Bernard Norlain, de l'Armée de l'Air, ancien directeur du IHEDN,
et il débute par un
préambule rédigé par André
Lebeau, ancien Président du CNES (Centre National des Etudes Spatiales),
l'équivalent français
de la NASA.
Le groupe en lui-même, auteur collectif
du rapport, est une association d'experts, dont bon nombre étaient
auparavant auditeurs
au IHEDN. Ce groupe a été présidé
par le Général Denis Letty, de l'Armée de l'Air, ancien
auditeur du IHEDN. Son nom est
COMETA: Comité des Etudes Approfondies.
Une liste de membres non exhaustive est donnée
au début du rapport, et elle est assez impressionnante. Parmi ces
membres
figurent:
Général
Bruno Lemoine, Armée de l'Air (ancien auditeur de l'IHEDN)
Amiral Marc Merlo (ancien
auditeur de l'IHEDN)
Michel Algrin, Docteur
en Sciences Politiques, avocat (ancien auditeur de l'IHEDN)
Général
Pierre Bescond, ingénieur en armement (ancien auditeur de l'IHEDN)
Denis Blancher, commissaire
de Police, Ministère de l'Intérieur,
Christian Marchal, chef
ingénieur du Corps des Mines, Directeur de Recherche à l'ONERA
(Office National pour
l'Etude et la Recherche
Aéronautique)
Général
Alain Orszag, Docteur en Physique et ingénieur en armements.
Le comité exprime aussi sa gratitude aux collaborateurs indépendants dont :
Jean-Jacques Vélasco,
directeur du SEPRA au CNES,
François Louange,
Président de Fleximage, spécialiste en analyse photographique,
le Général
Joseph Domange, de l'Armée de l'Air, délégué
général de l'Association des Auditeurs du IHEDN.
Le Général Norlain explique dans
une courte préface comment s'est déroulé la création
du comité. Le Général Letty est venu le
voir en mars 1995, lorsqu'il était Directeur
du IHEDN, pour discuter d'un projet de comité sur les Ovnis. Norlain
lui donna des
assurances pour son intérêt sur
le sujet et lui recommanda de contacter l'Association des Auditeurs du
IHEDN, qui lui donna
alors son aide.
Il est utile de rappeler ici qu'il y a 20 ans,
ce fut un rapport de la même association qui déboucha sur
la création du GEPAN, la
première entité d'étude
sur les Ovnis au CNES.
Le résultat fut que plusieurs membres du
comité émanant de l'Association des Auditeurs du IHEDN ont
été rejoint par d'autres
experts. Plusieurs d'entre eux occupant ou ayant
occupé d'importantes fonctions à la Défense, dans
l'industrie, l'enseignement,
la recherche ou diverses administrations centrales.
Le Général Norlain espère que ce rapport aidera à
développer de nouveaux
efforts nationaux, et une coopération
internationale indispensable.
Le Général Letty, Président
du COMETA, précise le thème principal du rapport, qui réside
en une accumulation
d'observations bien documentées qui nous
interpellent suffisamment que pour considérer toutes les hypothèses
à l'origine des
Ovnis, et en particulier les hypothèses
extra-terrestres.
Le Comité présente alors le contenu de l'étude.
Une première partie présente quelques cas remarquables aussi bien français qu'étrangers.
Une seconde partie décrit l'organisation
de la recherche actuelle en France et à l'étranger, ainsi
que les études conduites par les
scientifiques du monde entier qui pourraient
donner des explications partielles en accord avec les lois de la physique
connues.
Les explications principales sont ensuite passé
en revue, depuis les vaisseaux secrets jusqu'aux manifestations extra-terrestres.
La troisième partie examinera les mesures
à prendre concernant la Défense, depuis l'information aux
pilotes, civils et militaires,
jusqu'aux conséquences stratégiques,
politiques et religieuses, dans le cas où l'hypothèse extra-terrestre
se confirmait.
Partie I : "Faits et Témoignages"
Bon nombre des cas sélectionnés
sont bien connus de la plupart des chercheurs et sont uniquement mentionné
à titre indicatif. Il
s'agit :
- de témoignages de pilotes français:
M. Giraud, pilote de Mirage IV (1977); Colonel Bosc, pilote de chasse (1976);
Vol Air
France AF3532 (janvier 1994).
- cas aéronautiques du monde entier: Lakenheath
(1956), RB-47 (1957), Téhéran (1976), Russie (1990), San
Carlos de
Bariloche (Argentine en 1995).
- observations depuis le sol; Tananarive (1954),
observation d'une soucoupe près du sol par un pilote français,
J-P. Fartek
(1979); observation à courte portée
au-dessus d'un site balistique russe par plusieurs témoins (1989).
- rencontres rapprochées en France, à
Valensole (Maurice Masse en 1965); à Cussac dans le Cantal (1967);
à
Trans-en-Provence (1981); à Nancy (connu
sous le nom de l'affaire de Amarante en 1982).
- des contre-exemples se concluant par une explication du phénomène naturellement (2 cas).
Bien que la sélection soit limitée,
elle est suffisante pour convaincre un lecteur non informé mais
ouvert d'esprit sur la réalité des
Ovnis.
Partie II : "Le point des connaissances"
La seconde partie, intitulée "Le point
des connaissances", commence avec une enquête sur l'organisation
de la recherche
ufologique officielle en France, depuis les premières
instructions données à la gendarmerie en 1974 pour la rédaction
des
rapports, jusqu'à la création du
GEPAN en 1977 avec son organisation et ses résultats: un ensemble
de plus de 3000 rapports
provenant de la gendarmerie, des cas d'études,
des analyses statistiques. Puis viennent les accords passé entre
le GEPAN (plus
tard le SEPRA) et l'Armée de l'Air et
les militaires en général, l'aviation civile et d'autres
organes comme des laboratoires civils
ou militaires, pour analyse des échantillons
et des photographies.
Concernant les méthodes et les résultats,
on rappelle ensuite quelques cas célèbres (Trans-en-Provence,
l'Amarante), et une
attention spéciale est faite sur les catalogues
mondiaux de cas, et en particulier celui des pilotes (Weinstein), des
"radar/visuel"…
Une note historique apparaît ici avec la
remarque de la célèbre lettre du Général Twining,
de septembre 1947, précisant déjà la
réalité des Ovnis..
Le chapitre suivant - ("OVNI : hypothèses,
essais de modélisation" - parle de plusieurs modèles et hypothèses
qui sont à
l'étude dans plusieurs pays.
Des simulations partielles ont déjà
été faites sur la propulsion des Ovnis en se basant sur les
aspects des observations tels que:
la vitesse, les mouvements et les accélérations,
pannes de moteurs des véhicules proches, paralysie des témoins.
L'un de ces modèles est la propulsion MHD,
testée avec succès dans l'eau et qui devrait fonctionner
dans l'air grâce à des
circuits supraconducteurs dans quelques décennies.
D'autres études sont brièvement
mentionnées, concernant la propulsion atmosphérique et spatiale,
tels que les faisceaux de
particules, l'antigravité, par impulsion
planétaire ou stellaire.
Les pannes de moteurs de véhicules terrestres
peuvent s'expliquer par des radiations de type micro-ondes. En fait, des
générateurs d'hyperfréquences
de forte puissance sont à l'étude en France et dans d'autres
pays.
Les armes à micro-ondes en sont une application.
Les faisceaux de particules, par exemple, les faisceaux de protons, qui
ionisent l'air et deviennent donc visibles, pourraient
expliquer l'observation de faisceaux lumineux tronqués. Les micro-ondes
pourraient expliquer la paralysie des corps.
Dans le même chapitre, on étudie ensuite les "hypothèses globales".
Les mystifications sont rares et aisément
détectables. Quelques hypothèses non scientifiques sont mises
de côté, comme la
conspiration et la manipulation par des groupes
très secrets puissants, les phénomènes parapsychiques,
les hallucinations
collectives.
L'hypothèse des armes secrètes est
aussi considérée comme très improbable, de même
que pour "l'intoxication" au temps de la
guerre froide, ou simplement les phénomènes
naturels.
On passe ensuite aux diverses hypothèses extra-terrestres.
Une version a été développée
en France par les astronomes Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, basée
sur le concept des "îles
spatiales" du physicien américain O'Neill,
et qui est compatible avec la physique d'aujourd'hui.
L'organisation de la recherche ufologique aux USA, en GB et en Russie est passé en revue rapidement.
Aux Etats-Unis, les médias et les sondages
montrent un net intérêt et une préoccupation marquée
du public, mais la position
officielle de l'Air Force, est soit de nier soit
de dire qu'il n'y a pas de menace de la sécurité nationale.
En réalité, des documents déclassiffiés,
publié via le FOIA, racontent une toute autre histoire: les installations
nucléaires seraient
surveillées par des Ovnis et les enquêtes
sur les Ovnis seraient conduites par les militaires et les services de
renseignements.
Le rapport souligne l'importance aux USA, des
associations privées et indépendantes. Il fait mention d'un
document "Briefing
Document. Best available evidence" (meilleur
preuve disponible) envoyé en 1995 à des milliers de personnalités
dans le monde
et aux ateliers Sturrock en 1997, sponsorisés
par Laurance Rockefeller. Le document Briefing a été bien
évidemment fort bien
accueilli par les auteurs du rapport COMETA.
Le comité note aussi l'apparition en public
de personnalités "de l'intérieur" telles que le Colonel Philip
Corso, et considère que
son témoignage peut être considéré
comme significatif en partie par rapport à la situation réelle
dans ce pays, en dépit de
plusieurs critiques.
Le rapport décrit brièvement la
situation en Grande-Bretagne, mentionnant en particulier Nick Pope, et
pose la question de
l'existence possible d'études secrètes
menées en collaboration avec les services américains. Il
relate aussi la recherche en
Russie, et la publication de quelques informations
comme celle délivrées par le KGB en 1991.
Partie III : Les Ovnis et la défense.
La troisième partie ("Les OVNI et la défense")
déclare que bien qu'il soit vrai qu'aucune action hostile n'est
encore été prouvée,
au moins des actions "d'intimidation" ont été
enregistrées en France (cas du Mirage IV par exemple).
Puisqu'on ne peut exclure l'origine extra-terrestre
des Ovnis, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences
de cette
hypothèse au niveau stratégique,
mais aussi politique, religieux et médiatique.
Le premier chapitre de cette troisième
partie est consacrée aux "Prospectives stratégiques" et il
débute par des questions
fondamentales telles que: "Que faire s'il s'agit
d'extra-terrestres? Quelles intentions et stratégie pouvons-nous
déduire de leur
comportement?"
De telles questions ouvrent une partie plus controversée
de ce rapport. Les motivations possibles de visiteurs extra-terrestres
sont explorées ici, telles que la protection
de la planète Terre contre les dangers de la guerre nucléaire,
suggérée par exemple
par plusieurs survols de sites balistiques nucléaires.
Le comité réfléchit ensuite
sur la répercussion possible du comportement, officiel ou pas, des
différentes nations, et se focalise
sur la possibilité de contacts privilégiés
secrets "qui pourraient être attribués aux USA".
L'attitude des USA est perçue comme "des
plus étrange" depuis la vague de 1947 et l'incident de Roswell.
Depuis cette
époque, une politique du secret sans cesse
croissant semble avoir été de mise, ce qui pourrait s'expliquer
par la protection à
tout prix de la supériorité technologique
militaire acquise grâce à l'étude des Ovnis.
Puis le rapport s'attaque à des questions
comme :"Quelles mesures devons-nous prendre maintenant?" Pour le moins,
quelque
soit la nature des Ovnis, ils nous imposent une
"vigilence de crise" en particulier concernant les risques de "manipulations
déstabilisatrices". une sorte de "vigilance
cosmique" devraient se faire par les autorités, au plan national
et international, afin
d'empêcher toute surprise choquante, toute
interprétation erronée et toute manipulation hostile.
Au plan national, COMETA insiste sur un renforcement
du SEPRA, et recommande la création d'une cellule au plus haut
niveau du gouvernement, renforcée par
le développement des hypothèses, stratégie et préparation
d'accords de coopération
avec les autres pays étrangers et européens.
Un pas supplémentaire devra être accompli pour que les nations
européennes et
l'Union Européenne entreprennent des actions
diplomatiques envers les USA dans le cadre d'alliances politique et stratégique.
Une question clé du rapport est "A quelles
situations devons-nous être préparé?". Il mentionne
des situations comme par
exemple: un déplacement extra-terrestre
pour un contact officiel; la découverte d'une base extra-terrestre/ufologique
sur le
territoire européen; une invasion localisée
(jugée improbable) ou une attaque massive; une manipulation ou de
la désinformation
délibérée dans le but de
déstabiliser les autres nations.
COMETA consacre une attention particulière
aux "implications aéronautiques", avec des recommandations détaillées
à
l'intention de tous les personnels, tels que
le personnel aérien, les contrôleurs, les météorologues
et les ingénieurs. Il fait aussi
des recommandations au plan technique et scientifique
pour développer la recherche, avec des bénéfices potentiels
pour la
défense et l'industrie.
Le rapport explore en plus les implications politiques
et religieuses des Ovnis, en utilisant comme modèle notre propre
exploration de l'espace: comment nous y prendrions-nous,
comment établirions-nous des contacts avec des civilisations moins
avancées que la notre?
Une telle approche n'est pas nouvelle pour les
lecteurs bien informés de la littérature ufologique abondante,
mais elle revêt ici
une valeur spéciale, étant traitée
avec tout le sérieux requis à un tel niveau.
Les implications médiatiques ne sont pas
oubliées, avec les problèmes de désinformation, la
peur du ridicule et la manipulation
par certains groupes.
En conclusion, COMETA affirme que la réalité physique des Ovnis, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi certaine".
Une seule hypothèse prend en compte les
données disponibles: l'hypothèse de visiteurs extra-terrestres.
Cette hypothèse n'est
évidemment pas prouvée, mais elle
implique des conséquences très importantes. Les motivations
de ces visiteurs présumés
restent inconnues mais doivent devenir un sujet
de réflexion et conduire à l'ébauche de scénarios.
Dans ses recommandations finales, le rapport souligne qu'il faut:
1.informer toutes les personnes occupant
un poste de décision et de responsabilité;
2.renforcer les moyens d'investigation
et d'étude du SEPRA;
3.mettre en oeuvre des moyens de
détection des Ovnis via des agences de surveillance de l'espace;
4.créer une cellule stratégique
au plus haut niveau de l'état;
5.engager des actions diplomatiques
envers les USA pour une coopération sur cette "question capitale";
6.étudier les mesures nécessaires
à prendre en cas d'urgence.
Finalement, le document se termine par 7 annexes intéressantes qui valent la peine d'être lues même par des ufologues avertis:
1.Détection Radar en France
2.Observations par des astronomes
3.La vie dans l'univers
4.La colonisation de l'espace
5.L'affaire Roswell - La désinformation
(un texte intéressant qui sera critiqué par plusieurs lecteurs,
et bien accueillis par
d'autres, y compris
moi-même)
6.Antiquité du phénomène
Ovnis. Eléments de chronologie.
7.Réflexion sur les divers
aspects psychologiques, sociologiques et politiques du phénomène
Ovnis.
L'importance de ce rapport est évidente
pour tous les ufologues bien informés du monde entier, tant au poin
de vue de son
contenu que de la personnalité de ses
auteurs, et ce en dépit des critiques qui peuvent lui être
adressées.
En réalité, de vives critiques ont
été faites peu après la publication du rapport, sur
Internet, et dans la presse française au
travers d'un article du sociologue Pierre Lagrande
qui curieusement dénonçait une opération de désinformation
en ridiculisant le
sujet (Libération du 21 juillet 1999).
Espérons que le présent résumé aidera à clarifier le débat.
Gildas Bourdais
Traduction de l'anglais: Frédéric P. (UFOCOM Trad.)
***************
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr01.htm
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr01.htm
Effervescence militairo-ufologique en France
La publication récente du rapport
du COMETA sur le thème " OVNIs et défense: à quoi
doit-on se préparer " continue
d’agiter le monde de l’ufologie. Ce thème
a été largement débattu sur plusieurs listes de discussion
et les " avis " semblent
partagés.
L’opinion de l’UFOCOM, que j’ai présentée
dans un article récent, ne fait pas l’unanimité. Après
tout, tant mieux. Encore une
fois, je - et nous - ne prétendons pas
détenir la vérité. De plus, le débat des idées
peut engendrer des avancées conceptuelles
intéressantes. Il aurait donc été
dommage de s’en priver. Inutile de rappeler que l’UFOCOM à ouvert
et ouvrira ses colonnes
virtuelles à ceux qui souhaiteront présenter
des éléments d’informations.
De façon plus gênante, notre message
ne semble pas avoir été clairement perçu par un petit
nombre de lecteurs. Aussi me
dois-je de mettre les points sur les " i ". L’UFOCOM
redit que le document présenté n’apporte pas d’éléments
fondamentaux
nouveau au dossiers OVNIs, ce qui fait que l’on
peut s’interroger légitimement sur sa ou ses destinations. Néanmoins,
ce
document a le mérite d’exister et d’avoir
été présenté par des " notables " sérieux
et courageux. Ce fait, per se, constitue un
élément d’appréciation important.
Que les ufologistes ne soient pas les seuls à
s’agiter nous semble aussi intéressant. Le petit monde - plus discret
- du
renseignement pourrait aussi s’intéresser
- ou s’être intéressé - à la question, en France
et peut être également aux Etats-Unis.
Un article récent paru sur le site Internet
d’un ancien pilote de Concorde, Monsieur Holbecq, apporte des éléments
de
réflexion complémentaires. Vous
pouvez le consulter à l’adresse: http://www.multimania.com/sapiens/1-edit10a.htm
et
http://www.multimania.com/sapiens/1-edit10b.htm
La partie la plus intriguante de l'article de
Monsieur Holbecq se trouve, à mon avis, dans le " courrier " qu’un
lecteur aurait
adressé à Monsieur Holbecq BALISE
(http://www.multimania.com/sapiens/1-edit10c.htm). Il ne s’agit pas pour
nous de
" pomper " le site en question (d’autant plus
que nous le citons), mais il me semble que certains passages de ce courrier
méritent
d’être présentés ici. Monsieur
Holbecq écrit:
" Moins de 48 heures après la diffusion
sur le site du résumé et des commentaires concernant le rapport
COMETA, j'ai reçu de
vive voix, d'un expert militaire, ingénieur
général de l'armement (et qui préfère garder
l'anonymat), les confidences suivantes:
" [...] Je ne suis pas d'accord avec l'idée
que ce texte ait été conçu à l'attention du
grand public, même si le canal VSD a été
choisi. Le vocabulaire utilisé est beaucoup
trop complexe pour le français moyen.
[...] Je pense que le texte porté à
la connaissance de ces gens constitue la partie tronquée d'un rapport
qui a été effectivement
remis à Chirac et Jospin, et qu'il s'agit
d'une décision éminemment politique. Si, comme le suggère
ce rapport COMETA, les
Américains ont réussi à
tirer profit du dossier OVNI, au plan de la défense soit en examinant
des épaves récupérées [...] ceci
leur confère une avance technico-scientifique
qui inquiète fort les Européens, qui réalisent par
ailleurs qu'ils n'auraient aucune
chance de pouvoir combler ce retard sans regrouper
leurs moyens, humains, techniques et financiers. Sur le plan de la défense
cette avance pourrait assurer à terme
aux Américains une hégémonie planétaire complète.
[...] Je ne sais pas de quand date la prise de
conscience des Français. Mais ce rapport ne s'adresse pas seulement
aux
responsables politiques de notre pays, il vise
aussi à mon avis les homologues étrangers en matière
de recherche militaire et de
défense. Malheureusement, ce réveil
et cette prise de conscience me semblent un peu tardifs. "
Avouez que ce point de vue n’est vraiment pas éloigné de celui que nous présentions plus tôt.
Mais peut-être pensez vous qu’il s’agit
d’une source peu crédible. A vrai dire, nous n’avons pas encore
tenté de contacter
Monsieur Holbecq. Et si nous le faisions, il
me semble de toues facons délicat de lui demander de nous révéler
sa ou ses
" sources ".
L’UFOCOM aurait probablement renoncé a
présenter le document ci-dessus si nous n’avions pas, de notre coté,
reçu des
informations qui corroborent les affirmations
de l’Ingénieur Général à l’Armement cité
plus haut, et renforcent notre point de
vue. Elles suggèrent que le rapport du
COMETA serait bien une pièce d’un puzzle dont nous n’apercevons
peut-être que le
contour. Voici donc, ci-dessous, ce que nous
avons reçu d’un de nos lecteurs, bien " renseigné " semble-t-il.
Vu son
importance et son intérêt, le document
est reproduit in extenso.
Yves, Conseiller Général
UFOCOM
"L’intérêt des militaires Français
pour la question UFOlogique demeure semble-t-il assez marginal car les
implications en terme
de défense, si elles ne sont pas négligeables,
sont passablement difficiles à circonscrire et à appréhender,
la fugacité du
phénomène ne s’accompagnant qu’a
de très rares exceptions de formes de menaces directes ou d’intimidations.
L’attention
des milieux de défense a pu être
naturellement suscitée par des intrusions répétées
dans des espace aériens dont ils sont
charges de la surveillance et de la protection,
le survol d’installations sensibles, par de curieux ballets aériens
impliquant des
avions militaires et des objets aux performances
non conventionnelles, par la crainte que ces OVNI soient le fruit de
technologies indigènes ou plus prosaïquement
d’une guerre psychologique menée par une nation ennemie, par le
risque d’une
confusion des moyens de surveillance de l’espace
aérien ou d’alerte avancée, par l’hystérie populaire
et les troubles à l’ordre
public que purent occasionnellement déclencher
des vagues d’importance. Mentionnons également qu'en France la DGA
(en
l'occurrence l'ex DRET) a pu dépasser
la veille technologique pour se lancer des étude amont plus ou moins
liées au
phénomène OVNI: JP Petit affirme
avoir été contacté pour des travaux tournant autour
du modèle MHD qu'il avance pour
expliquer certaines caractéristiques d'OVNI.
Le rapport COMETA fait mention des travaux de la DGA dans ce domaine ainsi
que des études sur les armes à
faisceaux de particules.
Depuis dix ans, deux rapports furent rédigés
par la Défense Française, l’un officiel en 1995 par la DRM,
l’autre prétendant
l’être sans en présenter toutes
les caractéristiques : parce qu’il émane d’une association
type loi de 1901 - le COMETA –
même si le label de l'IHEDN et la caution
de nombreux généraux des armées ou de l'armement y
figurent et parce que le
contenu accusateur du rapport le rend inacceptable
officiellement. Il semble que les gens à l’origine de ces deux rapports
soient
assez familiers et fassent partie d’un réseau
UFOlogique qui a en partie émergé à l'occasion du
rapport COMETA. Ce réseau
auquel F. Couten, un documentaliste proche des
milieux de la Défense, faisait parfois référence est
composé de profils et de
compétences assez riches et diversifiés
selon le rapport COMETA qui présente ceux qui ont bien voulu voir
leur nom figurer,
les autres préférant continuer
à travailler discrètement ou ne souhaitant pas charger inutilement
leur dossier DPSD. On trouve
ainsi: journalistes aéronautique, avocat,
ingénieurs (civils ou de l’armement), collaborateurs ou proches
du SEPRA,
universitaires ou chercheurs, personnels de l’aviation
civile, appartenant à diverses administrations centrales, a l’industrie
et,
aspect intéressant, a divers corps d’armée
(gendarmerie, armée de l’air, marine, communauté du renseignement)
ou de
l'armement. Ces deux rapports relèvent
de façon très similaire l’attitude ambiguë des agences
gouvernementales ou de la
Défense U.S. vis à vis du phénomène
OVNI, en particulier de la C.I.A. et de l’USAF. Le premier est à
usage interne, l'autre a
de toute évidence des visées plus
larges que le "simple" briefing d'officiels. "
[NDR : Notre correspondant a bien voulu nous fournir
un résumé du rapport de la DRM. Ce rapport est
apparemment non classifié (nous ne l’aurions
pas publié s’il avait été protégé).
Il s’intitule: " Implications du
Phénomène OVNI en matière
de Défense ". Voici ce résumé :]
" En 1995 la Direction du Renseignement Militaire
(DRM – Creil) recevait deux personnes issues de la recherche privée
dans
le domaine des OVNIs (messieurs Boudier et Greslé).
Un rapport examinant les implications du phénomène OVNI en
matière
de Défense fut ainsi rédigé
par la DRM suite à ces auditions.
Après un historique succinct de la phénoménologie
OVNI depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux spécialistes
abordaient l’effort de recherche UFOlogique aux
E.U., en particulier : le rôle, l’origine, l’intérêt
et les conclusions des
différentes agences gouvernementales Américaines
(CIA, NSA, DIA, USAF, Navy, AMC – premiers à s’intéresser
officiellement au sujet) et des différentes
commissions d’enquête constituées (SIGN, GRUDGE, Twinkle,
Robertson, Blue
Book, Condon). Mues initialement par la crainte
que les étranges phénomènes observés durant
la guerre (" foo fighters ", fusées
" fantômes " des pays nordiques, etc…)
soient le fruit de percées technologiques Russes dans le domaine
aéronautique, ces
agences sont rapidement arrivées à
la conclusion qu’il n’en était rien et n’ont cessé de minimiser
par la suite leur implication
dans le domaine UFOlogique ainsi que tout élément
étayant l’hypothèse E.T des OVNI.
M Boudier rappelait ensuite le cas Français
du GEPAN puis le SEPRA. Après un point sur les moyens dont bénéficiait
le
GEPAN et sur l’échec des démarches
prospectives auprès de diverses ambassades pour le déploiement
du projet SPOC (de
MATRA, stations de détection automatisées
dans le domaine optique pour l’étude de phénomènes
à faible probabilité
d’occurrence…comme les OVNI par exemple), il
relevait que l’avis du conseil scientifique du GEPAN en 1978: " certains
des
témoignages étudiés se rapportent
à des objets apparentant à des machines volantes dont la
provenance, le mode de
sustentation et de propulsion sont étrangers
" fut relativisé par des études de psychologie de la perception
et des processus
d’influence. Il s’interrogeait sur la " régression
paradoxale " GEPAN=>SEPRA de 1988 puisque le travail de ce dernier se
limite à la rédaction de notes
de synthèse à partir des données glanées par
le GEPAN.
Un point était proposé sur la recherche
privée dans le domaine et la soixantaine d’associations UFOlogiques
en France.
Quelques éléments furent apportés
concernant les opportunités offertes par l’intérêt
populaire pour ces phénomènes :
manipulation de masse, guerre psychologique dans
un contexte de guerre froide, recueil du renseignement sur des programmes
classifiés (approche d’un prestataire
de DGA/ETCA, la société Fleximage, pour le programme secret-défense
Helios), rideau
de fumée pour des expérimentations
secrètes (rôle de la CIA dans le cadre des programmes U2 et
OXCART ou Blackbird. Il
mentionne l’existence présumée
d’une version opérationnelle du B2 radicalement différente
de la version présentée au public :
the " real B2 "). Il remarquait, suivant ainsi
la suggestion de la F.A.S. (la toute puissante Fédération
des Scientifiques
Américains créée à
l’initiative d’A. Einstein après les premières expérimentation
du projet Manhattan), que le suivi rigoureux
des témoignages d’OVNI pouvait s’avérer
très instructif sur le déroulement de certains programmes
classifiés. Il détaillait à ce
sujet l’observation, en 1992, de l’équipage
d’un PUMA 330 de l’ALAT au dessus de la commune de Brignoles d’un objet
en
forme de losange dont il précise qu’il
s’agit de la forme présupposée de l’AURORA. Les intervenants
concluaient en relevant
le double langage et l’attitude ambiguë
de certaines agences gouvernementales Américaines comme la CIA qui,
tout en
affirmant le peu d’intérêt qu’elle
porte au phénomène OVNI, infiltrait le NICAP pour se livrer
à des opérations opportunistes
de désinformation et de protection de
certains programmes sensibles, se lançait dans une collecte tout
azimut de témoignages et
nouait des accords de coopération avec
le Canada pour l’accès aux bases de données de témoignages.
"
[NDR : Enfin, last but not least, notre correspondant
nous livre ses " impressions " sur le rapport du COMETA
(voir à ce sujet, si vous ne l’avez pas
encore fait : Rapport COMETA : Une courte présentation)]
" Là encore " nous dit notre lecteur, "
est pointée du doigt l'attitude passablement équivoque de
l'USAF et des diverses
agences de renseignement d'outre-Atlantique dans
la gestion du phénomène OVNI. Les auteurs mentionnent que
les
explications avancées pour rendre compte
d'un certain nombre de cas examinés par les diverses commissions
crées à cet effet
l'ont été dans le cadre d'une désinformation
réductrice planifiée dès le lendemain de la seconde
guerre mondiale. Hynek, en
autre, y participa. Ils mentionnent également
l'infiltration de quelques groupes UFOlogiques d'importance par la CIA
pour
mettre en œuvre une désinformation amplificatrice
et décrédibiliser toute recherche sérieuse. Les résultats
de l'enquête du
G.A.O. auraient ainsi été complètement
occultés aux yeux du grand-public par la diffusion opportune de
la vidéo de l'autopsie
de Roswell. Ils évoquent le rôle
trouble de la CIA louvoyant entre protection de certains développements
classifiés (avion
espion U2) et études biaisées de
manifestations d'OVNI. Tout tend, selon les auteurs, à amoindrir
l'hypothèse d'une origine
extraterrestre ou d'une menace claire pour la
sécurité nationale des E.U. et donc l'intérêt
présenté par le phénomène OVNI
contrairement à ce qu'on pu affirmer dès
les premières études certains généraux Américains
comme Bolender (USAF),
Goldwater ou Twining (AMC).
Outre la mise en exergue des signe d'une protection
du secret et d'une désinformation continue conjointement à
l'œuvre aux
E.U., l'objet des auteurs est semble-t-il d'élargir
le mandat et les moyens du SEPRA, de mettre en place une structure de
coopération Européenne sur le sujet
et…d'exercer "les pressions utiles" sur le gouvernement Américain
afin de "l'inciter à
collaborer". Ils concluent d'ailleurs l'annexe
7: "seule une pression croissante de l'opinion publique, éventuellement
soutenue par
les résultats de chercheurs indépendants,
des divulgation plus ou moins calculées ou encore un accroissement
brutal des
manifestations d'OVNI, pourraient, peut-être,
amener les dirigeants et les responsables Américains à modifier
leur attitude". Le
rapport prévoit en outre la création
d'une cellule "au plus haut niveau de l'état" plus proche de la
Défense, de prospective et de
stratégie. Sa vocation pourrait fort bien
d'ailleurs recouvrir certaines préoccupations exprimée par
le rapport de la DRM ou
dont le Général Norlain avait la
charge à l'IHEDN (*). A signaler qu'aucun des rapports ne mentionnent
la vague Belge ou les
événements Mexicains. L'étude
statistique de Poher qui s'appuyait sur une typologie physique/naturelle
des observations et qui
a été reprise et confirmée
par la suite est à peine évoquée malgré sa
portée. Mais le but de ce rapport n'était pas une
présentation exhaustive du dossier OVNI
depuis ses origines.
Mon opinion? Je me demandais comment les auteurs
du COMETA, à qui de toutes évidences la donne politico-stratégique
n'échappe pas, pouvaient croire un seul
instant qu'une initiative diplomatique isolée ou même Européenne
(ce qui n'est
vraisemblablement pas gagné) auprès
des E.U. et visant à clarifier la situation UFOlogique avait des
chances de porter ses
fruits. Je pense aujourd'hui que ce dernier s'inscrit
dans le cadre d'une vaste initiative dont une étape aux E.U. a été
soulignée et
saluée par ce rapport COMETA: il s'agit
du colloque scientifique soutenu par L. Rockefeller, à Pocantico,
sous la direction de
l'astrophysicien P. Sturrock, qui établissait
les bases d'une étude sérieuse du phénomène
OVNI et sur les moyens dont
devraient se doter les Etats prenant exemple
sur le GEPAN. Une délégation Française proche du SEPRA
y participait et a été
fort remarquée: "le panel a été
grandement impressionné par les travaux du GEPAN/SEPRA, le projet
Français initialement
GEPAN et maintenant SEPRA et il ne fait aucun
doute que les perspectives les plus prometteuses dans la compréhension
du
phénomène OVNI résident
dans la création de projets similaires dans d'autres pays"… Les
conclusions de ce colloque sont
peu ou prou les mêmes que celles de COMETA
si ce n'est que les agences gouvernementales Américaines ne sont
tout de
même pas directement mises en cause. Mais
il est aujourd'hui de notoriété publique que Rockefeller
est décidé avant sa mort
(et c'est un monsieur très âgé)
à briser le sceau du secret qui, pense-t-il, entoure le phénomène
OVNI aux E.U. comme ailleurs.
Son porte-parole déclarait d'ailleurs
ouvertement à l’" Observer " de New-York en 1995 " Il est très
intéressé de connaître ce
dont le Gouvernement dispose dans ses tiroirs
", le " Daily News " relevant lui que " Rockefeller a fait pression sur
l'administration Clinton pour qu'elle ouvre les
dossiers gouvernementaux sur les OVNI ". C'est un homme à la tête
d'une
dynastie prééminente sur le plan
financier et politique, qui ne ménage ni son argent ni son influence
pour organiser sa
contre-offensive. Il sait qu'il pourra compter,
outre une recherche privée UFOlogique coalisée, sur l'opinion
publique et
certaines hautes amitiés politiques le
cas échéant. Peut être que le rapport COMETA s'inscrit
également dans cette perspective
à plusieurs phases:
Pressurer le gouvernement Américain de l'intérieur:
Noyer les agences gouvernementales
sous des injonctions couvertes par le FOIA,
Lobbying ciblé
par le biais de briefing documents du type de celui organisé par
Galbraight
auprès de centaines
de parlementaires et hommes politiques,
Coordonner les principaux
groupes civils de recherche sur le phénomène OVNI (CUFOS,
FUFOR, MUFON)
Initier des enquêtes
administratives du type de celle du G.A.O,
Tenter de transformer
le problème UFOlogique en enjeu électoral(**),
Infirmer les conclusions
scientifiques avancées par l'USAF ou les diverses commissions,
Faire porter la pression également de l'extérieur:
En France: COMETA (?),
Ou… dans des domaines connexes à l'UFOlogie:
Human Potential Society,
Remote Viewing UFOs
Et initier une véritable implication transnationale
de la communauté scientifique dans ce domaine pour ainsi contrer
une
éventuelle désinformation réductrice/amplificatrice
à l'œuvre depuis des années.
Le rapport COMETA appuie parfaitement les visées
de Rockefeller: pressions tout azimut sur le gouvernement Américain,
COMETA appelant, lui, à des pressions
par le biais de l'opinion publique ou par voie diplomatique au niveau
national/Européen. Les auteurs du COMETA
entendent également informer, entre autres, certaines personnalités
de premier
plan, suivant l'exemple de Galbraight appuyée
pour cela par l'incontournable Rockefeller. Le COMETA rejoint également
les
recommandations de la dernière initiative
publique de ce bouillonnant octogénaire, dans l'arène scientifique,
le rapport Sturrock
(fin 1997): recrédibiliser et étudier
sérieusement la problématique OVNI via des organismes comme
le GEPAN et lui associer
des gens de renom.
( * ) protection du secret industriel/militaire. Renseignement et Intelligence Economique/militaire.
(**) durant la dernière campagne présidentielle
aux E.U., deux personnalités politiques d'envergure ont fait allusion
aux OVNI
en des termes sans équivoque en particulier
Bob Dole à propos d'un argument d'ordre économique de Clinton:
" affirmer que 2
% de croissance est impossible sans une reprise
de l'inflation ? C'est un peu comme l'armée de l'air affirmant que
les OVNI
sont impossibles ! ".
*************************
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr02.htm
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr02.htm
Un article que vous auriez dû lire… normalement.
Depuis quelques semaines nous parviennent des
courriers non-identifiés, venant de personnes non-identifiables.
Il n'est pas
dans les habitudes de l'UFOCOM de propager des
rumeurs ou des bruits de couloirs. Toutefois, nous avons recoupé
les
informations reçues, autant que faire
ce peut, et nous pensons qu'il est utile de les partager avec vous.
Cela a commencé il y a quelques semaines
par la publication du rapport COMETA. L'UFOCOM était au courant
de
l'existence d'un tel groupement depuis 1997 mais
nous n'avions pas pu confirmer réellement l'information. Nous avions
donc
rangé cela dans un tiroir.
Or, en, juin de cette année 1999, nous
avons eu confirmation de la parution d'un "rapport" émanant de militaires
et de
scientifiques. Quelques semaines plus tard, le
rapport du COMETA sortait. Alors que nous travaillions sur deux affaires
importantes, le contenu du dit rapport nous a
complètement laissé pantois. Les signatures, messieurs, dames,
les signatures…
Rien que des gens honorables, crédibles
et dont le niveau de respectabilité ne fait aucun doute. Et c'est
tout cela qu'ils ont mis
sur la table en acceptant, sur proposition de
la rédaction du VSD "Hors-Série", de diffuser ce rapport
dans le grand public. Si
ce n'est pas un acte de courage intellectuel,
je ne vois plus que l'explication de la désinformation, voire de
la mission "occulte"
d'un département "X" ou "Y" au sein de
l'appareil militaire ou du renseignement. Je pense que nous pouvons désormais
exclure
ce dernier point une fois pour toute. L'armée
française ne veut pas nuire à ses citoyens. Pas plus que
l'armée belge, italienne,
anglaise, allemande et même... américaine.
Même s'il arrive, de temps à autre, que l'intérêt
du plus grand nombre prime sur
l'intérêt d'un seul.
Si le COMETA est prêt à aller plus
loin dans sa démarche, il n'en est pas de même pour tous les
secteurs d'activités de l'Etat
français. Peut-être y a-t-il des
divergences de vue quant à la stratégie d'information? Jusqu'ici,
le rapport COMETA n'a pas eu
de retour sur le plan officiel. Aucune réaction
publique de la part du Président de la République ou du Premier
Ministre. Juste
quelques papiers ironiques, ci et là,
et quelques interviews radio du général Letty.
Si la polémique est forte chez les ufologues,
les réactions médiatiques sont également très
peu nombreuses. Pas de télévision.
Aucun écho dans les média généraux
étrangers. Alors, nous essayons, tant bien que mal, de vous tenir
informés des suites de
ce rapport. Et certains de nos lecteurs-correspondants
anonymes (des gens apparemment bien renseignés) nous envoient, à
leur tour, leur sentiment ou des infos. Voir
parfois les deux.
Le premier à recueillir le sentiment d'un
correspondant anonyme fût Yves, le Conseiller Général
(bio-généticien) de
l'UFOCOM (voir article précédent).
On y parle également d'un rapport de la DRM abordant le thème
OVNI et où ont été
entendus messieurs Boudier et Greslé,
décrits comme des chercheurs privés. Il se trouve que j'ai
eu confirmation de l'un des
intéressés de la réalité
de cette audition.
C'est aussi via Internet (puis un coup de fil)
qu'il y a quelques semaines, j'avais eu vent de la publication d'un article
sur le
COMETA dans la revue officielle de la Défense
française "Armées d'Aujourd'hui" et ce pour ce mois de septembre
99.
Information corrélée par ailleurs.
Or, il apparaît qu'en dernière minute, la suppression de l'article
aurait été décidée. D'après
notre source, la raison invoquée serait
: la parution d'un tel article est inopportune. La décision serait
venue de la DICOD
(Délégation à l'Information
et à la Communication de la Défense)… Il nous est impossible
de confirmer ce dernier élément.
Thierry, septembre 99
Les OVNI, un enjeu de défense nationale?
<<Envisager toutes les hypothèses>>
En posant la question des conséquences
du phénomène des OVNI (Objets Volants Non Identifiés)
sur la
défense nationale, le COMETA (Comité
d'études approfondies) vient de briser un tabou en France.
Avec d'autant plus de force que ses membres sont
d'éminentes personnalités scientifiques et militaires.
Constitué d'anciens auditeurs de l'Institut
des hautes études de la défense nationale (IHEDN) et d'experts
qualifiés provenant de
tous les horizons (voir encadré), le COMETA
vient de remettre au président de la République, au Premier
ministre et aux
hautes autorités civiles et militaires
un rapport intitulé "Les OVNI et la défense : à quoi
doit-on se préparer", qui conclue plus de
trois années d'enquêtes et d'auditions.
A travers une étude rigoureuse, dont l'objectif est de "dépouiller
le phénomène OVNI de
sa gangue irrationnelle" selon le professeur
André Lebeau, les auteurs interpellent les pouvoirs publics sur
les conséquences
scientifiques, stratégiques et politiques
du phénomène des OVNI.
Déjà en 1976, un comité de
l'IHEDN présidé par le Général Blanchard de
la Gendarmerie Nationale avait ouvert le dossier
des OVNI. Les recommandations de ce comité
avaient abouties à la création du Groupe d'étude des
phénomènes aérospatiaux
non identifiés (GEPAN), précurseur
de l'actuel Service d'expertise des phénomènes de rentrée
atmosphérique (SEPRA),
organisme du CNES en charge de ce dossier. Aujourd'hui,
plus de vingt ans après, il s'agit pour le COMETA de refaire le
point des connaissances sur ces observations
et de provoquer une nouvelle réaction des autorités françaises
: "Les témoignages
de gens crédibles ont déjà
et doivent continuer à faire évoluer l'état d'esprit
au sujet des ovnis", explique le général de division
aérienne Denis Letty, ancien pilote de
chasse de la FATAC, pour qui il faut briser les incitations à ne
pas parler par crainte du
ridicule.
Priorité aux faits
Dans une première partie, "Faits et témoignages",
le comité a sélectionné, parmi les centaines de cas
crédibles observés ces
dernières décennies à travers
le monde, un certain nombre d'événements non élucidés.
"Nous voulons convaincre par le sérieux
de notre enquête : tout ce qui n'était
pas prouvé à été éliminé" affirme
le général Letty. On ne trouvera donc pas, dans le
rapport, de témoignages plus ou moins
farfelus d'abductions (enlèvements) ou de prélèvement
d'organes sur les animaux. Le
comité a ainsi recueilli trois témoignages
de pilotes civils et militaires français confrontés en vol
à des OVNI, avant d'étudier
cinq cas aéronautiques majeurs dans le
monde et trois cas d'observation à partir du sol. Quatre cas de
rencontre rapprochée en
France concluent cette partie. Le comité
n'a pas d'explication miracle pour tous ces cas qui demeurent inexpliqués
: il peut s'agir
d'engins secrets terrestres, mais l'hypothèse
d'engins d'origine non terrestre ne peut être écartée.
Une seconde partie, "Le point des connaissances"
décrit l'organisation de la recherche en France et dans le monde.
La
recherche française associe le SEPRA,
associé au CNES, la Gendarmerie nationale, l'armée de l'Air,
la Direction générale de
l'aviation civile et la Météorologie
nationale.
Le comité émet également
des hypothèses scientifiques et aéronautiques sur l'origine
des OVNI : propulsion
magnétohydrodynamique, propulsion par
antimatière… et sur les leçons que nous pouvons en tirer
en matière de recherche
scientifique. Déplorant de ne pouvoir
étudier de fragments d'engins, le comité semble persuadé,
sans pouvoir cependant en
apporter la preuve, que les Etats Unis cachent
quelque chose sur ce qui s'est passé à Roswell en 1947. Il
est vrai que les
contradictions des versions officielles successives
et les procédés de désinformation utilisés
par les Américains, exposés dans le
rapport, sèment le doute.
De nombreuses réactions dans la presse et sur internet.
Dans la partie "Les OVNI et la Défense",
les auteurs estiment qu'en fonction des connaissances acquises sur les
OVNI
acquises à ce jour, l'hypothèse
- décriée - d'une origine extraterrestre ne peut être
écartée, appelant une réflexion puis des
décisions. "Nous espérons que l'Etat
reprendra la balle au bond : nous ne demandons pas la création d'une
énorme entité, mais
le renforcement des structures existantes (le
SEPRA est aujourd'hui réduit à sa plus simple expression)
et la création d'une
cellule de veille technologique" explique le
général Letty. Les auteurs préconisent également
de développer l'information des
pilotes civils et militaires, du public et des
décideurs. Le comité se livre enfin à une analyse
prospective, scientifiquement plus
contestable, des implications politico-religieuses
d'une éventuelle confirmation de l'origine extraterrestre des OVNI.
En tous
cas, la publication du rapport, qui n'était
pas prévue à l'origine, "mais nous avons estimé que
nous avions un devoir
d'information à l'égard d'un public
mature", selon le général Letty, à défaut d'avoir
encore suscité de réactions officielles, a déjà
eu de nombreux échos dans la presse. Le
rapport a également fait beaucoup de bruit sur Internet, dans les
forums de
discussions d'ufologues. Mais le comité
n'estime pas pour autant avoir terminé son travail, comme le précise
le général Letty : "Il
nous reste maintenant à entrer en contact
avec les autres pays, pour faire un point sérieux au plan européen
puis occidental".
Thibaud Malterre
(NB: Article prévu pour la revue "Armées
d'Aujourd'hui" - rubrique "Société" -, septembre 1999)
Encadré n° 1: "Les principaux auteurs du rapport"
le général Bernard Norlain, ancien directeur de l'IHEDN.
le professeur André Lebeau, ancien président du CNES.
Jean-Claude Ribes, astrophysicien et ancien directeur de l'Observatoire de Lyon.
le général de l'Armée de l'Air Denis Letty.
le général de l'Armée de l'Air Bruno Le Moine.
l'amiral Marc Merlo.
le commissaire principal de la Police nationale au ministère de l'Intérieur, Denis Blancher.
l'ingénieur en
chef des Mines Christian Marchal, directeur de recherche à l'ONERA
(Office nationale d'études et de
recherches aérospatiales).
l'ingénieur général de l'Armement Alain Orszag.
l'ingénieur général de l'Armement Pierre Bescond.
Maître Michel Algrin,
avocat à la Cour.
Encadré n° 2 : "L'affaire de Roswell"
L'année 1947 est marquée d'une vague
d'apparition d'OVNI aux Etats Unis. Le 8 juillet au matin, la base de Roswell
(Nouveau-Mexique), qui abrite alors les seuls
bombardiers atomiques au monde, annonce aux radios locales qu'un "disque
volant" s'est écrasé dans un ranch
et que les militaires de la base ont récupéré les
débris. Dès l'après-midi, le général
Ramey
(commandant la 8ème armée aérienne)
dément l'information : les débris seraient ceux d'un ballon
météo. C'est en 1978 que
"l'affaire Roswell" se déclenche quand
l'ancien officier de renseignement de la base affirme que les débris
étaient d'origine
extraterrestre. De nombreux témoins déclarent
alors qu'ils ont été contraints au silence par l'armée
en 1947 et font part de la
présence de cadavres d'humanoïdes.
En 1991, le général du Bose, ancien chef d'état-major
du général Ramey, confirme que
ce dernier a substitué aux débris
trouvés à Roswell ceux d'un ballon météo. En
septembre 1994, l'Air Force publie un rapport
sur l'affaire Roswell : les débris proviendraient
en fait d'un train de ballons du projet secret Mogul. On apprend en 1995
que
tous les documents administratifs de la base
de Roswell pour la période de mars 1945 à décembre
1949 ont été détruits. Enfin,
en 1995, un film peu crédible sur l'autopsie
d'un prétendu cadavre de Roswell jette le discrédit sur l'affaire.
**********************
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr03.htm
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr03.htm
Jean-Pierre Petit nous livre son commentaire!
Le rapport COMETA continue de susciter bon nombre
de réactions, ainsi que nos articles sur le sujet. Ayant lu l'intervention
d'un lecteur anonyme sur notre site (voir Cometa
: on nous écrit... (1) ) où il est cité, Jean-Pierre
Petit (astrophysicien,
direceteur de recherches au CNRS) nous fait parvenir
son propre témoignage. Il nous demande également de le diffuser
afin de
ne laisser aucun doute, aucune ambiguïté
quant à l'exactitude des faits énoncés.
Lorsque l'on sait que le scientifique s'est interdit
toute réaction publique concernant le dossier OVNI, et ce depuis
plus de 2 ans
maintenant, on ne peut qu'apprécier cette
intervention. Il aurait été disgracieux et malhonnête
de notre part de faire barrage à
ces informations. De plus, les travaux de Jean-Pierre
Petit étant pris en considération par le désormais
célèbre COMETA
(bibliographie, page 88 du rapport paru dans
le VSD Hors-Série), il me semble pertinent de donner suite à
la demande du
chercheur.
Voici donc ce message reçu par email. Je
signale au passage le site scientifique de Jean-Pierre Petit (n'y allez
pas pour les
OVNI, il n'y a pas une ligne là-dessus!)
qui est des plus intéressants : www.jp-petit.com . Cela pourra donner
une idée du
niveau du chercheur à ceux qui ne le connaîtrait
pas.
Thierry,
octobre 99
Monsieur,
J'ai pris connaissance d'un texte, dans votre
site, où mon nom se trouve mentionné par une personne qui
souhaite rester
anonyme mais que vous décrivez comme étant
relativement bien informée. La phrase me concernant est: "Jean-Pierre
Petit
affirme avoir été contacté
pour ses travaux tournant autour de la MHD, qu'il avance pour expliquer
certaines caractéristiques
d'ovnis". Dans le contexte elle se réfèrerait
à un contact dont l'armée aurait pris l'initiative. Ce contact
a effectivement eu lieu en
1978. A cette époque le polytechnicien
et ingénieur civil Gilbert Payan, "Monsieur bons offices dans l'échiquier
ovni français,
vis à vis des services officiels, des
militaires et des politiques" avait tenu à faire visiter la cave,
sans fenêtres, où je travaillai à
l'époque, avec du matériel de fortune,
par deux jeunes offciers, ingénieur militaires appartenant à
la DRET (devenue la DGA). Il
n'y eut aucune suite. Ma seconde et dernière
rencontre avec des représentants de la DRET se situe à Rouen
en 1988. Selon
Claude Thénard, directeur des recherches
en titre, maître de conférence à l'université
de Rouen, l'Armée avait tenu à me tenir
écarté de toute responsabilité
scientifique dans cette opération. La convention fut néanmoins
signée et je me rappelle très bien
la réaction du responsable financier du
laboratoire, Monsieur Trinité, à qui le Professeur Valentin,
son directeur, avait
demandait son avis après lecture du projet
de contrat : - Oh, ça va : le bateau coule normalement....
Le bourse de Lebrun se trouva alors épuisé
peu de temps après. J'avertis alors l'équipe de Rouen que
j'abandonnerais
immédiatement et définitivement
la MHD si un moyen quelconque n'était pas trouvé pour lui
permettre de continuer à travailler
avec moi. Nous étions complêtement
abandonnés, sur le plan financier, alors que Payan poussait pour
faire engager un
chercheur belge (voir le livre cité, page
108), rétribué sur l'argent de ce contrat avec un salaire,
ahurissant pour l'époque, de
23.000 FF nets (d'autant plus que personne ne
percevait de quelle manière cet homme, vues ses compétences,
aurait pu se
rendre utile dans ce projet). Les Rouennais convoquèrent
alors la DRET en demandant pour Lebrun un bourse DRET de 7000
FF par mois. Ils savaient très bien que
ma menace d'abandon n'était pas une parole en l'air, après
13 années d'un combat fort
pénible. L'incontournable Payan étant
présent à cette réunion. Cinq délégués
de la DRET y participèrent. Il n'y eut aucune
réponse officielle. Un collègue
du CNRS, Bernard Fontaine, (devenu aujourd'hui un responsable en pleine
ascension,au
CNRS), que ses fonctions de chercheur à
l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille mettaient en contact
étroit avec la
DRET, me transmit simplement, une "réponse
négative" part téléphone : - La DRET a dit non. Ton
thésard devra se trouver un
emploi dans le privé.
Comme il a fait une thèse avec toi, il
est inutile qu'il essaye de rentrer au CNRS ou qu'il espère trouver
une place dans un
quelconque labo de recherche français".
Cela avait au moins l'avantage de la franchise. J'avertis alors immédiatement
Claude
Thénard de mon abandon immédiat
et définitif. La manip Rouen périclita alors rapidement,
privée de mes conseils scientifiques
et techniques. Les responsables n'en furent pas
tout de suite conscients. Lire à ce propos, dans mon livre "Enquête
sur les
ovni", Albin Michel, pages 116 à 118,
la reproduction intégrale d'un rapport rédigé à
l'issue d'une convocation au laboratoire
de Rouen du "Comité de suivi (de la manip
de MHD), en date du 27 avril 1988, quelques mois après ma démission.
Je cite : -
Monsieur Thénard signale que Monsieur
Petit ne désire plus faire de recherche en MHD et a donc envoyé
sa démission au
Comité de suivi. Le Comité en prend
acte. Monsieur Fontaine (déjà cité) signale que le
mauvais état de santé de Monsieur Petit
est la cause principale de sa démission
(Mensonger. Comme c'était lui qui m'avait oralement transmis la
réponse négative de la
DRET, il avait été le premier averti
et connaissait mieux que personne les causes de cette démission).
Dans la suite du rapport on lit "Destruction de
deux veines d'essai" (les Rouennais ne savaient pas coller le plexiglass),
"Destruction du circuit haute tension alimentant
les bobines de Helmoltz destinées à créer le champ
magnétique, les causes
exactes de cet incident n'étant pas connues"
(la MHD demande de l'expérience). A la fin du rapport, on lit "Ainsi
Monsieur
Thénard pense que cette nouvelle équipe
est solide et que la démission de Monsieur Petit n'est pas une raison
suffisante pour
arrêter cette manipulation. Monsieur Payan
approuve (...) et fait part de son soutien. Cet avis est aussi partagé
par tous les
membres de la réunion".
L'anecdote du bas de la page 118 du livre cité
illustre l'aberration de la situation. Voilà donc ce qu'il en fut
exactement de
"Jean-Pierre Petit contacté par les militaires
français". J'entrepris alors immédiatement, comme cela avait
été mon projet en cas
de réponse négative, ma reconversion
en cosmologie théorique et je classai 23 ans de travail en MHD au
rayon "pertes et
profits". J'espère pour la DRET (devenue
DGA) qu'elle a réussi à avancer dans ces travaux, sans moi.
Dans ce contexte, les grandes phrase du rapport
COMETA, appelant les scientifiques à s'intéresser au dossier,
ou les
déclarations du "général
E.T.", suggérant que des pressions soient exercées sur "le
grand frère américain" pour qu'il partage le
profit des retombées technico-scientifiques
issues de son étude du dossier ovni sont assez ridicules. Si le
militaires français se
trouvent maintenant en retard, dans le domaine
de la propulsion MHD, et je pense qu'ils le sont, ils auront simplement
récolté
les fruits de leur sottise. "
Jean-Pierre Petit,
Directeur de Recherche au CNRS
**************************
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa02.htm
Quelques réflexions sur le rapport du COMETA
Par Yves, Conseiller Général de l'Ufocom
Un rapport rédigé par des personnalités reconnues
Voila une bonne quinzaine de jours, apparaissait
sur les rayons des marchands de journaux de France et de Haute-Navarre
un
numéro spécial du magazine VSD.
Ce "hors série" s'intitulait "les OVNIs et la défense: à
quoi doit on se préparer"? Vous
trouverez sur le site de l’UFOCOM quelques articles
de personnalités du petit monde de l'ufologie francophone, résumant
ce
dossier, le complétant ou l'analysant
à chaud (voir, par exemple : "Rapport COMETA, une courte présentation"
ou encore "Le
VSD "Hors-Série" remet le couvert!")
Nul besoin donc de revenir en détail sur
le contenu. Tous comptes faits, celui n'apporte d'ailleurs que peu de révélations
et
aucune preuve matérielle en faveur de
l'une ou l'autre des hypothèses relatives au dossier OVNI. Sauf,
peut être, si l'on tente de
lire entre les lignes. J'y reviendrai...
En aucun cas, je ne prétends détenir
la vérité. Mon but est de vous livrer un certain nombre de
mes réflexions. Elles sont
forcement subjectives, encore une fois peut être
- ou sûrement? -erronées. Elles ne visent qu'à alimenter
le débat en tentant de
regarder un peu plus loin que les donnés
présentées. Entre les lignes du rapport, comme je l'ai dit,
ou au delà de ce qui est écrit.
Donc, globalement, qu'avons nous eu entre les
mains? Un document apparemment sérieux. Une copie d'un rapport officiel,
"pondu" par un certain nombre de respectables
personnalités: un amiral, deux généraux, deux ingénieurs
généraux de
l'armement, un commissaire principal de la police
affecté au ministère de l'intérieur, un ingénieur
du génie rural, un avocat a la
cour, etc. Un inventaire à la Prévert,
mais très honnêtement, rien que des " huiles " dont on peut
raisonnablement penser que les
fonctions ne les conduiront pas à monter
un canular... Le tout adressé à notre Président et
à notre Premier Ministre! En dépit
de l'affection soutenue que je porte au "Canard
Enchaîne" depuis plus de 25 ans, je ne crois pas que tout ce beau
monde ait
disjoncté en même temps! La probabilité
d'un tel événement est très faible, voire nulle.
Le rapport provient d'un comité installé
dans ses fonctions par un ancien directeur de l’Institut des hautes études
de la défense
nationale (IHEDN) et par un ancien directeur
de centre national d’études spatiales (CNES). Un certain nombre
de membres
supplémentaires auraient aussi appartenu
à ce comité, mais leurs noms n’ont pas été
révélés... Quoiqu’il en soit, imaginez ce
rapport en version US. Il aurait été
produit par deux généraux de l'US Air Force, un Amiral de
l’US Navy, deux
fonctionnaires-clefs du Department of Defense
(DOD), un haut fonctionnaire du State Department, un du Department of
Agriculture (USDA), le tout coordonné
par un ancien directeur de la NASA et un ancien directeur de la National
Security
Agency... Diriez vous alors: "pas crédible"?
Première conclusion personnelle: ceci n'est donc pas un canular.
A moitié vide ou a moitié plein?
Comme vous le savez, il n’y a a pas de données
nouvelles dans le rapport. On y retrouve plusieurs cas d’observations
d’OVNIS étudiés par le GEPAN/SEPRA
et/ou présentés sur différents sites Internet traitant
du dossier, y compris le site de
l’UFOCOM avec quelques coïncidences de centre
d’intérêt ou de rédaction d’ailleurs troublantes. Voir
par exemple: l'affaire
Bariloche et quelques réflexions sur l'affaire
de Trans en Provence.
Le rôle du GEPAN/SEPRA est remarqué,
en dépit de ses moyens limités. On peut partager ou non cette
opinion. Je ne me
prononcerai pas: je ne suis pas là pour
cela. Simplement, il me semble fondamental d’annoncer quelles seraient
les missions
d’un tel service du CNES. Le moins que l’on puisse
dire est que celles-ci ne sont pas, pour le moment, clairement définies
en
matière d’observation et d’analyse de
phénomènes de type OVNIs. La diffusion de l’information en
provenance de ce service,
obtenue avec des moyens " publics ", pose aussi
un certain nombre de problèmes, de même que l’accès
aux données de la
Gendarmerie relatives à ce dossier...
Un point a cependant appelé mon attention:
l’ensemble du dossier tend à favoriser le lien entre OVNIs et entités
extraterrestres
(ET). Ceci m’embarrasse. Non que je refuse cette
hypothèse. En tant que biologiste, biochimiste et généticien,
je ne serais pas
surpris d'apprendre que la vie existe dans l'univers
ailleurs que sur la Terre alors que j'aurais beaucoup de mal à admettre
" l’exception terrestre " s’il se trouvait que
la vie n’était apparue que sur notre planète. Non! Ce qui
me gène c'est la démarche
intellectuelle. De mes quelques années
passées sur les bancs des universités parisiennes (et des
cafés environnants), j'ai retenu
quelques bons principes " de base ". Le premier
est que l'hypothèse la plus simple est toujours la meilleure. Or,
à mon sens,
l'hypothèse extraterrestre n'est pas la
plus simple pour expliquer les phénomènes OVNIs... Alors
pourquoi nous " l’imposer "?
Surtout sur la base des documents présentés
qui, quoique intéressants, ne permettent pas de conclure de manière
définitive!
Les membres du comité disposent-ils d’informations
complémentaires? Dans ce cas, pourquoi ne pas nous les révéler?
Sont
elles " indicibles "?
A qui ce rapport est-il destiné?
S'agissant d'un rapport rendu public, une autre
question me vient tout de suite à l'esprit. Pourquoi ce canal peu
habituel? A
priori, ces rapports officiels sont en général
repris et diffusés par les ministères ou par la "Documentation
Française", parfois sur
leurs sites Internet (ex: accident du tunnel
du Mont Blanc disponible sur:
http://www.equipement.gouv.fr/actualites/dossiers/1999/rapmont-blanc.htm
et dans un sous-repertoire de:
http://www.admifrance.gouv.fr/cgi-bin/multitel/admifrance/accueil).
Quel besoin de "passer" par un intermédiaire
de la presse écrite - qui ne jouit d'ailleurs pas d'une réputation
de sérieux
équivalente à celles de "l'Express"
ou du "Nouvel Obs" (aucun jugement de valeur dans ces mots mais une simple
constatation)?
Tout se passe comme si ce rapport ne pouvait
suivre une voie de diffusion "officielle".
Autre question: pourquoi avoir crée une
association, le COMETA, pour présenter ce rapport au public? Apres
tout, le comité
d'origine officiant à l'IHEDN aurait pu
rester en l'état... Fallait-il donc que ce dossier soit "officiellement
officieux"? Si oui,
pourquoi? J'avoue ne pas avoir de réponse
sure! Mais en guise de deuxième conclusion personnelle, je dirais
que nous avons
affaire à un "vrai-faux" rapport officiel...
Comme je l'ai dit plus haut, ce rapport porte
en lui plus d'interrogations que de réponses. Ainsi, pourquoi ce
rapport a-t-il
bénéficié de cette forte
diffusion (70 000 ex.) en pleine période de vacances estivales,
alors que: a) la question des OVNIs
n'est en aucun cas une des préoccupations
essentielles des Français; b) des dossiers autrement plus attendus
par nos
concitoyens ont été enterrés
sans qu'il soit possible de les exhumer des tiroirs ministériels
où ils reposent pour l’éternité
administrative. Vous rappelez-vous du rapport
sur les primes dans la fonction publique, par exemple? Je ne vois qu'une
explication: on interpelle le bon peuple, mais
ce n'est pas lui qui est visé! Le fameux "C'est à vous ma
soeur que ce discours
s'adresse..." de Jean-Baptiste Pocquelin, alias
Molière.
Alors à qui ce dossier s'adresse-t-il?
Peut être à certains services " spéciaux " Français,
mais plus probablement à ceux d'autres
pays... Et en particulier aux Etats Unis. Thierry
avait abordé cet aspect des choses en parlant du "défi" lancé
aux autorités
américaines. Je dois dire que je partage
entièrement cet avis, mais j'y vois plus qu'un défi. Ceci
expliquerait d'ailleurs la nature
"officieuse" de ce rapport. Pas question "d'agresser"
officiellement une grande nation amie. Cependant " les accusations " et
les
signatures sont là. Un rapport officieux,
certes, mais concocté par des personnalités officielles et
officiellement remis aux
plus hauts dirigeants Français. Résumé
du message: "nous savons que vous savez", en quelque sorte... Mauvais roman
d'espionnage? Crise de paranoïa? Peut-être...
Our dear, old american friends!
Même si l’hypothèse mentionnée
plus haut est invalide, on ne peut nier que nos amis Américains
en "prennent pour leur grade"
dans le rapport du COMETA. Une page (ou quelques
pages!) de plus dans les rapports un peu " sado-maso " entre Français
et Américains? Pas seulement! Quelques
citations en vrac (note: dans toutes les citations [...] indique une partie
tronquée, et
[mot] un mot ajouté par l'auteur de ces
lignes):
- "... l'attitude de ce pays [les USA] est des plus étranges depuis la vague de 1947..."
- " ... les Etats Unis se sont dotés [...]
d'un arsenal répressif impressionnant [...] interdisant la divulgation
au public
d'informations relatives au OVNIs..."
- "... les Etats-Unis ont pratiqué depuis
cette époque une politique de secret croissant (classification au
dessus "d'ultrasecret" de
certains dossiers OVNIs [...]) et de désinformation
continue."
Tiens, au fait, comment le COMETA connaît-il
le degré de classification de ces dossiers? Le rapport nous parle
du Général
Goldwater, mais sans citer de référence...
En tous cas, on ne peut faire plus direct! D'autant que l'annexe 5 de ce
rapport, qui
se compose de 3 pages traitant du soi-disant
crash de Roswell, comporte une liste détaillée des possibles
malversations des
autorités militaires américaines,
et un certain nombre d'amabilités supplémentaires et d'affirmations
tranchées. Exemples choisis:
- " Pour protéger le secret, les deux types
principaux de désinformation, réductrice et amplifiante ont
été mise en oeuvre dans
l'affaire Roswell."
- "La politique de désinformation a été
renforcée à la suite des recommandations d'un comité
[...] réuni par la C.I.A. en
Décembre 1952..."
- "... la base du Nevada est celle de Groom Lake,
dans la zone 51 (Groom Lake existe bien; elle est si secrète que
l'Armée
de l'Air [Américaine] ne reconnait pas
son existence...)..."
Enfin, " ipon " pour le COMETA:
- " Les disparitions d'archives et les tentatives
maladroites d'explication de l’armée de l’air [américaine]
montrent
que les militaires américains cachent
quelque chose d'important survenu à Roswell en Juillet 1947, de
même qu'ils
ont caché leurs expériences sur
des êtres humaines, relatives au plutonium."
Dire que la diplomatie Française était
réputée pour sa courtoisie et son savoir-faire...
De la désinformation?
L’hypothèse d’un signal " fort et clair
" envoyé aux Autorités Américaines par leures homologues
Françaises me semble
plausible. Mais elle peut être aussi complètement
erronée. Aussi, sommes-nous forcés d’envisager un certain
nombre
d’hypothèses autres que celle-ci. Le rapport
pourrait ainsi être: a) une " sonde " destinée à évaluer
la réaction de nos
concitoyens à l’hypothèse de l’origine
ET des OVNIs; b) une document destinée à amorcer la propagation
d’une " rumeur " et
à permettre évaluer la façon
dont celle-ci se propagera; c) une tentative de désinformation,
quel qu’en soit le but.
Citons, là encore, quelques lignes de ce
rapport, relatives aux différents procédés de désinformation
réductrice et amplifiante,
liés de près ou de loin, à
"l'affaire Roswell":
- "La désinformation réductrice
est efficace sur ceux qui ne souhaitent pas admettre la possibilité
de l'hypothèse extraterrestre.
La désinformation amplifiante s'adresse
aux autres."
- "La désinformation amplifiante a probablement
permis de protéger des recherches sur l'arme àmicro-ondes
a Kirtland et sur
de nouveaux types d'aéronefs à
Groom Lake [...]"
Mais qu'a été la désinformation
amplifiante dans le cas de l'affaire Roswell? Selon les auteurs du rapport
"celle-ci s'est
manifestée lors de la projection du film
sur l'autopsie de la "créature de Roswell". "En amplifiant l'affaire
de Roswell par cette
autopsie spectaculaire, mais douteuse, certains
ont réussi à la discréditer [...]". Constatons que
ce dernier point pourrait
aussi fort bien s’appliquer au rapport lui-même.
En amplifiant le dossier OVNIs, on pourrait arriver à le
discréditer...
Toutes les hypothèses présentées
ci-dessus ne sont pas exclusives l’une de l’autre, ni incompatible avec
la thèse que je
propose...
En guise de conclusions... temporaires
Notre science de l’an 2000 rend la construction
d’engins aux propriétés analogues aux OVNIs concevable, bien
qu’encore
techniquement irréalisable aujourd’hui.
Mais demain? J’ai la conviction que la propulsion MHD (bien décrite
et vulgarisée par
Jean-Pierre Petit et référencée
dans le rapport du COMETA) associée à la révolution
des supraconducteurs (dont on
n’imagine pas encore toutes les applications
potentielles) devrait permettre la réalisation de maquettes d’engins
aux propriétés
de vol comparables à celles des OVNIs.
C'est d'ailleurs le "sentiment" des auteurs du rapport. Mais encore faudra-t-il,
à un
moment ou à un autre, réaliser
une expérience " grandeur nature ". Et si cela fonctionne, le saurons-nous
ou? Cela ne sera-t-il
pas "couvert" par le secret défense? Enfin,
il ne faut pas oublier que les OVNIs ont été décrits
depuis 1947, et qu’à cette
époque, ni la MHD ni la supra conductivité
nous paraissaient si proches... Cet argument renforce-t-il l’hypothèse
de la nature
extraterrestre (ET) des OVNIs comme le suggère
fortement la lecture "immédiate" du rapport? Je n’en sais rien...
On peut être d’accord ou pas avec l’hypothèse
ET, le problème n’est - à mon humble avis - curieusement
pas là puisque les
arguments présentés pour justifier
ou infirmer cette hypothèse restent faibles et laissent la porte
ouverte aux débats passionnés,
à la bonne et à la mauvaise foi.
Il y a donc un risque réel de voir la publication de ce rapport
concourir à obscurcir un dossier
déjà bien sombre. Mais, vous dirons
certains, ne s’agit il pas là du but recherché? Peut être.
Dans ce cas, nous aurions assisté à
une subtile manoeuvre de désinformation...
Néanmoins, il me semble plus probable que
la prose du COMETA devrait être lue entre les lignes. Pour caricaturer,
je ne suis
pas sur que l’important ait été
de répondre à la question posée dans l’intitulé
(" ...à quoi doit on se préparer? "). D'ailleurs
seules une dizaine de lignes, cachées
page 59 du rapport, apportent quelques éléments de réponse!
Comme je l’ai
développé ci-dessus, ce document
me parait plutôt destiné à d’autres personnes qu’au
lectorat de VSD. Le débat se situerait à
un niveau ou ni vous, ni moi, ni l’UFOCOM, ni
les citoyens du monde n’aurions probablement accès. Néanmoins
si elle se
trouvait vérifiée, mon hypothèse
impliquerait: a) que les services secrets Français " connaîtraient
" mieux le dossier qu’il n’y
parait (ou tenteraient de le faire croire); et
b) que les USA auraient eu accès d’un façon ou une autre
à des éléments de
technologies " exotiques ". De quelle nature?
La question reste en suspend...
Si tel était le cas, tout au plus pourrions
nous reprendre à notre compte le message caché derrière
ce dossier: " Nous savons
que vous savez "... Et y ajouter: " nous savons
que vous savez... que nous savons que vous savez! "
Yves,
Le 10 Août 1999
NB: je connais un peu le milieu de l'ufologie,
et sa fâcheuse propension au procès d'intention ou à
la déformation des propos.
Alors, pour que tout soit clair, je précise
que tout ce qui figure ci-dessus ne signifie pas que je pense que les OVNIs
soient des
engins volants, ni qu'ils soient construits par
l'homme ou par des entités biologiques non terrestres, ou que je
pense le contraire.
Ne cherchez donc pas à me faire dire ce
que je ne dis pas. Et si vous voulez tout savoir, sachez que je n'ai aucune
opinion
préconçue sur ces phénomènes.
J'essaie simplement de les étudier dans le calme et la sérénité!
*************************
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa6.html
Le rapport du COMETA, publié sous forme
d’un numéro hors série de VSD (voir
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa02.htm) continue
à susciter des réactions.
Dans un article précédent (http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr01.htm),
nous rapportions les propos qu’un de nos
lecteurs, apparemment bien renseigné,
nous avait transmis . Notre lecteur relatait l’existence d’un rapport sur
le sujet, concocté
par la Direction du Renseignement Militaire (DRM)
de Creil, intitulé : «Implications du Phénomène
OVNI en matière de
Défense». Les propos rapportés
étaient les suivants :
« En 1995 la Direction du Renseignement
Militaire (DRM – Creil) recevait deux personnes issues de la recherche
privée dans le domaine des OVNIs (Messieurs
Boudier et Greslé). Un rapport examinant les implications du
phénomène OVNI en matière
de Défense fut ainsi rédigé par la DRM suite à
ces auditions.
Après un historique succinct de la phénoménologie
OVNI depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux
spécialistes abordaient l’effort de recherche
UFOlogique aux E.U., en particulier : le rôle, l’origine, l’intérêt
et les
conclusions des différentes agences gouvernementales
Américaines (CIA, NSA, DIA, USAF, Navy, AMC – premiers à
s’intéresser officiellement au sujet)
et des différentes commissions d’enquête constituées
(SIGN, GRUDGE, Twinkle,
Robertson, Blue Book, Condon). Mues initialement
par la crainte que les étranges phénomènes observés
durant la
guerre (" foo fighters ", fusées " fantômes
" des pays nordiques, etc…) soient le fruit de percées technologiques
Russes
dans le domaine aéronautique, ces agences
sont rapidement arrivées à la conclusion qu’il n’en était
rien et n’ont cessé
de minimiser par la suite leur implication dans
le domaine UFOlogique ainsi que tout élément étayant
l’hypothèse E.T
des OVNI.
M Boudier rappelait ensuite le cas Français
du GEPAN puis le SEPRA. Après un point sur les moyens dont bénéficiait
le GEPAN et sur l’échec des démarches
prospectives auprès de diverses ambassades pour le déploiement
du projet
SPOC (de MATRA, stations de détection
automatisées dans le domaine optique pour l’étude de phénomènes
à faible
probabilité d’occurrence…comme les OVNI
par exemple), il relevait que l’avis du conseil scientifique du GEPAN en
1978: " certains des témoignages étudiés
se rapportent à des objets apparentant à des machines volantes
dont la
provenance, le mode de sustentation et de propulsion
sont étrangers " fut relativisé par des études de
psychologie de la
perception et des processus d’influence. Il s’interrogeait
sur la " régression paradoxale " GEPAN=>SEPRA de 1988
puisque le travail de ce dernier se limite à
la rédaction de notes de synthèse à partir des données
glanées par le
GEPAN. »
A la suite de la publication de cette réaction,
nous avons reçu, d’un de nos lecteurs, la mise au point suivante
:
« Sur ces points les informations transmises
par votre correspondant prêtent à confusion : en réalité
le contenu du document cité
n'a, et c'estfort heureux, rien à voir
avec les propos et interventions de Messieurs BOUDIER et GRESLE. Ces invités
sont
parvenus à faire leur exposé en
partie grâce à ma personne, et croyez-moi que je le regrette.
Tout y est passé : des mutilations
au complot mondial (sans oublier les ovnis...)
et sans grand discernement. Vous attribuez donc des idées à
des personnes qui
n'en sont pas à l'origine.
Notre lecteur précise également
que:
« ... le titre exact du document du moins
dans sa première édition est"Implications militaires du phénomène
des OVNIS" et non
"Implications du Phénomène OVNI
en matière de Défense" ».
Voilà qui est dit.
Yves – Ufocom
Janvier 2001
*******************
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr04.htm
Une réaction de Messieurs A. Boudier et J.G. Greslé...
Voici quelques mois, nous recevions un message
d'un de nos lecteurs qui nous apportait son point de vue sur
la préparation du rapport de la DCN, relatif
à la question ovni. Ce lecteur, apparemment bien informé,
remettait
ainsi en cause la part des contributions de Messieurs
A. Boudier et J.G. Greslé lors de la préparation de ce
dossier.
Dans un courrier adressé à UFOCOM,
ceux-ci ont tenu à réagir et à apporter leur version
des faits. L'UFOCOM
souhaite s'en tenir à sa tradition d'information
et publie bien volontiers, et conformément à la demande des
intéressés, ces réactions.
Pour éviter tout risque de diffamation, nous avons cependant dû
nous résoudre à
supprimer un passage de la réponse de
Monsieur J.G. Greslé. Ce dernier comprendra, nous en sommes surs,
notre démarche, motivée par un
intérêt commun.
Yves
Ufocom sciences
Octobre 2001
Monsieur,
La lecture de la réaction d'un de vos internautes
serait hautement risible "grâce à ma personne et croyez
moi..." si elle ne cachait de fait l'importance
du défi que l'humanité aura à affronter d'ici peu.
Cet interlocuteur - qui me fait penser à
la grenouille de la fable voulant devenir boeuf - devrait plutôt
s'inspirer
de votre compatriote [note de ufocom: le courrier
a été adressé à notre Belge fondateur Thierry
Wathelet] le
Professeur Meessen louant les travaux du Commandant
Greslé dans le dernier numero d' "Inforespace" élevant
le débat à un autre niveau.
Alors qu'il faudrait faire cause commmune face
aux défits de toutes natures lancés par le "paramètre
extérieur"
et éviter de se livrer à de stériles
attaques "ad hominen", nous retrouvons dans ce cas précis la caractéristique
d'une f(r)ange de certains groupements ufologiques
où les propblèmes de personnes et d'égos -
malheureusement trop souvent - prennent le pas
sur les questions de fond.
Tenu également par le devoir de réserve,
je reste confinat dans le fait que vos nombreux et compétents
lecteurs auront estimés cette critique
à sa juste valeur, c'est à dire totalement dérisoire
et insignifiante.
Bien à vous,
A. Boudier
PS: "you have the fact, and you cannot tell the
people". Magaret Thatcher, ancien premier ministre
britannique.
Monsieur,
Il m'est difficle de nier une visite à
la DRM à Creil dans la mesure où le site web de ce service
la mentionne
depuis quelque temps. Ce sera bien entendu la
limite de mes déclarations à ce sujet.
Je considère en effet que la totalité
des détails de cette visite, l'identité des officiers que
j'aurais pu rencontrer,
les activités auxquelles j'aurais pu participer
et tout particulièrement les informations que j'aurais pu apporter,
sur quelque sujet que ce soit, doivent demeurer
strictement confidentielles.
Il est, de ce fait, facile de me prêter des déclarations puis de les critiquer. N'importe qui peut se livrer à ce jeu.
[...] la réaction d'un de vos lecteurs,
rédigée dans un français approximatif [...] ressemble
fort à un canular. Qui
peut bien être le fin lettré qui
écrit:
"ces invités sont parvenus à faire
leur exposé en partie grâce à ma personne (sic) et
croyez moi que (sic) je
le regrette..." ou "des idées à
des personnes qui n'en sont pas à l'origine"?
Si le style est discutable, l'intention de nuire
est flagrante. Je doute que le rédacteur des lignes que vous avez
publiées soit en mesure d'apporter la
preuve de quoi que ce soit. Il est tout aussi imporbable, eu égard
à son
incohérence manifeste, qu'il ait pu exercer,
comme il semble le prétendre, la moindre responsabiité au
sein de
la DRM.
Il n'en reste pas moins que cette personne nous
accuse, sur votre site web, d'être au minimum des imbéciels
crédules et des affabulateurs...
A collectionner des ragots au lieu d'étudier l'information là où elle se trouve*, on ne reussit qu'une chose:
éviter de considérer objectivement les éléments d'une situation que nul ne maitrise.
Mais au fait, ne serait-ce pas là le souhait secret d'un grand nombre d'ufologues?
Bien à vous,
J.G. Greslé
*des informations précises sont disponibles
dans un monceau de documents déclassifiés, plus de 80 000
pages, dans des témoignages d'observateurs
professionnels, dans des rapports officiels comme ceux du
SEPRA et dans le documents intitulé "les
ovnis et la défense".
*******************